vendredi 23 mars 2018

Une journée de grève ne représente pas un succès pour la SNCF c'est trop peu?!


Réforme de la fonction publique et de la SNCF : pari réussi pour les manifestants ?

Premier test pour les syndicats et le gouvernement ! Les fonctionnaires et les cheminots se sont mobilisés dans toute la France. Comme toujours, les chiffres diffèrent.


Ce qu'il faut retenir :
- Quelque 198 000 personnes ont manifesté dans toute la France selon un décompte de l'AFP, à partir des chiffres fournis par la police, dont 49 000 à Paris (32 500 pour les fonctionnaires, 16 500 pour les cheminots). Le ministère de l'Intérieur évoque 323 000 manifestants en France, selon l'Intérieur ;
- Un premier décompte de la CGT faisait état de son côté de 500 000 personnes dans toute la France. À Paris, la CGT a recensé plus de 25 000 personnes dans la manifestation des cheminots, partie vers 14 h 30 de la gare de l'Est et quelque 40 000 dans celle des fonctionnaires, partie de Bercy. Les deux cortèges ont convergé vers 16 h 30 place de la Bastille.
- « Ces manifestations convergentes, c'est l'expression d'un besoin de service public de qualité dans tout le territoire », a déclaré Philippe Martinez, le patron de la CGT qui a fait un passage dans les deux manifestations. « C'est le moment d'un bras de fer qui va être dur pour tout le monde », avait prévenu un peu plus tôt Jean-Luc Mélenchon sur BFM TV, prévenant le président de la République : « Macron, ça va péter. »
- Des jeunes, parfois cagoulés, se sont livrés à des dégradations et ont lancé des projectiles sur les policiers, qui ont répliqué en usant d'un canon à eau et de gaz lacrymogènes, dans le cortège parisien. À Nantes également, des échauffourées ont eu lieu entre jeunes et policiers et à Bordeaux, la préfecture a signalé quelques dégradations.

18 h 23 - Un collectif des médias évoque 47 800 manifestants à Paris

      Innovation dans cette manifestation : un collectif de médias s'est donné comme objectif de chiffrer le nombre de personnes participant aux rassemblements parisiens. Des chiffres qui viennent s'ajouter à ceux fournis par la police et les syndicats. Selon ce collectif, dont le comptage a été réalisé par le cabinet Occurrence, la manifestation parisienne pour la défense de la fonction publique à l'appel de neuf syndicats a rassemblé jeudi 34 700 personnes, auxquelles il faut ajouter 13 100 personnes pour la manifestation des cheminots. En tout, ce sont 47 800 personnes qui ont défilé dans Paris. La police avançait le chiffre de 49 000 personnes et la CGT 65 000 (40 000 pour les fonctionnaires et 25 000 pour les cheminots).      

18 h 10 - Près de 200 000 manifestants en France, selon la police

      Quelque 198 000 personnes ont manifesté dans toute la France selon un décompte de l'AFP, à partir des chiffres fournis par la police, dont 49 000 à Paris (32 500 pour les fonctionnaires, 16 500 pour les cheminots). Un premier décompte de la CGT faisait état de son côté de 400 000 personnes dans toute la France.      

17 h 30 - Paris : 49 000 manifestants selon la police

      16 500 personnes ont défilé dans le cortège des cheminots à Paris, selon la préfecture de police de la capitale. Toujours selon la préfecture, les deux manifestations qui ont eu lieu à Paris jeudi ont réuni 49 000 participants.      

17 h 06 - Au cœur de la manifestation parisienne

16 h 50 - Benoît Hamon : "Si ce mouvement échoue, des gares fermeront"

      L'ancien candidat socialiste à la présidentielle était présent dans le cortège de la manifestation parisienne. Il a fait part de son inquiétude sur l'avenir du transport ferroviaire au micro de BFM TV : "Si ce mouvement échoue, demain des gares fermeront. [...] Jusqu'à présent, la SNCF finançait les lignes non rentables par les lignes rentables. Demain, ce sera fini. En conséquence de quoi, on aura des lignes de chemin de fer qui fermeront.

16 h 36 - La guerre des chiffres commence

      Plus de 100 000 personnes ont défilé jeudi en France, selon un décompte de l'AFP à partir des chiffres fournis par la police, des lycées étaient bloqués, des écoles fermées, le trafic SNCF "très perturbé" pour défendre le statut des fonctionnaires et des cheminots et un service public de qualité, face à un gouvernement déterminé à réformer. La CGT avance d'autres chiffres : 40 000 manifestants à Paris, 400 000 en France, selon Jean-Marc Canon, secrétaire général de la CGT-Fonction publique. Le responsable syndical a précisé qu'il manquait encore les chiffres dans une soixantaine de villes.      

16 h 25 - Armelle, professeur des écoles : "Des conditions d'enseignement dégradées"

16 h 12 - Quels enjeux pour les retraités ?

      Alors que des retraités ont rejoint les cortèges défilant aujourd'hui dans les grandes villes de France, François Lenglet est revenu sur les raisons de leur colère et la ligne directrice suivie par Emmanuel Macron sur ce sujet épineux depuis son élection.      

16 h 04 - Paris : visés par des projectiles, les policiers répliquent au canon à eau

      Des jeunes cagoulés se sont livrés à des dégradations et ont lancé des projectiles sur les policiers, qui ont répliqué en utilisant un canon à eau et des gaz lacrymogènes, durant la manifestation des cheminots à Paris. Sur le parcours de cette manifestation partie de la gare de l'Est, des jeunes ont brisé la vitrine d'une agence de l'assureur AXA dans le 11e arrondissement. Trois manifestants au visage masqué ont alors pénétré dans l'agence et cassé les ordinateurs à coups de marteau. Vers 16 heures, après avoir tiré des gaz lacrymogènes à de nombreuses reprises pour riposter aux jets de pierres et de bouteilles lancées sur eux, les policiers ont recouru à un lanceur d'eau pour disperser les jeunes dans ce secteur, qui entonnaient des slogans anticapitalistes. Une agence Société générale a aussi eu ses vitres endommagées et une de LCL a été saccagée. Selon la préfecture de police, un véhicule a par ailleurs été incendié.

15 h 58 - Olivier Faure et les socialistes sifflés par les cheminots

      Les cadres socialistes, et en particulier leur futur premier secrétaire Olivier Faure, ont été abondamment sifflés lors de la manifestation des cheminots à Paris. "PS-Medef, même combat", "Traîtres", "Vous n'avez pas honte de venir ici !", "La loi travail, c'est vous" : Olivier Faure a essuyé pendant plusieurs minutes sifflets et quolibets en longeant, environné de journalistes, les groupes de manifestants, comme l'a constaté l'AFP.      

15 h 48 - Aurélie, infirmière : "J'en ai marre de travailler comme ça"

15 h 26 - Transilien : il y aura bien des dédommagements d'usagers

      La SNCF a confirmé qu'elle procéderait bien à des remboursements pour les usagers du Transilien qui ont eu moins de 33 % de trains en heures de pointe sur leur ligne. "Transilien fera un bilan en fin de grève et donnera les modalités de dédommagement pour les clients ayant un abonnement valide durant la période de grève", a expliqué la compagnie ferroviaire au Parisien.      

15 h 11 - Cheminots : plus de 25 000 manifestants selon la CGT

      La manifestation nationale des cheminots, qui défilait jeudi de la gare de l'Est vers Bastille à Paris contre la réforme de la SNCF voulue par le gouvernement, réunissait "plus de 25 000 personnes", a annoncé Cédric Robert, porte-parole de la CGT-Cheminots.      

15 h 00 - Pour Mélenchon, "Macron, ça va péter"

      Le leader de La France insoumise a décidé de joindre le geste à la parole dans le cortège pour illustrer son opposition à la politique du gouvernement. "C'est le moment d'un bras de fer qui va être dur pour tout le monde", a prévenu Jean-Luc Mélenchon sur BFM TV.
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Si les grèves d'usures suivantes tous les 3 jours jusqu'en juin comme c'est prévu par les syndicats se poursuive sans baisse de rythme, alors on pourra peut-être parler d'un succès ?!

Et encore il faudrait que le gouvernement et E.MACRON soit ferme et ne lâche rien sur la transformation de la CIE ferroviaire, ce qui serait étonnant de la part de ce nouveau président assez droit dans ses bottes comme d'autres avant lui, car il sera là encore pour 4 ans !

Et ce n'est pas homme à lâcher l'éponge comme son prédécesseur pleutre !

Sans oublier les français qui devront les subir ces grèves et aussi une union des syndicats sans faille ni faiblesse !

Sans compter que le gouvernement peut lâcher des miettes pour calmer le jeu comme pour les retraités à la marge !

Et surtout s’il y a des manifestations qui dégénèrent en violence de la part de casseurs, car les français n'aiment pas ça !

Jdeclef 23/03/2018 16h03 LP

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