dimanche 18 mars 2018

Les peuples préfèrent les dirigeants volontaristes montrant leur puissance !


Les Russes aux urnes, triomphe prévisible de Poutine

Les bureaux de vote ont ouvert en Russie, où Vladimir Poutine est crédité de 70 % d'intentions de vote. Il est assuré de remporter un quatrième mandat.

Les Russes ont commencé à se rendre aux urnes ce dimanche 18 mars pour une élection présidentielle qui devrait sacrer sans surprise le triomphe de Vladimir Poutine, crédité d'environ 70 % des intentions de vote en l'absence remarquée de son principal opposant. Une victoire de Vladimir Poutine le placerait aux commandes du pays jusqu'en 2024 et conforterait son statut d'homme fort et incontournable de la Russie, qu'il a fait revenir ces dernières années sur le devant de la scène internationale, au prix de tensions sans précédent avec les Occidentaux depuis la fin de la Guerre froide.
Plus de 107 millions d'électeurs sont appelés aux urnes dimanche à partir de 8 heures locales à travers le plus grand pays du monde. Compte tenu du décalage horaire, les bureaux de vote avaient ouvert à partir de samedi 17 mars au soir et dans la nuit en Sibérie et en Extrême-Orient. Loin devant ses adversaires, Vladimir Poutine, loué par les uns pour avoir ramené la stabilité après les dures années 1990 et vilipendé par les autres pour un net recul des libertés, a peu de souci à se faire.

Le boycott de Navalny

À 65 ans, il devrait remporter un quatrième mandat, plus de 18 ans après avoir été désigné comme successeur par le premier président russe, Boris Eltsine. Le candidat millionnaire du Parti communiste, Pavel Groudinine, est crédité de 7 % des voix et le troisième, l'ultranationaliste Vladimir Jirinovski, de 5 %, devant la journaliste libérale Ksénia Sobtchak (1-2 %), les quatre autres candidats se contentant de scores négligeables. Le principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, a lui été exclu de la course après avoir été déclaré inéligible par la Commission électorale en raison d'une condamnation judiciaire pour détournement de fonds, qu'il dénonce comme orchestrée par le pouvoir.
Jouissant d'une fidèle base de soutiens dans tout le pays, Alexeï Navalny a appelé au boycott de l'élection et dépêché des observateurs dans les bureaux de vote. Faute de suspense et vu les appels au boycott, le principal objectif du Kremlin pendant cette campagne atone aura été de convaincre les électeurs de se déplacer, notamment la « génération Poutine », ces jeunes qui votent pour la première fois et n'ont connu que Vladimir Poutine au pouvoir. Le Kremlin a donc tout fait pour que la participation, seul véritable baromètre de ce scrutin, soit aussi forte que possible dimanche, menant une campagne massive d'information et d'incitation au vote, facilitant le vote hors du lieu de résidence mais aussi, selon des médias, en faisant pression sur les fonctionnaires ou les étudiants pour aller aux urnes.

Tensions Est-Ouest

La dernière semaine de campagne a été marquée par un regain de tension entre Moscou et les Occidentaux en raison de l'empoisonnement en Angleterre d'un ex-agent double russe, à l'origine d'expulsions de diplomates réciproques entre la Russie et le Royaume-Uni. Les démentis, échanges d'accusations et menaces de représailles réciproques qui ont rythmé la semaine résument un mandat marqué par le retour en force de la Russie sur la scène internationale, mais aussi par l'installation d'un climat de quasi Guerre froide sur fond de conflit syrien, d'annexion de la Crimée et d'insurrection pro-russe dans l'est de l'Ukraine. Et Moscou n'a même pas attendu que l'élection présidentielle soit passée pour annoncer samedi l'expulsion prochaine de 23 diplomates britanniques, en rétorsion aux mesures de Londres.
Symboliquement, le scrutin se tient quatre ans jour pour jour après la ratification du rattachement de la péninsule ukrainienne de Crimée à la Russie, décidé à l'issue d'un référendum jugé illégal par Kiev et les Occidentaux. En représailles à la tenue de la présidentielle en Crimée, Kiev a décidé de bloquer le vote des électeurs russes résidant en Ukraine.
Si l'empoisonnement en Grande-Bretagne de Sergueï Skripal et sa fille a peu de chances d'influer sur le vote des Russes, habitués aux accusations occidentales contre Moscou, il risque de donner le ton du prochain mandat de Vladimir Poutine, son dernier, selon une Constitution qu'il a promis de ne pas toucher. Le président russe n'a quasiment pas fait campagne, se contentant de deux participations de deux minutes chacune lors de concerts de soutien et snobant les débats télévisés. Il s'est surtout illustré par un discours très musclé devant le Parlement pendant lequel il a longuement vanté les nouveaux missiles « invincibles » de l'armée russe développés en réaction aux projets de bouclier antimissile, sommant les Occidentaux d'« écouter » enfin la Russie.
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Car ils se sentent protégés dans un monde de plus en plus instable même si ce type de dirigeant rogne sur leur liberté élémentaire !

Il n’y a qu’à interroger le peuple russe dont certains sont même nostalgiques de l’ex URSS ?!

D’ailleurs pourtant ils ont subi une dictature de fer stalinienne que certains ne regrette même pas avec un communisme qui leur apportait tout sauf la liberté qui ne semblait pas être primordiale pour eux !

Et l’on voit l’évolution vers des dictatures ou démocratures dans d’autres pays comme la TURQUIE par exemple avec ERDOGAN !

Et les dictateurs perdurent et se renforcent !

Beaucoup de peuples ont besoin d’être plus encadrés et dirigés avec rigidité pour manger à leur faim et être bien protégé en sécurité !

La montée des extrêmes droites en Europe en est un signe et la montée de l’immigration galopante et du terrorisme islamique n’arrange pas cette évolution pernicieuse !

Jdeclef 18/03/2018 09h46 LP

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