mercredi 28 mars 2018

JUNKER ne dit pas ce qu'il pense personnellement il fait simplement de la réal politique : négligeant les programmes abstraits et les jugements de valeur, et dont le seul objectif est l'efficacité.


Juncker reste ouvert à une adhésion de la Turquie

Le sommet UE-Turquie qui avait lieu lundi à Varna, en Bulgarie, n'a abouti à aucune avancée, mais Jean-Claude Juncker ménage encore le président Erdogan.


Jean-Claude Juncker et Donald Tusk ont joué à front renversé au sortir de leur dîner avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, lundi soir, à Varna, en Bulgarie. D'habitude sans détour, le président de la Commission a pris des formes pour ménager la Turquie, tandis que le président du Conseil européen, Donald Tusk, a été direct en déclarant que ce sommet UE-Turquie n'avait abouti à aucune « avancée concrète ».
Les sujets de contentieux étaient nombreux et ont tous été abordés lors de ce dîner sous tension, qu'il s'agisse de la conquête d'Afrine, de la capture de deux soldats grecs, des violations répétées des eaux territoriales chypriotes, de l'embastillement par Ankara de nombreux journalistes... Bref, de multiples accrocs aux valeurs européennes qui compromettent grandement la procédure – en cours – d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.

Préalable 

Sur ce dernier point crucial, Jean-Claude Juncker refuse pourtant d'enterrer le processus. « Je suis contre cette idée simple, superficielle, parfois démagogique et populiste qui voudrait que nous rompions les négociations d'adhésion avec la Turquie, a-t-il déclaré à Varna. Non, moi, je suis le garant de la poursuite des engagements qui furent ceux de l'Union européenne à l'égard de la Turquie. » Le président de la Commission pose cependant un préalable : l'amélioration des relations diplomatiques entre Ankara, la Grèce et Chypre. Juncker a indiqué qu'il serait « souhaitable » que la libération des deux soldats grecs intervienne « avant la fête de Pâques grecque », soit le 8 avril. 
Ce faisant, Juncker prend le risque de contredire ouvertement deux des plus puissants dirigeants de l'Union européenne, à savoir Angela Merkel et Emmanuel Macron. En octobre 2017, la chancelière allemande s'était exprimée lors d'un sommet européen pour la fin des négociations d'adhésion de la Turquie. Dans un contexte de vives tensions, Erdogan avait, en effet, nommément accusé Merkel de « pratiques nazies » pour avoir annulé deux meetings d'Erdogan en Allemagne... Emmanuel Macron s'était aligné sur la position allemande en considérant qu'il fallait mettre fin à cet illusoire et long feuilleton (cinquante-quatre ans) de l'adhésion turque à l'UE et avait proposé, en lieu et place, un « partenariat privilégié » afin d'ancrer la Turquie à l'Europe. « Je pense que l'Union européenne n'a pas toujours bien fait avec la Turquie parce qu'elle a laissé croire que des choses étaient possibles alors qu'elles ne l'étaient pas totalement, » avait affirmé le président français.

Les migrants comme monnaie d'échange

Juncker ne l'entend pas de cette oreille. Il persiste et signe, et poursuit cette politique d'adhésion. Le président de la Commission se lamente, du reste, que les relations turco-européennes soient systématiquement présentées sous un jour négatif. Juncker insiste notamment sur les intérêts géostratégiques communs en matière d'approvisionnement énergétique. Un « corridor gazier sud », branché sur les réserves gazières de l'Azerbaïdjan, devrait approvisionner la Turquie d'ici à l'été 2018 et l'Europe d'ici à 2020, selon Juncker, lequel se félicite de ce projet commun.
Le président de la Commission souligne également la « solidarité internationale » dont la Turquie a fait preuve en acceptant de recevoir sur son territoire de 3,5 à 4 millions de réfugiés, soulageant ainsi la pression migratoire sur l'Europe. L'Union européenne a promis de verser 3 nouveaux milliards d'euros pour prolonger cet accord. Sur le premier versement, le président Erdogan proteste de l'absence de paiement complet de la part de l'UE. « Il y a des règles comptables en Europe, répond Juncker. Ça peut surprendre les autres, mais il y a des règles comptables. Nous avons déboursé 1,8 milliard d'euros, nous nous sommes engagés à débourser 1,2 milliard d'euros, [à] affecter aux projets – il y en a 72, si je ne m'abuse – le jour où ces projets auront trouvé une application vérifiable. »
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Les relations entre les Européens et Erdogan se sont notoirement tendues lors du « coup d'État » du 15 juillet 2016 qui a conduit le président turc à durcir le régime. Juncker lui a assuré qu'il n'avait aucunement souhaité sa chute, que l'Europe avait toujours exprimé sa solidarité cette nuit-là, y compris lorsque l'issue de la tentative de putsch n'était pas certaine et qu'il ignorait la « tentative d'assassinat » dont le président turc aurait fait l'objet. Toutefois, le président de la Commission estime que, désormais, le régime est fort et peut mettre fin à l'état d'urgence et porter un « nouveau regard » sur l'emprisonnement des journalistes
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Comportement qui fait passer au second plan les considérations de doctrine, de principe ou de morale.

Car ERDOGAN est le contraire des valeurs de l’Europe, contre les droits l’homme, basculement vers un état islamique extrémiste, suppression de la liberté d’expression muselant la presse et aliénation d’un maximum de liberté en enfermant tout opposant à son régime totalitaire, quel qui soit !

Et en se prenant pour un sultan OTTOMAN dont il regrette l’empire !

Mais voilà la Turquie fait partie l’OTAN (organisation militaire US occidental et européen) et en plus le président turc fait du chantage au trop plein de  migrants syriens qu’il retient en contre parti de plusieurs milliards versés par l’Union Européenne pour qu’il restent en Turquie, un piège ou est tombée Mme MERKEL qui l’avait négociée en son temps  !

A part cela l’opinion publique des peuples l’union européenne ne veulent pas de la TURQUIE dans l’Europe, car contraire à leur culture occidentale et leurs valeurs de liberté, mais çà Mr JUNKER s’en fiche !

Cela peut prêter à sourire car on n’accepte le brexit de l’Angleterre qui n’avait pas de tels défauts ?!

Le mieux en fait serait peut-être de se débarrasser de Mr JUNKER ?!

Car si la TURQUIE entrait dans l’Europe ? Cela contribuerait à faire détester l’union européenne par ses peuples et sa perte et qui la critiquent déjà assez comme cela !

Jdeclef 28/03/25018 16h06

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