jeudi 29 mars 2018

Depuis le temps que nos concitoyens demandent que l'on appelle ces terroristes islamiques par leur nom et les lieux où ils vivent sans faux fuyant de bien-pensant partisan du politiquement correct hypocrite ?!


Terrorisme : nommer l'ennemi !

Emmanuel Macron, pour la première fois, a dénoncé l'« islamisme souterrain », cet « ennemi insidieux » qui se déploie sur notre sol. Un immense progrès.

« Il faut toujours dire ce que l'on voit : surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit », écrit Charles Péguy dans Notre jeunesse. Emmanuel Macron, durant la campagne présidentielle, s'est déjà inspiré de cet écrivain qui rejetait la politique politicienne. Ce mercredi 28 mars, dans la cour des Invalides, il a, sans hésiter, nommé l'ennemi comme aucun président ne l'avait fait avant lui : « Ce ne sont pas seulement les organisations terroristes, les armées de Daech, les imams de haine et de mort que nous combattons. Ce que nous combattons, c'est aussi cet islamisme souterrain, qui progresse par les réseaux sociaux, qui accomplit son œuvre de manière invisible, qui agit clandestinement sur des esprits faibles ou instables, trahissant cela même dont il se réclame, qui, sur notre sol, endoctrine par proximité et corrompt au quotidien. C'est un ennemi insidieux, qui exige de chaque citoyen, de chacun d'entre nous, un regain de vigilance et de civisme. »
Au lendemain des attentats de novembre 2015, François Hollande s'en était tenu à des généralités devant les parlementaires réunis à Versailles : « Nous ne sommes pas engagés dans une guerre de civilisation parce que ces assassins n'en représentent aucune. » « Assassins » ? Non ! Terroristes islamistes !

Les ravages du « politiquement correct »

Ne pas nommer, au nom d'un improbable politiquement correct, afin de ne pas « stigmatiser », c'est entretenir la confusion, encourager les turpitudes du communautarisme et favoriser les extrêmes. Pendant longtemps en effet, à quelques exceptions près, dont celle de Manuel Valls, les discours officiels se sont contentés de dénoncer les « assassins » ou la « barbarie ». Mais de quoi cette barbarie est-elle le nom ? Tout le monde peut « voir ce qu'il voit », pour reprendre la formule de Péguy : des attentats terroristes, mais aussi des meurtres antisémites, commis par des islamistes. Comment les citoyens peuvent-ils se satisfaire de dirigeants incapables de dire ce qu'ils voient, ce que tout le monde voit ?
Serait-ce là le résultat, de la part des responsables politiques, d'un calcul clientéliste visant à ne pas fâcher une « communauté » prompte à dénoncer la « stigmatisation » ? Mais répondre à ces injonctions supposées, c'est accepter, voire officialiser, le communautarisme. C'est aussi favoriser les extrêmes qui n'ont pas leur langue dans leur poche. Ce même mercredi 28 mars, quand Marine Le Pen veut rejoindre le cortège de la marche blanche en mémoire de Mireille Knoll, l'octogénaire assassinée parce qu'elle était juive, elle déclare qu'elle a toute sa place dans cette manifestation puisqu'elle dénonce depuis longtemps « l'antisémitisme islamiste ». Désormais, elle n'a plus le monopole du franc-parler.
Dans ce domaine, il reste encore un effort à fournir de la part de Jean-Luc Mélenchon. Lui aussi contraint de quitter le cortège, à cause de quelques dizaines d'attardés qui l'ont bruyamment insulté, il a rendu hommage, devant micros et caméras, à « cette femme assassinée par les barbares ». Les barbares ! C'est, comme les « assassins », une formulation qui permet de ne pas nommer donc de ne pas voir. Un aveuglement désormais impossible.
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C’est un progrès qu'il faut souligner !

Le président fait preuve de courage en parole, plus que ses prédécesseurs pleutres ou timorés !

Mais pas en n’en restant que là, il faut que cela soit suivi d’actes efficaces et notamment dans les lieux connus supposés ou on peut les déloger et les trouver pour les empêcher de nuire en resserrant la législature habituelle (qui doit être d’exception contre les actes de pré terrorisme islamique !)

Car il vaut mieux anticiper, que subir et donc prévenir, plutôt que guérir ou se lamenter en regrettant la mort de héros ou de simples français lambda innocents !

Il y a encore trop de terrorisme islamique latent en France et après une fausse période de calme qui a pu faire baisser la garde de prudence liée à ce fléau à consonance religieuse, ainsi que parallèlement à cela un antisémitisme rampant mais toujours présent !

Le président l’a souligné à juste titre, il faut donc lutter avec force contre ces fléaux qui sont toujours trop présents et les violences liées à ceux-ci par une délinquance dont sont issus ces criminels !

Le constat (semble fait) par ce nouvel attentat de terrorisme islamique avéré, par un individu radicalisé, et certains de ses proches radicalisés soupçonnés être en accord avec celui-ci, il faut donc agir fermement avec les moyens adéquats qu’il faut encore renforcer pour la sécurité des français qui le réclament à juste titre !

Jdeclef 29/03/2018 12h21

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