dimanche 8 avril 2018

SNCF et changement dans notre pays, il faut savoir ce que l'on veut enfin !?


La réforme de la SNCF sur les rails de l'Assemblée dès lundi

Les débats sur quelque 300 amendements doivent durer jusqu'à jeudi soir, avant un vote sur l'ensemble du projet de loi le 17 avril.


C'est l'autre bataille du rail. Le projet de loi de réforme ferroviaire sera débattu à partir du lundi 9 avril à l'Assemblée nationale, entre une gauche en grande partie mobilisée au diapason des cheminots en grève et une droite à la ligne en zigzag. Le coup d'envoi des discussions aura lieu au second jour d'une nouvelle séquence de mobilisation à la SNCF. Cela devrait mettre le Palais-Bourbon un peu plus sous tension alors que les Français sont partagés sur la grève. CGT-Cheminots et Sud-Rail ont appelé à un rassemblement en début d'après-midi aux abords de l'Assemblée.
Les échanges dans l'hémicycle, sur quelque 300 amendements, doivent durer jusqu'à jeudi soir, avant un vote sur l'ensemble du projet de loi « pour un nouveau pacte ferroviaire » le 17 avril. Pour « garantir un fonctionnement efficace, de qualité de la SNCF et de l'ensemble du monde ferroviaire dans les années qui viennent », selon les mots du Premier ministre, il est prévu de transformer la SNCF en société anonyme, fixer le calendrier de l'ouverture à la concurrence prévue au niveau européen et supprimer l'embauche au statut dans l'entreprise historique. L'intersyndicale CGT-Unsa-SUD-CFDT, furieuse des dernières réunions au ministère des Transports, réclame une « autre réforme ferroviaire », notamment sur l'organisation de la production, la concurrence et les « droits sociaux des cheminots ». Des députés principalement de gauche vont se faire le relais de certaines de ces revendications.
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Bataille d'opinion

Au-delà, les communistes entendent livrer « combat » contre la réforme au nom de la défense des usagers et des territoires, et veulent « rétablir certaines vérités », dans ce qui est aussi une bataille d'opinion et de chiffres. Les Insoumis proposent un « modèle ferroviaire de l'avenir : une entreprise intégrée, présente sur tout le territoire, accessible à tous ». À la clé, des séries d'amendements contre la transformation juridique de la SNCF et pour le maintien du statut pour les nouveaux embauchés. Ces députés posent aussi la question de la dette de la SNCF, des annonces étant attendues dans les prochains jours.
Les socialistes défendent certains de ces points, car l'ouverture à la concurrence, validée sous le quinquennat précédent, ne nécessite pas, selon eux, de modifier le statut des cheminots ou de l'entreprise. Mais ils ne seront pas de la construction d'un « rapport de force extrêmement large », recherché par certains plus à gauche, dans cette séquence sociale qui déborde la SNCF. « Le mouvement social, ce n'est pas le congrès de réunification des gauches », a cinglé Olivier Faure, numéro un du PS et encore patron de groupe à l'Assemblée.

Cartes sur table

Pour accélérer la réforme, le projet de loi prévoyait initialement une habilitation du gouvernement à légiférer par ordonnances sur les principaux points. Deux mois de concertation ont été ouverts début mars, et la ministre des Transports Élisabeth Borne a lâché un peu de lest la semaine dernière, peu avant le début du mouvement de grève. En particulier, le détail des dispositions sur la concurrence a été ajouté dans le projet de loi, via des amendements votés en commission dans des conditions d'examen assez baroques. D'autres mesures pourraient être déclinées dans l'hémicycle. Comme d'autres groupes, le chef de file des députés LR, Christian Jacob, demande que le gouvernement mette cartes sur table et « retire les ordonnances ».
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La droite est en position inconfortable, soutenant le fond de la réforme, mais déplorant qu'elle ne touche pas les retraites des cheminots ou ne garantisse pas « la survie des petites lignes ». Le groupe LR, partagé, devrait in fine décider de voter pour ou de s'abstenir. Les UDI-Agir soutiennent déjà la majorité LREM-MoDem. Alors qu'il s'agit de trouver le bon ton, le chef de file des « marcheurs », Richard Ferrand, a appelé ses troupes à aller « voir les cheminots » pour faire la pédagogie de la réforme et aussi marquer « respect » et « considération ».
La ministre des Transports Élisabeth Borne martèle que la privatisation est « un fantasme », que « jamais » elle n'a mis ou ne mettra « en cause les cheminots ». Emmanuel Macron lui-même est sorti jeudi de sa réserve, évoquant des « protestations tout à fait légitimes » qui nécessitent « des explications » mais « ne doivent pas empêcher le gouvernement de gouverner ». L'adoption définitive du projet de loi est souhaitée avant l'été.
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Notre pays est dans l’immobilisme depuis trente ans avec des empêcheurs de tourner en rond comme par exemple ces syndicalistes de la SNCF qui désorganisent cette CIE par leurs grèves à répétition chaque année depuis des décennies, il n’y a pas de quoi être fier pour notre pays !

Donc si le 1er ministre et le président veulent transformer cette Cie ferroviaire SNCF qui va mal en qualité de service et infrastructure sans compter la dette abyssale qui grossit depuis des années cela ne peut durer !

Donc si le gouvernement et nos dirigeants cédaient aux syndicats bornés de l’entreprise ce serait une grave erreur pour l’exécutif et pour la SNCF et ses salariés qui chuteraient dans un gouffre sans fond !

D’ailleurs les clients utilisateurs des trains, car ils paient leurs billets à la SNCF subissent ces trublions qui en fait ne veulent rien faire et n’ont aucune solutions miraculeuses et c’est un service public qui est mal rendu aux voyageurs depuis trop longtemps !

Exemple : dans les 3 dernières années j'ai pris 6 fois le TGV aller/retour pour BÉZIERS j'ai subi 4 gros incidents dont un qui m'a causé 9 heures de retard je ne parle pas des incidents de ma ligne RER SNCF "D" en IDF tant ils sont nombreux que l'on ne les compte même plus matin et soir pour aller/retour PARIS à ma ville dans l’Essonne !

Ce conflit SNCF n’est que l’épiphénomène de nos institutions : services publics, fonctionnaires, corporatisme désuet anachroniques en éternel décalage avec le secteur privé qui travaille autant qu’eux, sinon plus, il faut arriver à niveler ceux-ci pour plus d’égalité et d’économies dont notre pays et ses concitoyens qui en ont besoin!

Jdeclef 08/04/2018 12h52

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