vendredi 23 mars 2018

Pour la façon de se défendre à la télé sur TF1 N.SARKOZY on peut lui faire confiance, il est rodé à ce genre d'exercice !


Financement libyen : ce qu'il faut retenir de la prestation de Sarkozy

Interrogé sur TF1, l'ex-président de la République, mis en examen mercredi, a déclaré qu'il « n'y avait aucun nouvel élément » contre lui.


Nicolas Sarkozy s'est défendu avec vigueur jeudi soir sur TF1, promettant de « faire triompher [son] honneur », victime de « l'ignominie » de la « bande de Kadhafi » et de Mediapart, au lendemain de sa mise en examen dans l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007. « Je veux dire la profondeur de mon indignation », a commencé Nicolas Sarkozy. « Je dois aux Français la vérité, je n'ai jamais trahi leur confiance », a-t-il déclaré. « Aucun élément nouveau n'a été produit [contre lui, NDLR] », a expliqué l'ancien président de la République. « Je n'avais [jusqu'alors] connaissance d'aucun élément puisque je n'avais pas accès au dossier », a-t-il expliqué. Il a assuré avoir répondu aux questions des enquêteurs « sans être jamais à un moment en difficulté ».
Nicolas Sarkozy s'en est pris à plusieurs reprises à Mediapart, au courant de sa garde à vue « un quart d'heure » après le début de celle-ci. « Quel est le candidat qui n'a jamais vu sa campagne et le financement mis au laser comme moi ? » a-t-il demandé. L'ancien chef de l'État a aussi visé Edwy Plenel et ses « amis peu recommandables », citant Tariq Ramadan.

« Une bande d'assassins »

« Il n'y a que la haine, la boue, la médiocrité, la calomnie », s'est emporté Nicolas Sarkozy, visiblement affecté, accusant « la bande Kadhafi, une bande d'assassins » de « [l'agonir] d'injures et de calomnies ». Il est revenu sur les accusations d'ex-dignitaires du régime, qualifiés de « bande d'assassins et d'escrocs » : « Je pourfendrai cette bande, je défendrai mon honneur, je n'ai pas l'intention de céder un centimètre de terrain à cette bande. »
Sur Ziad Takieddine, l'ex-chef de l'État reconnaît l'avoir rencontré à deux reprises, confirmant nos informations : « une fois en 2002 et une fois en 2003 ». « Entre 2004 et aujourd'hui, je ne l'ai jamais revu », assure-t-il. Nicolas Sarkozy accuse l'homme d'affaires, un « malfaiteur », d'avoir menti à plusieurs reprises, et il se fait fort de produire les preuves qu'il faut. Ziad Takieddine est « un intermédiaire sulfureux, qui a fait de la prison, a pillé l'État libyen [et] a été biberonné à l'argent de Kadhafi », a lancé l'ex-chef de l'État sur TF1. Ziad Takieddine a assuré lui avoir remis en mains propres une valise d'argent « autour du 27 janvier » 2007. « J'ai la preuve que le 27 janvier je n'étais pas à Paris, j'étais en Avignon », tout comme les jours avant et après cette date.
Autre mensonge, d'après Nicolas Sarkozy, l'homme d'affaires dit avoir rencontré Claude Guéant « dans son bureau au premier étage du ministère de l'Intérieur ». Or, le bureau du directeur de cabinet « est au rez-de-chaussée ». Ziad Takieddine est lui-même mis en examen dans cette enquête.

« La France, ça ne sera jamais fini »

« Je pourfendrai cette bande, je ferai triompher mon honneur », même si cela doit prendre « un an, cinq ans, dix ans ». « C'est la France, c'est la fonction » de chef de l'État qui est attaquée, a-t-il lancé. « La politique, c'est fini ; mais la France, ça ne sera jamais fini », a déclaré Nicolas Sarkozy.
Mercredi dans la soirée, après presque deux jours de garde à vue, il a été mis en examen pour « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et « recel de fonds publics libyens ». D'après son contrôle judiciaire, Nicolas Sarkozy n'a pas le droit de se rendre dans quatre pays, dont la Libye, ni de rencontrer neuf protagonistes, dont deux très proches, Claude Guéant et Brice Hortefeux, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.
LIRE aussi Financement libyen : pourquoi Sarkozy a-t-il été placé en garde à vue ?

Dossier tentaculaire

Dans ce dossier tentaculaire, les magistrats du pôle financier s'intéressent à des flux financiers impliquant des protagonistes liés au régime de l'ancien dictateur libyen Muammar Kadhafi. D'anciens dignitaires de Tripoli et l'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine ont évoqué la thèse de versements au profit de la campagne de Nicolas Sarkozy. D'autres responsables de ce pays les ont démentis. L'ancien chef de l'État a toujours rejeté ces accusations .
Cette affaire n'est pas la seule dans laquelle Nicolas Sarkozy est mis en cause. Il a été renvoyé en correctionnelle en février 2017 par le même juge Serge Tournaire pour financement illégal de campagne électorale, mais cette fois pour la présidentielle de 2012. Il a fait appel. Il est aussi menacé d'un procès dans l'affaire dite « des écoutes ». Il est suspecté d'avoir tenté d'obtenir d'un magistrat à la Cour de cassation, Gilbert Azibert, des informations le concernant couvertes par le secret.
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Il est le champion des discours bien structurés et grand parleur pour noyer le poisson pour instituer le doute de ceux qui l'écoutent ou le regarde !

En se posant en victime d’une éventuelle calomnie de ce qu’il appelle le clan KADHAFI dont certains sont morts comme le principal intéressé ou disparu !

Dans les multiples affaires ou il a été cité ou mises en examen voire ayant obtenu un non-lieu ?!

A chaque fois toujours le même leitmotiv, il n’était pas au courant, n’a rien vu n’était pas là etc…

Néanmoins l’accumulation d’affaires douteuses ne sont pas arrivées par hasard et si il y a été mêlé directement ou indirectement !

Car certaines sont anciennes du fait de la lenteur d’une justice protégeant trop nos élus et politiciens et puis lui aussi  « à un clan » qui gravite autour de lui pas toujours net qui ont été déjà mis en examen pour certains et condamner inutile de citer leurs noms de ses amis, il en a parlé lui-même !

Donc peut-être qu’il passera encore entre les gouttes, mais s’en ne sera pas fini car il y a d’autres affaires à juger ou il est impliqué !

Et de s’être moqué de cette justice et sa réflexion sur« ses petits pois qui ne sont pas forcément rouges » comme il l’a dit ne peut arranger son cas !

Alors laissons là passer notre justice, hélas souvent laxiste, mais qui ne le lâchera pas !

Pour un ex président parmi ceux que l'on a eu dans cette V eme république on n'a jamais vu cela, c'est inconcevable !


Jdeclef 23/03/2018 08h25 LP


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