lundi 30 avril 2018

Il semble que ce projet de service national si cher au président soit un peu utopique !


Service national universel : Les Républicains déjà inquiets du projet

VIDÉO. Alors que les modalités précises que prendra ce service national universel ne sont pas connues, Les Républicains mettent en garde contre son financement.

Les Républicains ont dénoncé, lundi, le flou autour du projet de service national universel (SNU) souhaité par Emmanuel Macron, alertant sur un dispositif « très cher » et qui nécessiterait « un déploiement humain important ». « Emmanuel Macron ne sait pas comment se dépêtrer d'une promesse de campagne qui [...] lui a permis assurément de gagner quelques points, et il se rend compte maintenant qu'on ne lance pas ça au hasard », a critiqué Laurence Saillet, porte-parole de LR, sur Sud Radio. « Le principe d'un service national oui, mais quelque chose de sérieux qui soit utile et budgété, pas un rassemblement à un mois juste pour dire qu'il fait ce qu'il a dit », a-t-elle plaidé, mettant en garde contre « un déploiement humain important » et des forces armées qui « n'ont absolument pas envie de s'engager là-dedans ».
Le 16 février, le président de la République s'était prononcé en faveur d'un service national obligatoire, d'une durée de trois à six mois, qui pourra prendre une « forme civique ». Mais la mesure suscite des doutes en raison de son coût et des capacités d'accueil des armées, réduites depuis la suppression en 1997 du service militaire. Selon des informations du Journal du dimanche, un service national obligatoire d'un mois, pour tous les jeunes d'une certaine classe d'âge, dont une partie en internat, serait désormais le scénario privilégié par le groupe de travail en charge du dossier.

Le financement en question

« Ce n'est pas forcément une mauvaise idée en soi, mais la question, c'est de savoir combien de temps ? Comment est-ce qu'on le finance ? Est-ce que c'est les crédits de l'armée qui vont être amputés pour une solution qui forcément va être coûteuse », a demandé sur LCP Gilles Platret, également porte-parole de LR. De son côté, le député PS Régis Juanico y voit « une idée farfelue et impraticable ».
« Aucune institution de notre pays n'a aujourd'hui la capacité matérielle et humaine d'encadrement pour accueillir des jeunes en internat pendant un mois (le nombre de places vacantes en internat de l'Éducation nationale est de 48 000...) » et « la durée d'un mois serait un facteur de désorganisation majeure dans la vie étudiante ou professionnelle des jeunes », fait valoir l'élu de la Loire dans un communiqué. « Plutôt qu'un moment limité d'un mois, à partir de 16 ans, soit très tard, mieux vaut renforcer comme nous l'avons fait ces dernières années, par exemple, dans la loi égalité et citoyenneté en 2015, un parcours citoyen de l'école à l'université en favorisant et en reconnaissant l'engagement dès le plus jeune âge, avec une montée en puissance du service civique, mission d'intérêt général au service d'une collectivité ou association, d'une durée moyenne de huit mois, comme étape-clé pour le plus grand nombre », ajoute Régis Juanico.
Selon les options retenues, la facture – évaluée à deux ou trois milliards d'euros par an initialement par le candidat Macron – variera de « un à dix », souligne-t-on au ministère des Armées.

Avec le recul quand CHIRAC a supprimé le service militaire national, il aurait été plus judicieux de le réduire en durée et moyens en le transformant plutôt que de le supprimer !

Car E.MACRON veut refaire un service national ersatz de l’ancien et surtout pour un mois ce qui est bien trop court, même si l’idée peut paraître bonne pour une certaine jeunesse désœuvrée ou en décrochage scolaire, voire en primo délinquance ?!

Mais bien sûr comme les casernements et encadrements ont été dissous remettre cela en place coûtera fort cher et pour 1 mois c’est du temps et de l’argent perdu, six mois au minimum serait plus utile !

Et en cette période ou l’état a toujours besoin d’argent, la France et donc l’état en ont-ils les moyens, car il y a d’autres priorités plus urgentes dans les réformes que le président veut réaliser ?!

Il est à craindre que ce désir (ou plaisir) d’un président monarque de refaire ce qui existait avant sur une forme édulcorée ne soit qu’une chimère et peut être sa 1 ere erreur difficile à faire comprendre aux français lambda qui ont d’autres besoins plus urgents ?!

Jdeclef 30/04/2018 14h43

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