jeudi 19 avril 2018

Le gaulois MARTINEZ n'est pas VERCINGÉTORIX pour rassembler largement les grévistes et syndicats !


Coignard - CGT : la « convergence » du désespoir

La centrale est prête à souffler sur toutes les braises qui passent à sa portée pour fédérer les colères à son seul bénéfice. Au risque de l'isolement.


Cette phrase est extraordinaire. Elle mérite de devenir mythique : « Il y a un point commun entre une caissière à Carrefour et un pilote d'Air France, ce sont les problèmes de pouvoir d'achat », dit Philippe Martinez, mercredi 18 avril, sur Franceinfo, au micro de Jean Leymarie. Il faut la lire et la relire. L'entendre et la réentendre. D'un côté, moins de 2 000 euros par mois, de l'autre, plus de 10 000 euros mensuel. C'est une différence – parmi d'autres – qui ridiculise d'emblée ce concept vaseux de « point commun » entre les deux métiers.
Mais le patron de la CGT est prêt à toutes les surenchères et à tous les amalgames pour tenter d'enrayer la baisse d'audience et de légitimité qu'enregistre cet ancien monument de la contestation au fil des élections professionnelles. En 2017, cette centrale très « rouge » a dû céder la première place à la CFDT pour le nombre d'adhérents dans le secteur privé. Et, dans le public, elle est talonnée par des organisations plus radicales et moins fossilisées comme SUD-Rail. Ce que défend Philippe Martinez, ce n'est finalement rien d'autre que sa part de marché.

Isolement syndical

« Demain, dans les cortèges, il y aura les cheminots, les salariés d'EDF et, plus globalement de l'énergie et du gaz, des salariés de la métallurgie, des retraités, des étudiants, des professeurs. » Philippe Martinez oublie de mentionner que les retraités présents dans les cortèges qu'il sponsorise sont quasi exclusivement d'anciens camarades qui ont du mal à raccrocher, à l'image de Didier Le Reste, ancien secrétaire général des cheminots CGT. Cet ex-contrôleur a cessé son activité professionnelle il y a sept ans, à l'âge de 55 ans, mais il continue le combat comme président de la Convergence nationale rail. Sinon, à part les quelques catégories – dont aucune n'exerce dans le secteur privé – citées par Philippe Martinez, qui trouvera-t-on dans sa manifestation, censée matérialiser la jonction des mécontentements entre le public et le privé ? Personne.
Et surtout pas les représentants des autres centrales syndicales, qui ont décidé de ne pas s'associer à cette journée de protestation contre les réformes du gouvernement. La « convergence des luttes » rêvée par la CGT risque de faire long feu, si elle n'est même pas fondée sur l'unité syndicale.
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Son syndicat et lui-même sont rétrogrades et n'obtiennent pas l'assentiment d'une large majorité des français qui commencent à en avoir assez des grèves à répétition de cette SNCF depuis des décennies !

C'est logique, car il fait de la politique politicienne pas du syndicalisme et veut protéger sa place si lucrative pour faire tomber MACRON et son gouvernement, il fait un rêve éveillé !

Et en fait ce sert des agents SNCF et bien sur des clients voyageurs indirectement en ne leur permettant pas d'utiliser correctement ce service public par un anachronisme corporatiste d'une autre époque alors que la CIE ferroviaire a un besoin urgent d’être réformée !

Jdeclef 19/04/2018 13h12 LP

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