vendredi 20 avril 2018

Il fallait faire le ménage là et comme dans d'autres sites envahi par des trublions qui dégradent tout avec violence !


Paris : l'université Tolbiac a été évacuée au petit matin

Une centaine de CRS ont mené une vaste opération à 5 heures du matin pour lever le blocage de la faculté parisienne. Un individu a été interpellé.


Le blocage de l'université parisienne de Tolbiac, lieu emblématique de la mobilisation contre la réforme de l'accès à l'université, est terminé. Au moins une centaine de CRS ont pénétré à 5 heures du matin sur le site, une tour de 22 étages occupée depuis le 26 mars, essuyant notamment des jets de bouteilles de verre et autres projectiles dans une ambiance très tendue, a constaté une journaliste de l'Agence France-Presse. Quelques minutes avant le début de l'intervention, les occupants des lieux avaient sonné l'alarme, semant la confusion. Certains se sont retranchés à l'intérieur tandis que d'autres tentaient de s'enfuir en escaladant la grille tout en lançant des projectiles sur les forces de l'ordre, a constaté la journaliste de l'Agence France-Presse. La rue longeant le site, dans le 13e arrondissement (Sud-Est), a été ensuite bouclée par la police. La situation était plus calme à 5 h 30.
L'opération a pris fin vers 6 heures, a annoncé la préfecture de police de Paris (PP) à l'Agence France-Presse, indiquant qu'une centaine de personnes présentes sur place avaient quitté les lieux dans le calme. Un individu a toutefois été interpellé pour outrage et rébellion. L'opération s'est déroulée « dans le calme, aucun incident », a résumé la PP. Dans un communiqué, la PP a par ailleurs relevé « des dégradations nombreuses » sur le site qui sont en cours de constatation « aux fins d'exploitation dans un cadre judiciaire ». « Les forces de l'ordre ont mis fin à l'occupation du site “Tolbiac”, sous l'autorité du préfet de police. Partout l'État de droit sera rétabli », s'est félicité le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb sur Twitter. Mercredi, devant l'Assemblée nationale, il avait promis que l'ordre serait rétabli « partout » et « en particulier dans les facultés ».

« Un vrai capharnaüm »

L'intervention des forces de l'ordre avait été réclamée dès le 9 avril par Georges Haddad, président de l'université Paris-1 dont dépend Tolbiac, inquiet de la situation après la découverte de cocktails Molotov sur le site et des dégradations sur place. « J'ai du mal à le décrire [le site] tellement je suis consterné par l'état du centre, un vrai capharnaüm. La violence, la drogue, le sexe même. On me l'a dit, et je crois que c'est vrai, il se passe des choses qui sont indignes », avait récemment déclaré Georges Haddad sur CNews. La préfecture de police n'avait toutefois pas immédiatement donné suite à sa demande, invoquant une « appréciation technique ». Dimanche soir, lors de son interview télévisée sur BFM TV et Mediapart, Emmanuel Macron avait mis en avant la « particularité topographique » du site de Tolbiac pour justifier la prudence de la préfecture.
« C'est une tour et l'appréciation de ceux qui ont à faire respecter l'ordre, c'est que c'est presque plus dangereux [d'intervenir] que de ne pas intervenir », avait justifié le chef de l'État. Le syndicat UNI, classé à droite, avait, lui, déposé plusieurs recours en justice pour contraindre les forces de l'ordre à intervenir à Tolbiac. Jeudi, le tribunal administratif avait rejeté sa requête en jugeant qu'il appartenait au préfet de police de décider s'il y avait lieu « de faire intervenir les forces de l'ordre, et de définir le moment et les modalités de cette intervention ». Depuis plusieurs semaines, quatre universités sont totalement bloquées et une dizaine de sites (sur 400) perturbés pour protester contre la loi orientation et réussite des étudiants (ORE), accusée par ses détracteurs d'instaurer un système de « sélection » déguisée.
Le 9 avril, des CRS étaient également intervenus à la faculté de Nanterre, autre point chaud de la mobilisation, pour lever le blocage d'un bâtiment occupé. À Montpellier, le tribunal administratif a ordonné mercredi aux occupants de l'université Paul-Valéry, bloquée depuis la mi-février, de « libérer les lieux sans délai », mais les forces de l'ordre ne sont pas encore intervenues.
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Ces petits c..s se croyaient peut être en 1968 qu'ils n'ont d'ailleurs pas connu bien sûr, qu'ils laissent travailler ceux qui le veulent pour leurs examens, la liberté cela commence par cela !

Le gouvernement commence à faire preuve de fermeté, cela change du précédent du pleutre F.HOLLANDE l'indécis dégonflé !

Ce n'est pas à des poignées de cagoulés divers dangereux en plus à faire la loi dans notre pays le désordre et la violence n'a jamais apporté la paix et le progrès !

Le nouveau président MACRON  et son gouvernement a été élu pour le changement alors qu'il nettoie les écuries d'AUGIAS  avec efficacité et fermeté !

Car la France végète et glisse vers le fond depuis 30 ans alors bien sûr c’est dur de la remettre sur les rails (comme la SNCF pour arriver à l’heure avec ses trains sans mauvais jeu de mot !)

Jdeclef 20/04/2018 09h02

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