samedi 31 mars 2018

Ses soutiens diminuent, mais il lui en reste tellement de ses gogos...


Sarkozy : l'étau se resserre, les soutiens se font rares

VIDÉO. L'ex-président est lâché par Les Républicains à en juger par les réactions prudentes, voire les silences, de la direction du parti.


(LR) apportent officiellement « soutien » et « amitié » à Nicolas Sarkozy, mais peu de responsables sont montés au créneau après l'annonce de son renvoi en correctionnelle dans l'affaire des « écoutes », une semaine après sa mise en examen dans le dossier libyen. La semaine dernière, malgré la pluie de réactions qui avait suivi la garde à vue puis la mise en examen de l'ancien chef de l'État, une certaine réserve était de mise. Mais Laurent Wauquiez avait tout de même dénoncé une garde à vue « inutile et humiliante » quand le patron des députés LR Christian Jacob fustigeait un « acharnement incompréhensible ».
Tout en appelant au respect de la présomption d'innocence, le parti avait aussi exprimé le « sentiment » prêté à ses « adhérents et sympathisants » selon lequel « tous les élus ou anciens élus ne subissent pas le même traitement selon qu'ils appartiennent à telle ou telle famille politique ».
 Financement libyen : où est passé le « fan-club » de Nicolas Sarkozy ?
Depuis jeudi, le lâchage est flagrant. Aucun des plus hauts dirigeants de LR n'a produit le moindre tweet sur le sujet, la plupart préférant relayer un sondage favorable aux propositions de Laurent Wauquiez dans la lutte antiterroriste. « Présomption d'innocence et soutien amical. Ce qui a été dit la semaine dernière reste valide. Nul besoin de le répéter à chaque acte judiciaire », a simplement indiqué vendredi à l'AFP l'entourage de M. Wauquiez.
M. Sarkozy a été renvoyé devant le tribunal correctionnel dans l'affaire des « écoutes », aux côtés de son avocat, Me Thierry Herzog, et de l'ex-magistrat Gilbert Azibert, pour « corruption active » et « trafic d'influence ». MM. Herzog et Azibert le sont aussi pour « violation du secret professionnel », selon des sources proches du dossier. Il est reproché à l'ex-président d'avoir tenté d'obtenir en 2014, via son avocat, des informations secrètes auprès de M. Azibert, alors haut magistrat à la Cour de cassation, dans une procédure où il demandait la restitution de ses agendas saisis dans l'affaire Bettencourt, dans laquelle il a finalement bénéficié d'un non-lieu.

Dernier carré

Les avocats de l'ancien président ont annoncé qu'ils feraient appel de ce renvoi en correctionnelle et dénoncé une « incongruité judiciaire » alors qu'une procédure - un recours en nullité contre le réquisitoire du Parquet national financier - est encore pendante dans ce dossier.
Cette annonce accentue la pression judiciaire sur Nicolas Sarkozy, mis en examen la semaine dernière dans l'enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne électorale de 2007 et par ailleurs renvoyé en correctionnelle - il a fait appel - dans l'affaire dite « Bygmalion » sur le financement de sa campagne de 2012.
Seuls quelques rares membres du premier carré de fidèles sont de nouveau montés au créneau comme la semaine précédente. L'eurodéputée Nadine Morano a dénoncé un « triste acharnement », de même que l'ex-conseiller spécial Henri Guaino qui a évoqué « l'ivresse de la toute-puissance » qui, selon lui, saisit certains magistrats.

« On écrit une nouvelle page »

Le ton était plus mesuré parmi les rares LR présents sur les antennes vendredi. Le secrétaire général délégué Geoffroy Didier s'est dit « serein sur l'innocence de Nicolas Sarkozy », un « honnête homme ». Mais « je ne connais pas le dossier » et « il faut évidemment laisser la justice faire son travail ». « Il n'y a aucune ambiguïté sur le sujet », mais « nous ne commentons pas les enquêtes en cours », a renchéri l'une des porte-parole du parti, Laurence Sailliet, pour qui « les liens entre Les Républicains et Nicolas Sarkozy sont des liens très forts, rien ne peut les altérer ».
Ce n'est pas l'avis d'un membre de la direction du parti, qui lâche, en off : « Ce n'est pas mon affaire. On écrit une nouvelle page. Il faut avancer. »
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pourquoi plaindre cet ex président beau parleur qui a raté sa réélection et même en 2017 aux primaires de cette droite LR ?!

Les français l'on assez entendu et vu, il faut qu'il le comprenne !

Il y a des choses plus importantes que la vie future de ce bobo bling-bling nanti à s'occuper dans notre pays !

Il traîne tellement de casseroles que forcement  certaines vont rester accrochées à ses basques, il qu'il ne peut passer à travers toutes ses mises en examens ou renvoi en correctionnel il n'y a pas de fumée sans feu !

Et puis  que ce politicien qui donne encore tant de leçon avec sa langue bien pendue se fasse rabattre son caquet ce ne serait pas mal et moral en fait!

Et cela lui permettra de compter ses vrais amis !?

Jdeclef 31/03/2018 10h35

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire