dimanche 1 avril 2018

Les affaires "sarkozienne" c'est magouilles and C° et un maitre hors pair !


Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy acteur d'un « pacte de corruption »

« Le Monde » a pu consulter l'ordonnance de renvoi de Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel détaillant les charges qui pèsent sur l'ancien président.


N.SARKOZY a participé à un « pacte de corruption » dans l'affaire de corruption et de trafic d'influence à la Cour de cassation. C'est la conclusion rendue par deux juges du Parquet national financier dans l'ordonnance de renvoi de l'ancien président devant le tribunal correctionnel, que Le Monde a pu consulter. Signé lundi 26 mars par Patricia Simon et Claire Thépaut, ce document détaille les charges pesant sur Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et l'ancien magistrat à la Cour de cassation Gilbert Azibert.
Renvoyé pour « corruption », Nicolas Sarkozy est soupçonné, par l'entremise de son avocat Thierry Herzog, d'avoir promis à Gilbert Azibert d'intervenir en sa faveur pour un poste à Monaco au début de l'année 2014. En échange, l'ancien président aurait obtenu des renseignements confidentiels sur la procédure Bettencourt, examinée par la Cour de cassation à la même période. Si l'ancien magistrat n'obtiendra finalement pas le poste, « la seule sollicitation ou acceptation suffit à la consommation de l'infraction », est-il écrit dans le document. Ce n'est « pas nécessaire, pour qu'elle soit consommée, que la sollicitation trouve preneur ou, s'il y a eu un agrément, que le pacte corrupteur soit effectivement réalisé, c'est-à-dire que les choses promises aient été livrées, l'avantage promis effectivement obtenu ou l'acte de fonction accompli », expliquent Patricia Simon et Claire Thépaut.

« Peu importe que le but soit atteint ou non »

Les deux juges arrivent à la même conclusion en ce qui concerne le trafic d'influence, charge pour laquelle les trois hommes sont renvoyés devant le tribunal correctionnel : « Peu importe que le but soit atteint ou non, il suffit que la récompense soit proposée et acceptée en contrepartie d'actes de la fonction ou d'une influence réelle ou supposée. » Pour justifier ce renvoi, les juges s'appuient sur des écoutes téléphoniques dont elles dévoilent une partie du contenu dans l'ordonnance. « Je l'aiderai », aurait assuré Nicolas Sarkozy à Thierry Herzog à propos du poste désiré par Gilbert Azibert. « T'inquiète pas, dis-lui. Appelle-le aujourd'hui en disant que je m'en occuperai parce que moi je vais à Monaco et je verrai le prince », aurait-il ajouté.
Durant un appel passé le 25 février 2014 à Thierry Herzog, Nicolas Sarkozy aurait dit à l'avocat : « Je voulais te dire, pour que tu puisses le dire à Gilbert Azibert, que j'ai rendez-vous à midi avec Michel Roger, le ministre d'État à Monaco […] Il veut un poste de conseiller d'État ici ? OK, tu peux lui dire que je… à midi, je ferai la démarche, puis je t'appellerai pour te dire ce qu'il en est. » Au vu de ces échanges, les juges concluent : « Pour toutes les parties à la conversation, le pacte de corruption est formé, puisqu'il est clair que l'intervention en faveur de Gilbert Azibert est acceptée et qu'elle est déjà programmée […] Thierry Herzog et Nicolas Sarkozy ont donc accepté le pacte sans ambiguïté. »
Alors pourquoi Gilbert Azibert n'a-t-il finalement pas obtenu le poste à Monaco ? Pour les magistrates, Nicolas Sarkozy aurait appris au dernier moment qu'il était visé par des écoutes judiciaires et aurait renoncé à intervenir en faveur de Gilbert Azibert. Les juges ne sont pas en mesure de dire comment, ni par quel intermédiaire, Nicolas Sarkozy et son avocat ont su qu'ils étaient écoutés ; ils bénéficient donc d'un non-lieu sur ce point. Mais pour les juges, peu importe que Gilbert Azibert n'ait pas obtenu le poste : « Le simple fait de proposer à une personne dépositaire de l'autorité publique des promesses ou avantages quelconques suffit à caractériser l'infraction », concluent-elles.
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Car dans ces multiples histoires politico judiciaires ou il est cité, soupçonné ou mit en examen, voire renvoyé en correctionnel :

Il n'est jamais vraiment seul, car souvent entouré de sa clique de fidèles depuis 2007 du temps de son quinquennat (et même avant…)

D’ailleurs certains ont déjà été rattrapé par la justice et même condamné, mais l’union de ses messieurs fait la force et ils ne lâchent pas pour l’instant leur patron, inutile de les citer ils sont archi connus ayant eu des postes importants dans son gouvernement du temps qu’il a été président !

Donc comme certaines de ces magouilles douteuses (ou souvent l’argent roi et les avantages induits comme fond  sont les nerfs de la guerre !)

Sauf que lui est maitre en la matière de dissimulations et mensonges divers et sait faire trainer celles-ci en longueur en espérant avec notre justice qui protège indirectement avec sa lenteur nos élus ou ex politiciens étouffe celles-ci !

Alors que si N.SARKOZY échappe encore à des sanctions pour certaines de celles-ci étant donné le nombre important ne plairait pas à une majorité de français qui ont réussi à se débarrasser de lui (par le grand dégagisme macronien) pour employer un mot à la mode !

Et surtout cela conforterait le rejet de la politique et de ses politiciens « et du tous pourris » pour une majorité de français qui déjà n’ont plus confiance en nos institutions ne privilégiant les bobos nantis donneurs de leçon de bien-pensants hypocrites !

Et qui ne votent même plus aux élections nationales !

Jdeclef 01/04/2018 10h49

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