Bois-d'Arcy : la prison lui rend son arme factice, il
retourne braquer
INFO LE POINT. L'administration pénitentiaire a restitué son
pistolet factice à un braqueur de 45 ans à sa sortie de détention. Il
a aussitôt récidivé.
Les
policiers de la sûreté départementale des Yvelines ont d'abord cru à un gros
mensonge. Avant de devoir se résoudre à admettre que le récit qui leur était
livré, aussi improbable soit-il, correspondait bien à la réalité.Un homme de 45 ans, très connu des services de police pour avoir été impliqué dans plus d'une vingtaine de braquages commis entre 1993 et 2017, a été interpellé à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 28 mars dernier, alors qu'il faisait l'objet d'un mandat de recherche pour de nouveaux vols à main armée commis à Versailles (Yvelines).
Semi-liberté
Au
cours de sa garde à vue, Alexandre C. a reconnu les faits reprochés, avant de
détailler son mode opératoire. « Cet homme a été placé sous le régime de
la semi-liberté au printemps 2017 alors qu'il finissait de purger une
peine de prison à la maison d'arrêt de Versailles, confie une source proche de
l'affaire. Ce régime particulier lui permettait de sortir de prison tous les
matins avant de réintégrer sa cellule en fin de journée. Mais, au lieu de
mettre à profit ce temps de liberté pour se réinsérer, il a récidivé. »Alexandre C. a ainsi reconnu avoir braqué une pharmacie, le 6 mai 2017, avec une arme de poing factice à Versailles juste avant de regagner la prison. Mais l'homme, décrit comme un toxicomane, ne s'est pas débarrassé de son pistolet et de son butin n'importe où. Il assure avoir tout simplement déposé son arme et l'argent volé dans un casier indi viduel de la maison d'arrêt de Versailles, réservé aux détenus soumis au régime de semi-liberté et ne faisant l'objet d'aucun contrôle de l'administration pénitentiaire...
Multirécidiviste
L'affaire
de ce braqueur devient encore plus invraisemblable après son interpellation,
le 23 mai 2017, après un vol à l'étalage du côté de Guyancourt
(Yvelines). « À ce moment-là, il a été mis fin au régime de semi-liberté
dont il bénéficiait et il a été incarcéré à la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy,
poursuit la même source. Il a été finalement libéré au mois de février dernier
et, là encore, il s'est passé quelque chose d'assez incompréhensible. » Au
moment de son interpellation, en mai 2017, Alexandre C. portait sur lui son
arme factice. Ce pistolet lui a, ensuite, été restitué au moment de sa sortie
de la prison de Bois-d'Arcy, le 17 février dernier...Le multirécidiviste n'a pas manqué de profiter de cette aubaine et a aussitôt recommencé à braquer. Le 20 février, au sein d'un magasin de l'enseigne Picard, puis dans une pharmacie, trois jours plus tard. Toujours à Versailles. « Et ça, ce ne sont que les faits que nous avons pu lui imputer, confie un haut fonctionnaire. On ne serait pas surpris de découvrir d'autres vols commis alors qu'il était en semi-liberté ou après sa libération au mois de février. »
Comparution
immédiate
Après
les aveux d'Alexandre C., les enquêteurs de la SD des Yvelines ont aussitôt
procédé à diverses vérifications qui leur ont permis de constater que le
braqueur disait vrai. « Son arme factice lui a bien été remise à sa sortie
de Bois-d'Arcy, ajoute la même source. Et des casiers individuels sont bien mis
à la disposition des personnes bénéficiant du régime de semi-liberté à la
prison de Versailles afin de leur permettre de déposer leurs effets personnels
avant de regagner leur cellule pour y passer la nuit. Ces casiers ne font
l'objet d'aucune vérification. »
Cette affaire devrait trouver son
épilogue le 19 mai prochain au tribunal de grande instance de
Versailles, où Alexandre C. sera jugé selon la procédure de comparution
immédiate.
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Après son interpellation,
le 23 mai 2017, il a été mis fin au régime de semi-liberté Alexandre
C. portait sur lui son arme factice. Ce pistolet lui a, ensuite, été restitué (on se demande pourquoi ?!
Au moment de sa sortie
de la prison de Bois-d'Arcy, le 17 février dernier... et il a
aussitôt recommencé à braquer. Le 20 février, au sein d'un magasin de
l'enseigne Picard, puis dans une pharmacie, trois jours plus tard. Toujours à
Versailles !
De la démence ou de la
provocation de ce braqueur, mais surtout une incompétence de la prison de BOIS
D’ARCY et de son personnel inconcevable et de sa tutelle le ministère de la
justice !
Des sanctions s’imposent
mais, pour les fonctionnaires seront-elles suivies d’effet ?!
jdeclef 22/04/2018
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