jeudi 12 avril 2018

Comme quoi un seul porte-avion ne suffit pas, c’est évident ?!


Des Rafale traversent l'Atlantique pour embarquer avec l'US Navy

Pour ne pas perdre la main pendant que le porte-avions « Charles de Gaulle » est en cale sèche, l'aéronavale française s'entraîne aux États-Unis.


Douze Rafale et un avion de surveillance E-2C Hawkeye ont traversé l'Atlantique pour rejoindre la cote est des États-Unis, où il vont s'entraîner pendant un mois avant d'embarquer sur le porte-avions américain USS George H. W. Bush. Cette mission d'entraînement baptisée Chesapeake doit permettre à 350 marins français (pilotes, préparateurs de mission, mécaniciens et personnel de pont d'envol) de maintenir leurs expertises, alors que l'unique porte-avions français, le Charles de Gaulle, est en cale sèche jusqu'à 2019. La Marine nationale, dont dépend le groupe aérien embarqué, évoque « un déploiement inédit par son ampleur ».
L'entraînement des militaires français aux États-Unis doit se dérouler en deux phases. La première a déjà commencé : du 5 avril au 8 mai, les marins sont installés à terre, autour de l'immense base navale de Norfolk, au sud de Washington. Puis ils seront embarqués du 8 au 18 mai sur le porte-avions USS George H. W. Bush, au large de Norfolk.

Confiance

Le contre-amiral Guillaume Goutay, commandant de la force de l'aéronautique navale, salue «  un niveau de confiance absolument unique  » entre Français et Américains, ces derniers mettant «  à notre disposition pendant deux semaines un porte-avions nucléaire ainsi que 40 avions embarqués F-18 pour nous procurer un entraînement du meilleur niveau possible  ». Il s'agit d'une «  formidable opportunité d'entraînement, de maintien de nos savoir-faire et de nos compétences, qui sont extrêmement pointues  », ajoute-t-il, espérant ainsi «  être au top niveau lorsque le Charles de Gaulle reprendra la mer  » en 2019.
Cent quatre-vingts exercices et entraînements en vol conjoints avec l'US Navy sont programmés. Pour les pilotes par exemple, il s'agira de simuler des situations très variées : «  soutien des troupes au sol, attaque ou défense de bateaux, recherche de cibles, bombardement, combat aérien avec nombre d'avions variable –1 contre 1 ou attaques multiples, défense de zone et protection de raid dans la profondeur  », mais aussi de s'entraîner à l'appontage, simulé sur une piste (voir notre vidéo au bas de cet article) ou en conditions réelles. Ces exercices permettront aussi de renforcer l'interopérabilité entre les deux marines, qui sont régulièrement déployées conjointement dans le monde.

Traversée de l'Atlantique

Pour rejoindre les États-Unis, les appareils français ont dû traverser l'Atlantique, ce qui est beaucoup plus compliqué pour un avion de chasse que pour un avion de ligne, dont les réservoirs de kérosène permettent de faire le trajet d'une traite.
La Marine a mis en place deux routes : l'une par le Nord, via le Royaume-Uni, l'Écosse, l'Islande, le Groenland et le Canada pour l'avion-radar Hawkeye, qui ne peut pas être ravitaillé en vol et a dû se poser à plusieurs reprises ; et l'autre par le Sud, avec une escale aux Açores et des ravitaillements en vol assurés par trois avions-ravitailleurs KC-135 de l'armée de l'Air pour les Rafale Marine.
Le déploiement n'est pas baptisé Chesapeake par hasard : ce nom incarne l'amitié franco-américaine, particulièrement chez les marins. En effet, durant la bataille de la baie de Chesapeake, le 5 septembre 1781, la flotte française inflige un revers crucial aux navires britanniques qui devaient secourir une armée expéditionnaire en difficulté à Yorktown. La Royale, qui fournit artillerie de siège et renforts terrestres, permet aux Américains de prendre cette position stratégique, ouvrant la voie à l'Indépendance des États-Unis.
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Ne serait-il pas plus judicieux d’en acheter un aux USA qui en ont plusieurs étant donné que c’est un des rares alliés historiques fiables de la France et que les relations actuelles avec D.TRUMP le président US sont bonnes ?

Plutôt que d’en louer les services qui ne sont surement pas gratuits ?!

Parallèlement à cela,  alors que le monde civilisé prépare la guerre et réarmes-en sous-main tant il est instable avec ces dictatures ou démocratures comme ont les appellent !

Ne parlons pas du trop petit poids que pèse la France avec sa seule armée dans le domaine militaire au niveau international et diplomatique qui aurait besoin d’être renforcé, car le fait pour notre pays de posséder l’arme nucléaire n’est pas une grande garantie, car maintenant bien d’autre pays l’ont dont certains connus instables !

En plus avec une Europe désunie qui n’a pas d’armée sous le même drapeau de l’union européenne (car se reposant trop sur l’OTAN de l’après-guerre mondiale comme l’Allemagne par exemple…)

Et que nous éparpillons nos forces en Afrique et Moyen-Orient en opérations extérieures ou nous piétinons ne nous le cachons pas !

Le proverbe dit bien « il faut préparer la guerre pour garantir la paix » le président Macron a augmenté le budget de la défense, mais il a trainé les pieds au début, avant d’en comprendre la nécessité, pour notre sécurité, il faut aller plus vite en rattrapant les réductions effectuées par les précédents gouvernements et présidents de notre pays (qui croyaient trop à une paix durable après les grandes guerres mondiales !)

Car depuis la guerre froide, et la chute du mur de BERLIN, on se bat toujours dans le monde avec force, même si cela nous parait loin de nous ce qui est une illusion, et le terrorisme islamique nous a mis devant la réalité en l’important sur une autre forme chez nous partout dans le monde !

Et aussi on vend beaucoup d'armes à d'autres pays pas toujours recommandables, il faudrait penser d'abord à notre armée ?!

Jdeclef 12/04/2018 09h36

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