mardi 28 août 2018

Que pouvait dire de plus le président rien, si ce n'est que s'être fait piéger par N.HULOT qui avait été piégé par lui avant en mai et qui lui a coupé l'herbe sous le pied c'est de bonne guerre politicienne !


EN DIRECT. Démission de Hulot - Macron : « Je respecte sa liberté  »

VIDÉOS. Le chef de l'État, qui refuse en principe de s'exprimer sur des sujets nationaux depuis l'étranger, a réagi au départ de Nicolas Hulot.

Coup de tonnerre politique. Nicolas Hulot jette l'éponge. Après avoir maintes fois menacé de le faire, le ministre de la Transition écologique a décidé de partir du gouvernement d'Édouard Philippe. «  Je prends la décision de quitter le gouvernement  », a déclaré Nicolas Hulot, lors d'une interview en direct sur France Inter, après avoir confié qu'il se sentait «  tout seul à la manœuvre  » sur les enjeux environnementaux au sein du gouvernement. «  Nous faisons des petits pas, et la France en fait beaucoup plus que d'autres pays, mais est-ce que les petits pas suffisent... la réponse est non  », a-t-il considéré. Le gouvernement, qui sera remanié mais pas dans l'immédiat selon l'Élysée, perd un de ses ministres les plus populaires. Cette décision semblait devenue inévitable : pratiquement dès sa nomination, des écologistes avaient critiqué la présence de Nicolas Hulot au gouvernement vu la politique nucléaire.
Parmi les premières réactions de responsables politiques, le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a dit «  comprendre qu'il se sente trahi comme aujourd'hui pas mal de Français par des promesses fortes qui avaient été faites, et le sentiment à l'arrivée que ce n'est pas très tenu  ». Pour Jean-Luc Mélenchon, ce départ sonne «  comme un vote de censure contre Macron  », et «  la macronie commence sa décomposition  ».

15 h 19 - Emmanuel Macron évoque le "choix d'un homme"
Emmanuel Macron, qui se trouve actuellement au Danemark, a commenté le départ de Nicolas Hulot en saluant "le choix d'un homme". Il a précisé "respecter la décision personnelle" que Nicolas Hulot a prise ce matin. "Si j'ai choisi Nicolas Hulot il y a 15 mois, c'est parce qu'il est un homme libre", a-t-il précisé.
Il a ensuite précisé qu'il "souhaitait pouvoir toujours compter sur celui-ci sous une autre forme". L'occasion aussi pour Emmanuel Macron de défendre le bilan de Nicolas Hulot et le sien. "En 15 mois, ce gouvernement a fait plus qu'aucun autre."   

14 h 48 - "Un coup de tête d'un enfant gâté" pour Joël Giraud

      Joël Giraud, le député LREM des Hautes-Alpes et rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale n'a pas mâché ses mots dans une interview au journal  Le Dauphiné .

"Ça sent la décision prise sous le coup de l'émotion. Mais quand on est ministre, il faut garder la tête froide et se concentrer sur les grands objectifs de politique publique que l'on porte. Les enjeux de politique environnementale sont trop importants pour se livrer à ce genre de démission coup de tête. Nicolas Hulot et le gouvernement ont enregistré des succès très concrets sur un grand nombre de sujets (...) Je trouve donc que ne pas prendre ce bilan en considération car on est vexé d'un arbitrage sur la chasse relève de l'itinéraire d'un enfant gâté."

14 h 43 - Le réseau "Sortir du nucléaire" pointe la lucidité de Hulot

      Charlotte Mijeon, la porte-parole du réseau "Sortir du nucléaire" considère sur Franceinfo que c'est à cause d'un recul du gouvernement sur le nucléaire que Nicolas Hulot est parti.
"L'impression qu'on a eue, c'est qu'il assistait au recul du gouvernement sur le nucléaire sans avoir de moyens de s'y opposer. Il lui aura fallu pas mal de temps pour se rendre compte de la vraie nature de ce gouvernement, mais c'est bien qu'il le fasse, c'est un acte de lucidité."
14 h 25 - Le Parti socialiste insiste sur une décision prise "courageusement"

      Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, a commenté la décision de Nicolas Hulot dans un communiqué.

"Ne plus mentir, ne plus se mentir. La démission de Nicolas Hulot nous parle d'une trahison. Celle d'un pouvoir qui a abandonné toute référence au progressisme et à l'écologie. L'alerte de Nicolas Hulot doit être entendue. L'urgence écologique exige un autre modèle de développement : priorité à l'économie circulaire, décarbonée, au développement des énergies renouvelables, à la lutte contre le réchauffement climatique, à une approche liant enjeux environnementaux et enjeux sanitaires. C'est une vraie révolution des modes de production qu'il faut atteindre."

14 h 06 - Christophe Castaner défend le bilan écologique du gouvernement et de la majorité

      Ainsi, selon le chef de file de La République en marche, "avec Hulot nous avons obtenu de grandes avancées".
"Grâce à son travail, notre gouvernement peut être fier d'avoir un bilan écologique à la hauteur des enjeux. La politique se mesure sur le long terme : ses effets ne sont pas toujours immédiats. Mais rien n'arrêtera notre exigence pour l'environnement."
Sa façon de partir serait même logique. Ainsi, Hulot "part à sa manière, libre. C'est pour cette liberté que le président lui avait demandé de s'engager avec nous", relaie Le Monde.       

13 h 46 - "Pas la plus mauvaise nouvelle de la semaine" pour les chasseurs

      Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs, a réagi au départ de Nicolas Hulot sur Franceinfo. "Il a passé trente ans à taper sur le monde rural. En ce qui me concerne, très honnêtement, ça n'est pas la plus mauvaise nouvelle de la semaine."

12 h 45 - Depuis le Danemark, Emmanuel Macron prendra la parole à 14 heures

      Emmanuel Macron est arrivé à Copenhague pour une visite d'État de trois jours au Danemark et en Finlande. Après avoir appris la nouvelle en direct sur France Inter mardi matin, le président s'est entretenu avec son Premier ministre, Édouard Philippe, mais n'a eu aucun contact avec Nicolas Hulot, a indiqué l'Élysée. Le chef de l'État a fait savoir qu'il accepterait de répondre à des questions sur le départ du ministre lors d'une conférence de presse conjointe avec le chef du gouvernement danois Lars Lokke Rasmussen vers 14 heures, alors qu'en principe il refuse de s'exprimer sur des sujets nationaux depuis l'étranger.      

12 h 42 - Greenpeace évoque un "gâchis"

      L'humeur est morose chez les défenseurs de l'environnement qui s'interrogent également sur la capacité d'un autre à faire mieux que Nicolas Hulot. Greenpeace a dénoncé un "gâchis", tandis que le président de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), Allain Bougrain-Dubourg, a dit se sentir "orphelin". Audrey Pulvar, qui a remplacé Nicolas Hulot à la tête de la Fondation pour la nature et l'homme qu'il a créée, a de son côté estimé que le vivant perdait son "seul défenseur".

12 h 38 - Un "constat d'échec" qui "envoie un signal inquiétant"

      Malgré les désaccords entre Nicolas Hulot et Brigitte Bardot, la fondation de cette dernière a réagit à la suite de la démission du ministre en qualifiant de "terrible gâchis" son départ prématuré du gouvernement. Par la même occasion, l'ONG met en cause la politique de l'État "aux bottes des lobbies pro chasse, pro agrochimie et contre toute forme d'évolution positive de la condition animale en France". Dans un autre tweet, la fondation de l'ancienne comédienne critique le bilan de Nicolas Hulot : "Il a réussi à faire moins pour les animaux que Ségolène Royal... C'est dire !

12 h 28 - Édouard Philippe remplacera Hulot "dans les prochains jours"

      "J'aurai l'occasion, au cours des jours qui viennent, de faire des propositions au président de la République (...) s'agissant de la composition du gouvernement", a déclaré le Premier ministre avant d'intervenir devant la conférence des ambassadeurs à Paris, remerciant au passage Nicolas Hulot pour son "travail important" au gouvernement.      

12 h 11 - Chenu (RN) : "Hulot refuse de continuer à jouer les plantes vertes"

      Interrogé par "Le Point", Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national dirigé par Marine Le Pen confie : "Nicolas Hulot refuse de continuer à jouer les plantes vertes. Sa démission est logique. Il défend un autre modèle. Il s'est retrouvé à contre emploi. On peut tenir un an avec de la com. Mais si on ne tire pas dans le même sens ça ne peut pas marcher. Ce gouvernement n'a aucune considération pour la question écolo. Il est soumis à des lobbies. Les députés En marche ! refusent de voter des mesures en faveur de la protection animale car ils protègent les intérêts des lobbies. Cette démission est emblématique de la politique de Macron : des annonces sans arrêt sans jamais de résultat. La faiblesse de Hulot c'est qu'il n'a jamais fait de réseau à l'assemblée. C'était un ministre pas politique dans un ministère éminemment politique."    
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Ce personnage vedette de la télé spectacle par ses documentaires et actions spectaculaires qui plaisaient tant aux français lambda qui l'ont bien enrichi sous couvert de pseudo écologie a fait long feu n'était pas à sa place comme ministre !

Le défaut peut être pour E.MACRON qui l'avait recruté pour racoler les écologistes, c'est que ce n'était pas un politicien et que sa méthode, ses reformes ou propositions étaient pour bien de celles-ci utopiques voire irréalistes à terme...

Alors cet apprenti écologiste politique a vite compris que ce qu'il voulait faire n'irait pas loin, il a tenu 14 mois en rongeant son frein, comme bien des « empêcheurs de tourner en rond » d'écologistes politiques qui d'ailleurs n'arrivaient pas à s'entendre déjà entre eux !

De toute façon, il n'était pas sous contrat avec E.MACRON et n'avait même pas de préavis à faire pour démissionner, donc celui-ci lui a rendu sa liberté, il ne pouvait l'en empêcher, sauf pour ce qu'il voulait faire quand il était ministre !

Les ministres de l’écologie sous les divers gouvernements n'ont été que des faire-valoir pour l'écologie et médiocres, voire ridicule pour certains !

La question en fait qui se pose : faut-il un ministre de l'écologie fantoche avec un ministère avec, car cela coûte cher pour peu de résultat ?

Jdeclef 28/08/2018 16h08

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