vendredi 30 mars 2018

L’U.E. n'a pas de quoi être fière et ne pas s’étonner que certains ne l’aime pas !


Massacre des Kurdes, Macron a-t-il du cœur ?

Au nom de la realpolitik, l'Europe, à l'exception d'Angela Merkel, ne condamne pas la liquidation des Kurdes syriens par l'armée turque.


Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? C'est la première question qui vient à l'esprit quand on observe la grande masse molle et flasque des gouvernants européens d'où aucune voix ou presque ne s'élève contre l'immense tragédie en cours : le massacre des Kurdes de Syrie par l'armée turque.
Qu'ont donc leurs panses de si lourd à digérer pour qu'ils dorment d'un sommeil de plomb devant l'infamie d'un génocide programmé ? Comme souvent, c'est Angela Merkel qui a sauvé – un peu tard – l'honneur du Vieux Monde en condamnant « de la manière la plus ferme » l'offensive « inacceptable » de la Turquie dans l'enclave kurde d'Afrine, où « des milliers et des milliers de civils sont réprimés, meurent ou sont forcés de fuir ».

Passons sur les autres dirigeants européens, y compris le nôtre, qui, à voix basse, avec un air de raseur de murs, se dit « préoccupé », c'est bien le moins. Ils auront été, avec constance, au-dessous de tout. Leur silence assourdissant vaut acceptation. Devant tant de cynisme et de pleutrerie, il ne reste plus, pour se consoler ou se remonter, qu'à se remémorer la superbe formule de Winston Churchill en 1938 après la signature des accords de Munich par son prédécesseur au 10, Downing Sreet, Neville Chamberlain, et l'homologue français de ce dernier, Édouard Daladier.
« Vous avez eu à choisir entre le déshonneur et la guerre, prophétisait Churchill. Vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre. » Force est de constater que nous assistons, ces temps-ci, face à la Turquie, à une chamberlainisation des esprits. Comparaison n'est pas raison mais comme les Munichois avaient abandonné les Tchèques à Hitler, nous laissons aujourd'hui tomber les Kurdes de Syrie, au nom de la realpolitik, après qu'ils ont bien servi dans notre combat contre l'État islamique, celui-ci ayant été soutenu en sous-main par le président turc Recep Tayyip Erdogan, notre faux allié.
Même s'il n'a pas donné son blanc-seing à cette opération de nettoyage ethnique, l'Occident a commis une haute trahison en se couchant devant le soi-disant nouveau sultan de l'Empire ottoman qui se croit maintenant autorisé à liquider les Kurdes de Syrie. Pensez ! Selon l'expression malheureuse de Macron reprenant mot à mot la logomachie erdoganienne, ces Kurdes constitueraient « un potentiel terroriste menaçant la frontière turque ». La bonne excuse ! Ils essaient seulement de vivre, excusez du peu, mais aux yeux du pouvoir turc, c'est déjà un crime. Obsessionnellement nationaliste, il ne supporte pas la proximité géographique, culturelle, des Kurdes de Syrie avec les Kurdes de Turquie qui représentent entre 16 et 20 % de la population de son pays. C'est pourquoi il chasse les premiers de leurs terres syriennes et les repousse toujours plus loin. Quand ils seront acculés dans leurs derniers retranchements, que fera-t-il des centaines de milliers d'entre eux qui, à l'heure actuelle, fuient l'armée turque en longues cohortes affolées ?
Erdogan est un maître chanteur de haut vol qui a certes de quoi nous faire peur. Membre de l'Otan, la Turquie héberge une base militaire américaine à laquelle les États-Unis tiennent comme à la prunelle de leurs yeux. D'où les affreuses contorsions d'Obama, puis de Trump, sur le dossier kurde. Ensuite, la Turquie reçoit des milliards de l'Union européenne pour retenir sur son territoire le flot des réfugiés syriens qu'elle menace de lâcher à tout moment.
Enfin, pour ne rien arranger, la Turquie disposera bientôt d'un troisième moyen de pression que nos dirigeants à courte vue n'ont pas encore perçu mais que leur couardise permet à Erdogan de mettre en place : quand son armée aura « remplacé » partout en Syrie les Kurdes par des islamistes, comme elle a commencé à le faire, elle pourra y établir des élevages de djihadistes qui viendront chez nous commettre des attentats pour nous rappeler à l'ordre si, pour notre grand malheur, nous ne marchons pas droit.
Nouveaux Munichois et islamo-gauchistes défendent une politique d'apaisement avec Erdogan pendant qu'il extermine sans vergogne les Kurdes de Syrie avec le concours des anciens de Daech. Contrairement à ce qu'ils prétendent, il ne s'agit pas de déclarer la guerre à la Turquie. Mais ne peut-on pas au moins lui parler vrai, fort, cru ? Appeler enfin un chat un chat ? Faire notre métier d'humain et ne plus se taire devant l'ignominie à l'œuvre ? Participer en première ligne au combat humanitaire ?

L'Occident a déjà fait preuve de la même lâcheté, il y a plus d'un siècle, lors du génocide arménien perpétré par la Turquie. Quand l'Histoire bégaie à ce point, elle est à vomir. Dans Le Cid, de Corneille, Don Diègue demande à son fils : « Rodrigue, as-tu du cœur ? » Si Emmanuel Macron en a, il n'a plus guère de temps pour nous le prouver.
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Macron fait une annonce de bla-bla de soutien pour montrer son désaccord  timide qui ne coûte rien (bien et mieux que rien) à l’exemple de cette diplomatie d'hypocrites fait par beaucoup de nos dirigeants qui nous gouvernent hélas !

Mais le pire de tous est JUNKER et sa real politik qui se met à dos la majorité des peuples démocratiques européens dont il a cure !

Et sans complexe appuie l'entrée de la TURQUIE dans l'union européenne de ce pays gouverné par un autocrate qui se prend pour un sultan de l'ancien empire Ottoman qui a nivelé la majorité des libertés dans son pays et transforme celui-ci en état islamique extrémiste !

Mon grand père est mort en 1915 en tant que militaire d'active pendant la grande guerre 14/18 au détroit des DARDANELLES justement contre les turcs allié des allemands, mais cela ne dit plus rien à personne sauf aux familles de ceux qui sont tombés dans cette région!

Je suis vieux et moi-même grand père aussi j’espère que je ne verrais pas cette entrée de cette Turquie dans l'U.E. et surtout de son président pour mes enfants et petits-enfants !

Il faut croire que nous sommes très mal gouvernés dans nos pays libres et démocratiques, car devenus pleutres de par nos dirigeants que nous élisons qui croient que certains pays anti démocratiques et rejetant les droits de l'homme, que d'autres appliquent déjà à minima puissent changer avec de tel pseudo dictateurs qui  emprisonnent tout ceux qu'ils leurs résistent, même simplement en parole !

Jdeclef 30/03/2018 14h21

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