Washington accuse Moscou de cyberattaques
Avec ces cyberattaques, les Russes seraient parvenues à
accéder aux systèmes de contrôle de certaines infrastructures ultra-sensibles
aux États-Unis.
Le ton continue de monter entre Washington et Moscou. Pour la
première fois, le gouvernement américain accuse directement le gouvernement
russe d'être derrière des cyberattaques qui sont parvenues à accéder aux
systèmes de contrôle de certaines infrastructures ultra-sensibles aux États-Unis, comme des
centrales nucléaires ou de distribution d'eau. « Depuis au moins mars
2016, des acteurs informatiques du gouvernement russe (...) ont ciblé des
organismes du gouvernement et de nombreux secteurs américains d'infrastructures
essentielles, dont l'énergie, le nucléaire, des installations commerciales,
l'eau, l'aviation et des points sensibles du secteur manufacturier »,
peut-on lire dans un rapport technique élaboré par les experts en cybersécurité
du ministère américain de la Sécurité intérieure (DHS), publié jeudi.Cette publication a coïncidé avec l'annonce par l'administration Trump d'une série de sanctions contre des individus et des entités russes en réponse à l'ingérence de Moscou dans l'élection présidentielle américaine de 2016 et à plusieurs cyberattaques. Au total, 19 individus, dont l'homme d'affaires Evgueni Prigojine, proche du Kremlin, sont visés par ces sanctions. Cinq entités sont également ciblées, parmi lesquelles le FSB (service de renseignements intérieurs) et le GRU (services secrets de l'armée russe).
« Des
mesures de représailles »
Moscou,
qui a toujours contesté toute ingérence, a immédiatement promis, par la voix du
vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, « des mesures
de représailles ». Selon le DHS et la police fédérale FBI, les hackers
russes ont ciblé deux groupes : les opérateurs de ces infrastructures
eux-mêmes, mais aussi des cibles périphériques, comme des sous-traitants,
dotées de réseaux moins sécurisés et pouvant donc offrir une porte d'accès plus
aisée. Les hackers disposaient d'une ample gamme de méthodes pour pénétrer les
réseaux ciblés, toujours selon les enquêteurs.Le ministère de la Sécurité intérieure n'a pas précisé quelles cibles avaient été visées, mais affirme que les Russes sont parvenus à surveiller certains systèmes de contrôle, à y installer leurs propres logiciels, à relever les identifiants des utilisateurs autorisés, à suivre les communications et même à créer des comptes d'administrateurs afin de pouvoir opérer eux-mêmes ces systèmes. Depuis 2016, le gouvernement américain met en garde les opérateurs d'infrastructures (producteurs et distributeurs d'électricité, réseaux d'eau potable...) contre des tentatives de piratage venues de l'extérieur.
Les cyberattaques ont coûté aux États-Unis entre 57 et 109 milliards de dollars en 2016, selon un rapport de la Maison-Blanche publié en janvier, qui pointait surtout du doigt les hackers venant de Russie, de Chine, d'Iran et de Corée du Nord.
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Depuis l'après-guerre mondiale et la guerre froide qui a suivi ces deux grands pays s'espionne à tout va et maintenant avec le net et l'escalade de l'informatique de pointe ce menace régulièrement !
Avec Un POUTINE ex agent du KGB (service secret russe ou URSS bien connu) et une nostalgie de son président plébiscité par son peuple qui sera réélu sans problème qui veut redevenir le TZAR de l'ancien empire RUSSE !
C'est deux puissances vont continuer leur antagonisme qui est devenu avec le temps une mauvaise habitude et avec un président US TRUMP excessif déjanté et menteur comme un arracheur de dent et protectionnisme exacerbé cela ne s'arrangera pas !
Ce que peuvent faire deux dirigeants possédant des armes nucléaires qui peuvent détruire le monde tout çà par des égos démesurés est dangereux pour la paix du monde çà c'est le plus préoccupant !
Jdeclef 18/03/2018 09h25 LP
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