dimanche 5 août 2018

Quelle fumisterie ce bilan annuel des ministres aux ordres du 1er ministre et surtout du président qui donne la ligne à suivre pour le gouvernement qu’il a choisi !


Gouvernement : quel bilan annuel pour les ministres ?

Depuis le mois de juillet, Édouard Philippe reçoit tour à tour les différents ministres pour un bilan des 15 mois passés. Place aux notes.


Le vendredi 3 août dernier, les examens annuels pour les ministres touchaient à leur fin. Depuis le mois de juillet, Édouard Philippe reçoit tour à tour les membres du gouvernement pour des entretiens individuels. Si dans tous les cabinets, on affirme qu'il ne « s'agit pas d'une évaluation », l'objet de ces rencontres reste celui d'un bilan d'une activité de 15 mois. Sur RTL, le Premier ministre avait indiqué qu'il souhaitait « avoir une conversation les yeux dans les yeux avec tous les ministres pour savoir comment on peut améliorer l'action collective ». Avant de conclure : « Je ne suis pas dans la sanction, mais dans l'amélioration. » Les rumeurs d'un prochain remaniement parcourent pourtant les couloirs de l'Élysée, et certains ministres sont aujourd'hui mieux placés que d'autres dans la course à la promotion.

Les bons élèves

Le 3 juillet dernier, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation, très populaire au sein du gouvernement, a ouvert le bal. L'entretien, d'une durée d'une heure trente,s'est particulièrement bien passé. « Cela a été un moment utile et agréable, détaille au Point Jean-Michel Blanquer. Nous avons fait le point sur les réformes passées et les chantiers à venir, cela s'est bien passé. Le Premier ministre est plutôt satisfait des réformes que nous avons menées jusqu'ici. »
Nicole Belloubet, pour qui le rendez-vous a été « constructif », fait aussi partie des bons élèves. « Ce n'était pas une évaluation, nuance-t-elle au Point. C'est très utile pour nous, et pour le Premier ministre, à qui cela donne quelques lignes directrices. Cela nous permet de dessiner l'avenir. » La garde des Sceaux détaille ensuite les différents chantiers qui l'attendent à la rentrée, comme porter la loi justice au parlement, à l'automne ; ou s'occuper de la révision constitutionnelle à venir, évoquée lors de son entrevue avec le Premier ministre. « Il y a eu des obstacles pour conduire la réforme, mais cela ne nous empêchera pas de la mener à bien », affirme Nicolas Belloubet. Et de conclure : « C'est une rencontre positive, car quand on travaille dans une équipe gouvernementale, on a besoin de l'appui de celui qui la dirige. »
Pour Marlène Schiappa, dernière sur la liste de passage, la conjoncture est bonne. Sa loi sur les violences sexistes et sexuelles vient d'être votée à l'unanimité, et les sondages la placent comme la quatrième membre la plus populaire du gouvernement. À en croire son entourage, l'entretien s'est donc « très bien passé ». « Marlène Schiappa a rappelé qu'aucun gouvernement n'avait fait autant pour l'égalité femmes-hommes en un an. Le Premier ministre est content des résultats », glisse un proche de la secrétaire d'État.

L'hypothèse du remaniement décrédibilisée

D'autres ministres, en revanche, livrent une version plus évasive, sans préciser si le bilan s'avère plutôt négatif ou positif. C'est le cas de Nicolas Hulot. « Ce rendez-vous était un entretien de travail et de point d'étape sur la feuille de route de l » année écoulée, l'état d'avancement des chantiers lancés, et visant à se projeter sur les dossiers des prochains mois", écrit le cabinet du ministre de l'Écologie. On n'en saura pas plus. L'entourage de Muriel Pénicaud est également moins volubile.
Si certains conseillers parlent, avec certitude, d'un remaniement à venir, d'autres se montrent plus sceptiques. Au cabinet de Gérard Collomb, pour lequel l'entretien « s'est aussi très bien déroulé avec des échanges très francs et constructifs », on nuance l'importance donnée à ces rumeurs. « Le fantasme du remaniement revient toutes les deux semaines, en surfant sur tout et n'importe quoi. Tant qu'un remaniement n'est pas annoncé, personne ne sait s'il aura lieu ou non », assure-t-on chez le ministre de l'Intérieur.
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C’est à lui qu’on demandera des comptes au bout de son quinquennat, les ministres ne sont que des fonctionnaires interchangeables assis sur des sièges éjectables au gré de l’humeur du monarque en place !

D’ailleurs la majorité d’entre eux ne sont pas connus des français, alors ce n’est pas la 1ere année qui peut donner une idée de leur capacité à gérer le pays, voire les juger ?!

A par quelques exceptions issues de l’ancienne politique !

Pour le reste les plus malins resterons, s’ils sont serviles à leur maître et dans ligne politique de celui-ci et s’ils ne font pas trop de couacs ou de vague, car seul sa majesté indéboulonnable comme ses prédécesseurs à le droit de tout faire même de se tourner quelque fois en ridicule !

La politique est une vaste escroquerie intellectuelle chez tous les politiciens élus de tous bords, mais ils y trouvent tous des avantages non négligeables trop importants et le devoir de résultat n’est pas leur 1er but, mais surtout garder leur poste !

Et tant qu’un seul homme aura trop de pouvoir faisant encore penser à l’ancien régime de notre V eme république obsolète rien ne changera (tant pis si le pays végète) eux sont à l’abri !

Donc ce bilan annuel de nos chers ministres, n’est que de l’affichage et de la communication inutile !

Jdeclef 05/08/2018 11h43

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