Terrorisme : nommer l'ennemi !
Emmanuel Macron, pour la première fois, a dénoncé
l'« islamisme souterrain », cet « ennemi insidieux » qui se
déploie sur notre sol. Un immense progrès.
« Il
faut toujours dire ce que l'on voit : surtout, il faut toujours, ce qui
est plus difficile, voir ce que l'on voit », écrit Charles Péguy dans Notre jeunesse. Emmanuel Macron, durant
la campagne présidentielle, s'est déjà inspiré de cet écrivain qui rejetait la
politique politicienne. Ce mercredi 28 mars, dans la cour des
Invalides, il a, sans hésiter, nommé
l'ennemi comme aucun président ne l'avait fait avant lui : « Ce ne
sont pas seulement les organisations terroristes, les armées de Daech, les
imams de haine et de mort que nous combattons. Ce que nous combattons,
c'est aussi cet islamisme souterrain, qui progresse par les réseaux sociaux,
qui accomplit son œuvre de manière invisible, qui agit clandestinement sur des
esprits faibles ou instables, trahissant cela même dont il se réclame, qui, sur
notre sol, endoctrine par proximité et corrompt au quotidien. C'est un ennemi
insidieux, qui exige de chaque citoyen, de chacun d'entre nous, un regain de
vigilance et de civisme. »Au lendemain des attentats de novembre 2015, François Hollande s'en était tenu à des généralités devant les parlementaires réunis à Versailles : « Nous ne sommes pas engagés dans une guerre de civilisation parce que ces assassins n'en représentent aucune. » « Assassins » ? Non ! Terroristes islamistes !
Les
ravages du « politiquement correct »
Ne
pas nommer, au nom d'un improbable politiquement correct, afin de ne pas
« stigmatiser », c'est entretenir la confusion, encourager les
turpitudes du communautarisme et favoriser les extrêmes. Pendant longtemps en
effet, à quelques exceptions près, dont celle de Manuel Valls, les discours
officiels se sont contentés de dénoncer les « assassins » ou la
« barbarie ». Mais de quoi cette barbarie est-elle le nom ? Tout
le monde peut « voir ce qu'il voit », pour reprendre la formule de
Péguy : des attentats terroristes, mais aussi des meurtres antisémites,
commis par des islamistes. Comment les citoyens peuvent-ils se satisfaire de
dirigeants incapables de dire ce qu'ils voient, ce que tout le monde
voit ?Serait-ce là le résultat, de la part des responsables politiques, d'un calcul clientéliste visant à ne pas fâcher une « communauté » prompte à dénoncer la « stigmatisation » ? Mais répondre à ces injonctions supposées, c'est accepter, voire officialiser, le communautarisme. C'est aussi favoriser les extrêmes qui n'ont pas leur langue dans leur poche. Ce même mercredi 28 mars, quand Marine Le Pen veut rejoindre le cortège de la marche blanche en mémoire de Mireille Knoll, l'octogénaire assassinée parce qu'elle était juive, elle déclare qu'elle a toute sa place dans cette manifestation puisqu'elle dénonce depuis longtemps « l'antisémitisme islamiste ». Désormais, elle n'a plus le monopole du franc-parler.
Dans ce domaine, il reste encore un effort à fournir de la part de Jean-Luc Mélenchon. Lui aussi contraint de quitter le cortège, à cause de quelques dizaines d'attardés qui l'ont bruyamment insulté, il a rendu hommage, devant micros et caméras, à « cette femme assassinée par les barbares ». Les barbares ! C'est, comme les « assassins », une formulation qui permet de ne pas nommer donc de ne pas voir. Un aveuglement désormais impossible.
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C’est un progrès qu'il faut souligner !
Le président fait preuve de courage en parole, plus que ses prédécesseurs pleutres ou timorés !
Mais pas en n’en restant que là, il faut que cela soit suivi d’actes efficaces et notamment dans les lieux connus supposés ou on peut les déloger et les trouver pour les empêcher de nuire en resserrant la législature habituelle (qui doit être d’exception contre les actes de pré terrorisme islamique !)
Car il vaut mieux anticiper, que subir et donc prévenir, plutôt que guérir ou se lamenter en regrettant la mort de héros ou de simples français lambda innocents !
Il y a encore trop de terrorisme islamique latent en France et après une fausse période de calme qui a pu faire baisser la garde de prudence liée à ce fléau à consonance religieuse, ainsi que parallèlement à cela un antisémitisme rampant mais toujours présent !
Le président l’a souligné à juste titre, il faut donc lutter avec force contre ces fléaux qui sont toujours trop présents et les violences liées à ceux-ci par une délinquance dont sont issus ces criminels !
Le constat (semble fait) par ce nouvel attentat de terrorisme islamique avéré, par un individu radicalisé, et certains de ses proches radicalisés soupçonnés être en accord avec celui-ci, il faut donc agir fermement avec les moyens adéquats qu’il faut encore renforcer pour la sécurité des français qui le réclament à juste titre !
Jdeclef 29/03/2018 12h21
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