mercredi 4 avril 2018

Les agents SNCF sont peut-être trop habitués à ce que les gouvernements passés aient cédés à leurs revendications pas toujours justifiées ?!


EN DIRECT. Grève SNCF : « On peut se battre pour ses convictions, mais pas aussi souvent »

Pour ce deuxième jour de mouvement social, il n'y a qu'un TGV sur sept et un train régional sur cinq en moyenne. Les usagers font part de leur lassitude.


"Je vais mettre 10 heures au lieu de 2 heures pour aller au travail"

      Cécile, 26 ans est professeur de musique à Roubaix en intérim et habite Lyon. D'habitude, elle prend le train de 9 heures du matin à Lyon direct pour Lille. Mais ce mercredi, il a été annulé. Elle a dû passer par Paris où une correspondance l'attendait gare de Lyon... mais son train a pris une heure de retard et elle a raté sa correspondance. Cécile est censée travailler aujourd'hui de 13 h 30 à 15 h 30 à Roubaix. Elle avait prévu cette semaine de travail en fonction des concerts qu'elle donne le reste du temps. « Ça fait ch..., ça perturbe tout mon emploi du temps. » Pour l'instant, ni son employeur ni ses élèves ne sont au courant de sa probable absence. Cécile envisage de prendre un Ouibus à Bercy. Mais le trajet durerait 4 heures et la ferait arriver en retard au travail. « Avec la grève, tout prend des proportions énormes. Je vais mettre 10 heures au lieu de 2 heures pour aller au travail. J'aurais mieux fait de rester à Lyon », estime-t-elle.       

- "On a le droit de se battre pour ses convictions, mais peut-être pas aussi souvent"

      Devant les Thalys, à Gare du Nord, Anne-Frédérique, 28 ans, lunettes rondes sur le nez, attend ses amis pour partir en voyage à Anvers, en Belgique. Elle vient de Rennes, eux viennent de Bordeaux, Nice et Lyon, « autant vous dire le bordel pour venir ». Les 13 amis avaient prévu leur voyage il y a six mois. Mais la grève a tout chamboulé. Dès lundi, Anne.F a réservé un BlaBlaCar pour se rendre à Paris : « 35 euros contre 20 euros en temps normal, ça fait mal », lâche-t-elle. Elle est partie hier soir à 23 h 30, a roulé toute la nuit pour arriver à 9 heures ce matin à Paris. « J'en ai ras le bol, râle-t-elle. Je travaille dur, je ne gagne pas grand-chose et, au moment où je me prends des petites vacances, je paye pour les autres. » Sur le mouvement de grève des cheminots, elle conclut, amère : « C'est toujours la même chose, on a le droit de se battre pour ses convictions, mais peut-être pas aussi souvent. »      

- LR devrait voter pour la réforme de la SNCF

      Les députés Les Républicains devraient s'entendre pour voter "pour" la réforme de la SNCF, ou "s'abstenir", a estimé mercredi Damien Abad, un des vice-présidents du parti, qui, pour sa part, la votera. Un autre vice-président des Républicains, Guillaume Peltier, avait expliqué mi-mars qu'il ne la voterait pas car le projet du gouvernement ne s'attaque pas à la question du régime spécial de retraite des cheminots et ne s'engage pas clairement, selon lui, sur le maintien des petites lignes de trains. Plus généralement, les responsables du parti ont tous souligné ces dernières semaines être favorables à l'ouverture à la concurrence.      

- Réforme de la SNCF : les 6 propositions-chocs du rapport Spinetta

09 h 50 - Il n'y aura "ni recul ni passage en force, mais une détermination totale", prévient Bruno Le Maire

      Bruno Le Maire a estimé mercredi qu'il n'y avait "pas de crainte à avoir" d'une "agrégation" des luttes qui relève selon lui d'une "volonté de désordre". "On n'a pas de crainte à avoir d'une agrégation que souhaitent certains qui, dans le fond, ne rêvent que de désordre en France", a déclaré le ministre de l'Économie sur l'antenne de LCI, au deuxième jour de grève à la SNCF. "Il faut faire attention à tout, à ce qui se passe dans les universités, répondre aux préoccupations", a-t-il ajouté. Mardi, quelque 2 700 personnes, selon la préfecture de police, ont manifesté à Paris. Outre les cheminots, des étudiants, agents hospitaliers, enseignants et salariés d'Air France ont défilé. Une manifestation émaillée de quelques incidents et par la présence de 100 "individus cagoulés et violents". "Quel est le lien entre les universités, la SNCF, qu'est-ce que ça veut dire cette agrégation des luttes, si ce n'est une volonté de désordre ?" s'est interrogé M. Le Maire, estimant que le "pire des risques c'est de ne rien faire". Sur la réforme ferroviaire, le ministre de l'Économie a assuré que le gouvernement ne renoncerait pas. Il n'y aura "ni recul ni passage en force, mais une détermination totale", a-t-il déclaré. Pour le deuxième jour de grève, le trafic est encore très perturbé. Mardi le Premier ministre Édouard Philippe avait dit entendre "autant les grévistes" que "ceux qui veulent aller travailler".

08 h 34 - 350 km de bouchons en Île-de-France

      On comptabilisait déjà 350 km de bouchons cumulés dans la matinée en Île-de-France, selon le site d'information routière Sytadin, soit un trafic beaucoup plus dense que de coutume, la moyenne étant d'environ 175 km en général sur le réseau à la même heure.      

- Journée noire sur le réseau RER

      Encore une journée qui s'annonce particulièrement difficile pour les usagers du réseau RER. La circulation des trains est variable selon les axes, allant d'un train sur deux à un sur six. Sur le RER C, seul un train sur cinq circulera, contre un sur trois sur les lignes B et E. Avec la moitié des trains qui circuleront, la ligne A sera la moins impactée par cette seconde journée de grève. Il sera laborieux de voyager sur le RER D. En effet, seul un train sur six circulera. Une journaliste de LCI présente à gare de Lyon rapporte que les fameux « gilets rouges » bloquent l'accès des escalators pour laisser passer les usagers au compte-gouttes.

06 h 41 - Un compromis est-il possible ?

      Le gouvernement a dévoilé vendredi le calendrier de la mise en concurrence et annoncé des garanties sociales.
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Avec ce nouveau gouvernement qui veut mettre à bas ces corporatismes d’un autre âge par trop inégalitaires par rapports à d’autres professions ou l’on travaille aussi dur avec nettement moins d’avantage !

Si E.MACRON s’en tient à sa ligne de conduite ferme et par le fait qu’il n’a pas le choix, s’il ne veut pas perdre la face et continuer à transformer le pays et ses institutions désuètes de cette V eme république obsolète qui a fait son temps !

Il ne cédera pas, car les français l’ont élu pour le changement, même s’il n’était pas majoritaire, car beaucoup ont voté pour lui par peur du FN et de l’extrême droite de M.LE PEN !

Et ce à cause des médias qui ont troublé l’opinion de bien de français peureux !

Parallèlement à cela, il avait annoncé lors de sa campagne présidentielle régler le problème de la SNCF et ses dysfonctionnements en augmentation qui n’ont fait que conforter sa décision !

Sans compter pour l’instant qu’il fait ce qu’il dit, ce qui change de bien de ses prédécesseurs bavards et certains pleutres en plus, ce dont les français n’avaient plus l’habitude d’y croire et qu’ils ont rejetés pour ces raisons !

Les cheminots rentreront dans le rang surtout qu’en principe, on ne touchera pas à leurs statuts auxquels ils sont attachés, et que s’ils continuent cette grève, ils arriveront à se mettre vraiment à dos les voyageurs qui prennent le train pour aller eux chaque jour travailler et ils sont nombreux rien qu’en IDF !

Jdeclef 04/04/2018 11h40

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