mercredi 7 mars 2018

Le PS est en pleine déconfiture, mais ne semble pas s'en rendre compte ?


PS : qui veut être capitaine du « Titanic » ?

Navire en perdition, sans point d'ancrage ni boussole, le parti est convoité par quatre candidats. Tous les officiers sont aux abris. Et les passagers ?

Ça pourrait être le jeu télévisé et radiophonique du jour, une sorte de Qui veut gagner des millions ? à l'envers, une « perdante » charitablement organisée par LCI, RTL et Le Figaro. Mais non, c'est du sérieux. C'est le débat entre les quatre prétendants au poste de premier secrétaire du Parti socialiste : Stéphane Le Foll, le disciple de François Hollande qui fut ministre sans discontinuer entre 2012 et 2017 après avoir été directeur de cabinet de son mentor pendant plus de dix ans quand celui-ci était à la tête du parti ; Olivier Faure, le patron du groupe à l'Assemblée nationale, donné favori parce qu'il bénéficie de nombreux soutiens en interne – mais que vaut l'« interne », désormais, dans un mouvement sans domicile fixe ? ; Luc Carvounas, ancien fidèle de Manuel Valls rallié à Benoît Hamon et qui ne veut pas croire au concept de deux gauches « irréconciliables » ; Emmanuel Maurel, enfin, l'ancien frondeur assagi.
Leur problème, c'est d'être écoutés, d'être entendus alors que les adhérents, ou ce qu'il en reste, doivent se prononcer avant le congrès d'Aubervilliers, les 7 et 8 avril. Officiellement, ils sont 102 000 électeurs, mais ce serait un miracle si seulement la moitié d'entre eux se donnait la peine de voter.
Financièrement essoré par ses échecs électoraux, le Parti socialiste, en effet, est symboliquement effacé de l'inconscient politique national. Huit Français sur dix assurent qu'ils ne peuvent pas se prononcer sur les quatre personnalités en lice pour la bonne paraison qu'ils ne les connaissent pas ou sont incapables de cerner leur profil et encore moins leur programme. Un sur deux considère que le PS n'est pas clair sur le bilan de François Hollande, considéré comme mauvais par deux personnes sur trois. 77 % d'entre eux ont une mauvaise image de cette formation politique, qui arrive en dixième position, derrière tous ses concurrents à l'exception… du Parti communiste.

Naufrage annoncé

On aurait pu croire, il y a encore quelques jours, que les quatre courageux postulants pourraient bénéficier de deux vents porteurs : d'une part, la politique menée par Emmanuel Macron, trop libérale aux yeux de certains de leurs électeurs, entre la suppression de l'ISF et la réforme de la SNCF ; d'autre part, le comportement foutraque de Jean-Luc Mélenchon, enferré dans ses anathèmes contre « le parti des médias » et autres moulins à vent.
Mais rien n'y fait. Le silence assourdissant des socialistes les plus célèbres, aux abris dans leur camp retranché, comme Anne Hidalgo à Paris, ou dans leur nouvelle vie professionnelle, tel Bernard Cazeneuve, devenu avocat, ne risque pas de réveiller les consciences. Et les échecs répétés de la social-démocratie, partout en Europe, donnent à ce naufrage annoncé un air de fatalité.
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Au vue de la candidature des 4 candidats, cela ne ressemble pas à une renaissance d’un nouveau parti socialiste, mais ressemble bien à l’ancien :

A l’image par exemple de LE FOLL inféodé à l’ancien président de la république F.HOLLANDE qui a lâché celui-ci sans combattre !

On ne sait pas ce qu’en pensent les militants, enfin ceux qui restent et y croient car actuellement le PS est sourd et surtout muet !

Ceci étant la désignation du nouveau secrétaire du PS qui ne semble pas nouveau, surtout si c’est S.LE FOLL qui est élu !

Car reprendre les mêmes les français ont bien montrés qu’ils n’en voulaient plus ?!
A suivre sans trop de surprise…

Jdeclef 07/03/2018 13h10

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