lundi 23 avril 2018

Les acteurs du tourisme en FRANCE sont comme les agriculteurs pour leurs récoltes ils devraient être plutôt inquiets des conditions et aléas climatiques à venir !


Grèves : les acteurs du tourisme inquiets pour leur saison d'été

Alors que la SNCF et Air France font grève, hôteliers et restaurateurs constatent un fléchissement de leur activité en avril et s'inquiètent pour cet été.


« Un coup d'arrêt à la bonne dynamique du début d'année dans l'hôtellerie » : c'est la première analyse après le début de la grève à la SNCF et à Air France menée par le cabinet d'études et de conseil MKG. Alors que les trois premiers mois de 2018 avaient montré une hausse de plus de deux points du taux d'occupation moyen par rapport à un an auparavant, « un ralentissement est clairement observé sur la première quinzaine d'avril », selon un communiqué du cabinet.
Depuis le début du mois, « les hôteliers français enregistrent de nombreuses annulations ou des reports liés aux différents épisodes de grève », note-t-il. Les plus fortes baisses de fréquentation correspondent aux jours de grève, avec une tendance « plus marquée en province ». MKG estime que « le mois d'avril devrait se terminer avec une fréquentation en net recul en province. En revanche, l'hôtellerie francilienne devrait afficher une fréquentation en progression par rapport à l'an dernier, mais en recul par rapport à l'excellent début d'année 2018 ».

Statu quo dans les réservations en juin

Les nouveaux arrêts de travail prévus lundi et mardi chez Air France et la SNCF ne seront pas les derniers. Les cheminots ont ainsi programmé des épisodes de grève jusqu'à fin juin, et le mouvement pourrait même être prolongé en juillet et août, selon Le Parisien. « Paris s'en sort mais la province souffre, et plus particulièrement la façade atlantique qui enregistre une baisse d'activité de l'ordre de 25 % » sur un an, observe Didier Chenet, président du groupement patronal de l'hôtellerie-restauration GNI.
À plus long terme, il s'inquiète des réservations de séjours pour juin, un mois traditionnellement très important dans le secteur. « Elles sont déjà en retrait par rapport à la même date l'an dernier, jusqu'à moins 15 % pour certains, en province et à Paris », déplore-t-il. Laurent Duc, président de la branche hôtellerie de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), évoque pour sa part une « perte d'activité [qui] atteint 10 % à 20 % selon les régions » et s'inquiète d'un « statu quo dans les réservations » pour mai et juin.
Le secteur de la restauration souffre lui aussi. « On enregistre des baisses jusqu'à moins 50 % les jours de grèves dans certains établissements parisiens du fait du télétravail et des journées plus courtes qui font sauter le restaurant à midi », note le GNI.
Un constat partagé par Stéphane Rosiers, gérant du restaurant du même nom à Biarritz (Pyrénées- Atlantiques). « L'activité est beaucoup moins bonne que l'an dernier à la même date, on a enregistré des annulations en raison des grèves », raconte-t-il à l'AFP, craignant également « des répercussions sur la saison estivale ».

Une aubaine pour les autres pays ?

À Vannes, dans le sud de la Bretagne, Dominique Lecomte constate que les ponts du 1er et du 8 mai « ne sont pas remplis » dans son hôtel de 12 chambres Le Bretagne, situé près de la gare SNCF. « L'an dernier, c'était le cas à cette époque », regrette-t-il auprès de l'AFP. « Et nous avons déjà eu des annulations pour cet été, c'est le cas d'une Japonaise qui vient de m'annuler ses deux nuits. » Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme, évoque « un risque que cette consommation touristique potentielle profite à d'autres pays ».
« Les enquêtes d'intention montrent que les Français veulent partir, qu'ils ont envie de soleil pour les vacances d'été. L'offre aérienne est conséquente et pas seulement sur les aéroports parisiens, elle existe aussi en province », prévient-il. René-Marc Chikli, président du syndicat des tour-opérateurs (Seto), craint lui que ces grèves découragent carrément les Français de partir en voyage, avec des « répercussions sur tous les acteurs ». Car « nous n'avons jamais eu de grèves combinées SNCF et Air France », relève-t-il.
Certains tirent néanmoins leur épingle du jeu : le géant hôtelier AccorHotels, fort de 1 578 hôtels en France, assure « ne pas voir de répercussion à ce stade sur l'activité », tant pour les taux d'occupation que pour les réservations.
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Car s’il ne fait pas toujours beau, même au printemps et été et ils peuvent en pâtirent pareil !

Comme les grèves SNCF, car cela, c'est aléatoire, et les touristes maintenant font leur réservations via internet à la dernière minute et pour de plus courtes périodes ou ailleurs !

La saison d'hiver a fait le bonheur des stations de skis cette année parce qu'il y a eu beaucoup de neige et jusqu'à maintenant tant mieux, mais beaucoup de vacanciers y sont allés aussi en voiture ou en cars!

C’est toujours les mêmes qui se plaignent et font du catastrophisme exagéré, c’est beaucoup plus gênant pour ceux qui utilisent les trains pour aller travailler chaque jour car ils n’ont pas le choix, alors il faut penser à eux ou les étudiants et lycéens pour aller passer leurs examens !

(Ceci à l’attention des syndicalistes SNSF bornés qui ne pensent qu’à eux !)

Les français ont un défaut, la culture du chacun pour soi et râler est une seconde nature, je ne déroge pas à cette règle, mais il faut avoir le courage de l’admettre !

Jdeclef 23/04/2018 16h33

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