samedi 7 avril 2018

La CGT et SUD RAIL sont des syndicats bornés qui ne veulent pas perdent la face !


- SNCF : qu'est-ce qu'ils attendent pour négocier ?

Devant la fermeté du gouvernement, et la détermination des cheminots, que reste-t-il réellement à négocier, et qui détient ce pouvoir ?


Si l'on en croit le dernier sondage Odoxa pour Le Figaro, les Français, à 57 %, jugent la grève de la SNCF « injustifiée ». Mais ils sont 51 % à penser que « le gouvernement doit tout faire pour éviter cette grève, quitte à renoncer à certains points de la réforme ». Le fameux « et en même temps », cher à Emmanuel Macron, a encore frappé : les grévistes auraient donc tort, mais « en même temps », le gouvernement devrait leur donner (en partie) raison pour que cesse la grève.
Or, le Premier ministre Édouard Philippe l'a dit cette semaine : pas question de négocier, ni sur l'ouverture à la concurrence, ni sur la fin du recrutement au statut, pas plus que sur la transformation de la SNCF en société anonyme à capitaux publics. Si l'on ajoute que la ministre des Transports, Élisabeth Borne, a déjà fait des concessions sur le calendrier de l'ouverture à la concurrence, sur le renoncement aux ordonnances et, surtout, sur la portabilité des droits sociaux pour les cheminots qui seraient amenés à quitter la SNCF pour aller travailler dans d'autres sociétés privées, que reste-t-il au juste à négocier ? Deux sujets majeurs :
  • Une future convention collective de haut niveau en échange de la fin du statut des cheminots : la CFDT réclame notamment depuis longtemps la création d'une mutuelle complémentaire santé pour tous les cheminots. Elle coûterait 70 millions d'euros par an. C'est Bercy et Matignon qui décident. En réalité, le chef de l'État.

 « On est toujours le cheminot de quelqu'un » (Besancenot)

Voilà sans doute pourquoi certains syndicats ont l'impression, lorsqu'ils rencontrent Élisabeth Borne, que la négociation n'avance pas. Comment la ministre des Transports, qui n'a ni les cordons de la bourse, ni le final cut politique, pourrait-elle leur céder quoi que ce soit ? A fortiori au cours de réunions multilatérales où siègent à la fois des syndicats qui ont intégré la nécessité de l'ouverture à la concurrence (CFDT et UNSA) et d'autres qui ne veulent pas en entendre parler (CGT et Sud Rail) ?
Ce blocage, forcément provisoire, prouve à l'évidence que le gouvernement n'a pas seulement commis une erreur de pédagogie – ne pas avoir expliqué en quoi la SNCF ainsi réformée apportera une meilleure qualité de service aux usagers –, mais aussi une erreur de stratégie. Comme pour la réforme du Code du travail, sans doute fallait-il écouter plus tôt les syndicats dits réformistes pour mieux diviser le front de la contestation. À moins que l'exécutif n'ait en réalité souhaité ce bras de fer pour mieux légitimer son volontarisme réformiste.
Avec un risque cependant : plus le temps passe, plus les opposants à la réforme ont l'opportunité de faire accroire que, derrière la réforme de la SNCF, c'est l'ensemble du service public qui serait attaqué. Olivier Besancenot, expert es contestation sociale, l'a bien compris, qui déclarait cette semaine : « Dîtes-vous qu'on est toujours le cheminot de quelqu'un. » Moralité : le temps presse, pour les usagers comme pour l'exécutif.

C’est les français clients et utilisateurs qui ont le pouvoir à eux de le faire comprendre !

Car les syndicats et surtout leurs leaders, ils savaient pertinemment qu'étant donné qu'E.MACRON avait annoncé vouloir faire une réforme de la SNCF lors de sa campagne présidentielle, il n'allait pas négocier facilement ou à la marge à la rigueur!

Surtout de la part d'un MARTINEZ buté qui joue sa crédibilité en tant que leader de son syndicat qui veut regagner sa 1ere place dans les syndicats à l'approche de prochaines élections professionnelles !

Alors il se fiche totalement des clients voyageurs de la SNCF et même des salariés de la Cie !

C'est totalement irresponsable et montre ce que valent ces syndicats extrémistes et leurs leaders qui ne font que de la mauvaise politique contre les dirigeants de notre pays quel que soit leurs bords, qu'ils pratiquent depuis des décennies en lassant les français qu'ils prennent en otages pour tout et n'importe quoi !

Et de plus leur blocage stupide ne sortira pas la SNCF de l’ornière ou elle se trouve par une mauvaise gestion qui perdure depuis trop longtemps !

Avec une dette abyssale !

Alors qu'ils fassent attention, car les français lambda qui utilisent le train pour simplement aller travailler ne perdent leur calme on n'est plus en 1995 pour que cela dure trop longtemps cela suffit avec la SNCF dont les services se dégradent en plus leurs grèves à répétition chaque années car c'est encre un service public au service de nos concitoyens pas seulement pour partir en vacances d'été ou d’hiver par exemple !

Jdeclef 07/04/2018 15h42

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