Ce qu'il faut retenir de l'intervention d'Emmanuel Macron
Le chef de l'État a été interrogé pendant une heure sur TF1. S'il a défendu sa méthode, il n'a pas fait de grandes annonces.
14 h 15
- Université : "Pas d'examens en chocolat"
Interrogé
sur les mouvements au sein des universités ou à Notre-Dame-des-Landes, Emmanuel
Macron s'est montré ferme. Il a promis de rétablir "l'ordre
républicain" dans la ZAD. Il a dénoncé "les professionnels du
désordre" au sein des universités, annonçant qu'il n'y aura "pas
d'examens en chocolat".
14 h 08
- Emmanuel Macron veut rassurer le monde rural
Emmanuel
Macron, décrié comme président des riches mais aussi comme celui des villes, a
donné sa propre typologie des zones géographiques françaises : « Une
France des métropoles », « qui réussit dans la
mondialisation » ; « À côté d'elle, une France des quartiers,
qui s'est un peu ghettoïsée » ; une France des villes périphérique,
« qui est inquiète et qui vit mal » - Emmanuel Macron prend
l'exemple des anciennes capitales de région, comme sa ville d'origine Amiens,
« C'est dur, Amiens... » ; et enfin « la France rurale qui
perd des habitants ... et aussi une France rurale qui gagne des
habitants », grâce notamment, selon lui, à la nouvelle agriculture bio, au
label AOP.Pour prouver qu'il n'oublie pas les zones rurales qui vont mal, Emmanuel Macron met l'accent sur les 5 000 classes qui vont ouvrir partout sur le territoire. « On créera plus de postes que l'on devrait », a-t-il même affirmé. Étonnamment, sur ce sujet, le chef de l'État n'a pas mentionné la grande politique de déploiement du haut débit internet, qui était au centre de la deuxième grande conférence nationale des territoires, en décembre à Cahors.
14 h 04
- Intéressement : le forfait social disparaît
Le
président fait une annonce sur la participation. Toutes les entreprises de
moins de 250 salariés n'auront plus de prélèvement (forfait social) à
payer lorsqu'elles distribueront de l'intéressement. "On parle de plus
de 10 millions de salariés", assure-t-il.
- Limitation de la vitesse sur la
route : "Si ça ne marche pas, on ne continuera pas"
"Au
premier juillet, pour deux ans, on va limiter sur ces routes (les plus
dangereuses, NDLR) la vitesse à 80 km/h", annonce Emmanuel
Macron. Une mesure très impopulaire. Il a cité en exemple la politique de
sécurité routière menée par Jacques Chirac à partir de 2002. "Durant ces
deux années, l'argent qui sera perçu (des contraventions, NDLR) sera
redistribué aux hôpitaux qui soignent les blessés de la route", promet le
chef de l'État. Emmanuel Macron s'engage également à rendre transparents les
résultats sur cette expérimentation à grande échelle. Promettant que si cela ne
marche pas, "on ne continuera pas".
13 h 56
- "Il y a des endroits où il y a des écoles qu'on doit fermer"
Le
président assume que certains établissements doivent fermer leurs portes, faute
d'élèves. "On s'engage pour le rural. On crée plus de postes qu'on ne
devrait (...), on n'abandonne pas les territoires ruraux, c'est pas vrai",
jure le président. Des classes sont ouvertes dans les milieux ruraux malgré la
baisse du nombre d'élèves dans ces zones. Il met en avant la fin de la
baisse des dotations de l'État aux collectivités, une première depuis
"huit ans". En 2018, les dotations sont gelées.
- "Les riches n'ont pas
besoin d'un président"
"Je
ne suis pas le président des riches. Je suis le président de tous les Français.
Les riches n'ont pas besoin d'un président. Ils se débrouillent très bien tout
seuls", affirme le chef de l'État, qui doit subir, depuis le début de son
mandat, la qualification de "président des riches", notamment de la
part de La France insoumise ou des syndicats.
13 h 46
- Quand Macron cajole les retraités
Cinq fois "merci". Questionné sur le sujet de la hausse de la CSG, qui touche avant tout les retraités qui ne profitent pas de la baisse des cotisations, le président de la République a remercié pas moins de cinq fois les "anciens" pour leur participation au redressement du pays. C'est d'ailleurs la première fois depuis le début de l'interview qu'il s'adresse directement à la population qu'il cible : "Je vous ai demandé un effort, et je vous en remercie", a-t-il répété. Pour légitimer cette mesure qu'il sait impopulaire dans cette catégorie de la population - au sein de laquelle sa popularité baisse de semaine en semaine -, Emmanuel Macron invoque comme souvent son projet présidentiel : "Cet effort, je l'ai annoncé lors de ma campagne", a-t-il asséné. À cet instant plus que dans tout autre, Emmanuel Macron se pose en chef qui prend ses responsabilités et demande, les yeux dans les yeux, aux retraités à participer au bien commun du reste de la société.
13 h 42
- "La dette, c'est ce qu'on va laisser à nos enfants"
Emmanuel
Macron repousse implicitement toute redistribution de la cagnotte fiscale, liée
à la baisse inattendue du déficit à 2,6 % en 2017, au nom du remboursement
de la dette. "Je ne vais pas dilapider les recettes", prévient-il.
- Supression de la taxe
d'habitation : "Je n'ai aucun regret"
Le
président assume sa mesure fiscale. Il la justifie en affirmant que la taxe
d'habitation est très injuste. Elle est calculée sur les valeurs locatives des
logements, qui n'a pas été révisée depuis des années.
13 h 33
- "C'est faux de dire qu'une commune perdra de l'argent"
Le
président demande aux retraités d'attendre la baisse de la taxe d'habitation
d'un tiers prévu pour 80 % des assujettis, qui devrait être ressentie
"au 1er novembre". Le président explique que l'État remboursera
à l'euro près la suppression de la taxe d'habitation pour les communes, comme
c'est déjà le cas pour un tiers de contribuables déjà exonérés.Pourtant, cette mesure donne des sueurs froides à Bercy !
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Pour l’instant il ne déroge rien à ce qu’il a dit pendant sa campagne présidentielle !
Avec un panel de mesures qui donnent le tournis pour troubler les esprits !
Cela bien sûr ne plait pas à tout le monde et surtout à ceux qui se disaient qu’il ne tiendrait pas ses promesses de reformer la France et en plus à marche forcée car le temps du quinquennat est court en fait et c’est dans les 1ers mois et années qu’il pourra faire ce qu’il veut !
A la différence de ses prédécesseurs bavards et même indécis lui n’a semble-t-il pas peur de l’avenir qu’il a décidé car il est jeune !
Exemple :
Cela ce confirme avec la SNCF ou il ne veut rien céder, du fait qu’il ne leur retire pas leurs avantages et leur statut pour les anciens cheminots, ni le fait que la Cie ferroviaire restera un service public d’état et que ce même état épongera cette dette au fil du temps, toute en finançant la modernisation et l’entretien de la Cie ferroviaire !
Quant aux zadistes « trublions » hors la loi il a confirmé leur évacuation manu militari pour respecter l’ordre républicain ce qu’une majorité de français plébiscitaient !
Alors il y aura toujours « les pisses vinaigres » qui diront qu’il n’a pas été élu avec une grande majorité peut-être, mais c’est le système qui est comme cela et a amené le FN au 2 eme tour, ce qui a réduit le choix par défaut et donc il a été élu car les branquignols de droite se sont plantés lamentablement et les insoumis, PS et écolos marginaux aussi !
Je suis âgé, mais le changement voulu, c’est maintenant et ça m’amuse, car je n’étais pas pro Macron, surtout qu’il m’a raboté ma retraite avec la CSG et en fin de vie, mais curieux de voir, ce à quoi les français ne croyaient pas d’ici 4 ans ?!
Jdeclef 12/04/2018 15h53
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