Prison de Colmar : les deux évadés arrêtés à Roubaix
Les deux hommes avaient percé le plafond de leur cellule et
s'étaient échappés par les toits de la maison d'arrêt de Colmar dans la nuit de
dimanche à lundi.
Ils n'ont pas été dans la nature
bien longtemps. Les deux détenus de la maison d'arrêt de Colmar qui s'étaient évadés
dans la nuit du dimanche au lundi 30 juillet ont été arrêtés
vers 17 h 30 ce mardi à Roubaix (Nord) par les enquêteurs
de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), a-t-on appris de
source proche du dossier. Le duo, originaire de pays de l'Est et condamné pour
des faits de vol en réunion, s'était fait la belle après avoir percé le plafond
de sa cellule et s'être évadé par les toits de cette prison particulièrement
vétuste.« Les deux évadés ont été interpellés avec deux complices à Roubaix en fin d'après-midi », a indiqué à l'Agence France-Presse Christian de Rocquigny du Fayel, procureur de la République de Colmar (Haut-Rhin). Les fugitifs n'étaient pas armés et ont été interpellés « sans violence particulière », a-t-on précisé de source policière. Leur arrestation « fait suite à un travail d'équipe classique en cas d'évasion, à la fois de surveillance physique et technique », les enquêteurs ayant « pu établir qu'ils avaient un point de chute à Roubaix, où ils se sont rendus », a-t-on ajouté de même source. Les quatre personnes ont été placées en garde à vue et des perquisitions effectuées.
« L'enquête administrative
reste d'actualité »
Originaires des pays de l'Est et
condamnés pour des faits de vols aggravés, les deux hommes avaient percé le
plafond de leur cellule commune et s'étaient échappés par les toits de la
maison d'arrêt de Colmar, une prison particulièrement vétuste. L'antenne de
Mulhouse de la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) était chargée
de l'enquête, sous l'autorité du parquet de Colmar, et a localisé les deux
hommes et leurs complices. « L'enquête administrative reste
d'actualité » malgré l'arrestation, a indiqué la Direction de
l'administration pénitentiaire (DAP). Cette enquête devra notamment expliquer
pourquoi l'alarme située sur le toit de l'établissement pénitentiaire n'a pas
fonctionné au moment de l'évasion.Celle-ci est survenue près d'un mois après la belle spectaculaire du braqueur Redoine Faïd qui a fui par hélicoptère la prison de Réau (Seine-et-Marne) et est toujours en cavale. Hasard du calendrier, la ministre de la Justice Nicole Belloubet a présenté lundi les conclusions d'un rapport de l'Inspection générale de la justice sur l'évasion de Redoine Faïd pointant une « conjonction de failles de sécurité » dans la prison francilienne.
Ce n'est pas la première fois que des détenus s'échappent en perçant le plafond de leur cellule à Colmar. En 2013, trois détenus avaient réussi la même opération, la nuit de la Saint-Sylvestre, tandis qu'une tentative avait été déjouée quelques semaines plus tard. Selon l'administration pénitentiaire, la maison d'arrêt de Colmar, située en plein centre-ville touristique, comptait 166 détenus au 1er juillet 2018 pour 120 places opérationnelles. Sa fermeture a déjà été actée. « Les travaux du centre pénitentiaire de Lutterbach, dans la banlieue de Mulhouse, qui permettront la fermeture de la maison d'arrêt de Colmar, débutent en septembre, pour une ouverture prévue en 2021 », a précisé l'administration pénitentiaire.
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Mais des amateurs dans le domaine de l'évasion qui avaient mal organisé la suite de leur cavale..?!
Malgré des complicités semble-t-il, il faut les remettre dans une vraie prison sécurisée et non dans une passoire vétuste !
Jdeclef 01/08/2018 11h40
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