vendredi 27 avril 2018

En fait ce ministre qui semble connaitre son affaire à la différence d'autres :


Lire, écrire, compter : gare aux saboteurs !

Le ministre de l'Éducation nationale transmet ses consignes pour l'apprentissage des fondamentaux. Il reste à convaincre la hiérarchie intermédiaire de les faire appliquer.

Le Bulletin officiel de l'Éducation nationale, qui paraît chaque jeudi, est souvent d'une lecture ingrate. Mais l'édition spéciale du 26 avril 2018 constitue une exception. En quatre notes de service, portant respectivement sur la lecture, la grammaire et le vocabulaire, le calcul, la résolution de problèmes, Jean-Michel Blanquer entend donner des directives claires aux enseignants, toutes fondées sur un apprentissage classique et validées par des travaux scientifiques. À l'honneur : la dictée, mais aussi l'étude d'ouvrages issus du patrimoine littéraire, la répétition et l'automatisation des règles de grammaire, ou encore le calcul mental.
Éducation - Grands carreaux et b.a.-ba : Jean-Michel Blanquer dicte ses directives
Il publie également à l'usage des professeurs un « guide fondé sur l'état de la recherche pour enseigner la lecture et l'écriture en CP ». Cent trente pages qui défendent l'apprentissage syllabique de la lecture – b.a.-ba – et proscrivent les méthodes mixtes, mâtinées d'approche globale – la reconnaissance par les mots et le contexte –, qu'utilisent encore la plupart des enseignants de cours préparatoire. À l'appui de cette recommandation, un chiffre saisissant : entre 1995 et 2010, le nombre d'orthophonistes en France a augmenté de 72 % ! Or, « le diagnostic de dyslexie s'applique le plus souvent à des élèves dont les difficultés de lecture trouvent leur origine dans les modalités d'apprentissage auxquelles ils ont été confrontés », assure ce livre des bonnes pratiques, qui cite de nombreux ouvrages et articles académiques pour étayer sa démonstration.

La liberté qu'on assassine !

Il n'a pas fallu attendre longtemps pour entendre les représentants de différents syndicats pousser des cris d'orfraie, au nom de la sacro-sainte « liberté pédagogique ». Certains soulignent déjà que les textes publiés au Bulletin officiel sont de simples notes de service et non des circulaires, qui ne pourront donc pas être opposées aux enseignants. C'est dire l'esprit positif qui règne d'emblée !
Mais au-delà de ces postures attendues, c'est l'attitude des inspecteurs, au contact direct avec les professeurs, qu'il conviendra d'observer attentivement. Un certain nombre d'entre eux s'appliquent depuis des années à faire respecter les dogmes qui ont longtemps prévalu dans le haut clergé pédagogique de la Rue de Grenelle, tous situés à l'opposé des nouvelles directives ministérielles. Jean-Michel Blanquer le sait bien. En 2006, il était le directeur adjoint du cabinet de Gilles de Robien quand celui-ci avait inspiré une circulaire réhabilitant l'apprentissage syllabique de la lecture. Plusieurs inspecteurs ne s'étaient même pas cachés pour appeler à la désobéissance, l'un d'entre eux allant même jusqu'à moquer le ministre lors d'une émission de télévision, à une heure de grande écoute. Et surtout, le résultat est là : plus de dix ans après, rien n'a changé !

Demande aux enseignants professeurs des écoles surtout en primaire de faire leur métier :

C’est-à-dire simplement  apprendre à leurs élèves : à lire, écrire avec la déclinaison grammaire, vocabulaire, orthographe  et compter correctement par le calcul pour résoudre des problèmes pour aborder le collège et lycée avec des bases solides !

Ce que nous les anciens âgés comme moi avons connus et qui donnait de bons résultats !

Et qui réduira en plus l’illettrisme qui ne devrait plus exister en France !

Car les méthodes fumeuses changeantes depuis des décennies au gré des ministres de l’enseignement par des réformes politiciennes compliquées et inutiles par l’entrée de certaine politique ou méthodes qui ne servent à rien et surtout pas aux élèves qui sont là pour apprendre et ne pas défiler dans les rues par exemple !

De plus, faire rentrer dans le rang certains enseignants frondeurs toujours prêt à manifester ou faire la grève avec les parents d’élèves qui eux aussi devraient rester à leur place, car ne comprenant rien !

Et remettre au pas une hiérarchie, inspecteurs et autres indisciplinés qui troublent la marche de cet enseignement !

Nous avions dans le passé un enseignement de qualité qui s’est dégradé, il faut remettre les pendules à l’heure pour nos enfants !

Mais est-ce que nous avons encore des professeurs des écoles de qualité qui aiment leur beau métier que l’on appelait avant instituteurs à mon époque qui eux étaient meilleurs et que l’on respectait ?!

Qu’ils se posent la question, ces fonctionnaires et se remettent en question pour certains, cela ne leur ferait pas de mal, et laisse leur égo de côté, il faudrait d’ailleurs mieux les payer, mais au mérite et résultat, cela les motiverait !

Jdeclef 27/04/2018 13h13

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