Trappes : Confirmation du profil psychologique
« perturbé » de l'auteur
L'enquête des forces de l'ordre a permis de confirmer que
l'auteur d'une attaque au couteau jeudi à Trappes avait un « profil
psychologique perturbé ».
Après l'attaque au couteau jeudi dernier à Trappes dans les Yvelines, l'enquête permet désormais d'en savoir un peu plus sur l'auteur. Il avait ainsi un « profil psychologique perturbé ». Une des victimes est toujours entre la vie et la mort selon le parquet.
Kamel S. a tué sa mère, 71 ans, ainsi que sa sœur, 49 ans, et blessé très grièvement une passante dans cette commune populaire à l'ouest de Paris. Si les faits ont été rapidement revendiqués par le groupe État Islamique, la justice a jusqu'ici estimé que le caractère terroriste de l'attaque n'était pas établi : le parquet antiterroriste n'a pas été saisi et une enquête a été ouverte au parquet de Versailles notamment pour « assassinat et tentative d'assassinat ».
Le pronostic vital de la
troisième personne est engagé
« Les premières auditions de
l'entourage [de Kamel S.] font état d'un profil psychologique, voire
psychiatrique, perturbé », a déclaré mardi une source au parquet,
précisant que les « investigations techniques » sur le matériel
informatique et la téléphonie se poursuivaient.Le pronostic vital de la troisième victime, âgée de 66 ans, était « toujours engagé » mardi matin, « malgré une évolution favorable », a ajouté cette source. Alertées par le voisinage, les forces de l'ordre avaient retrouvé l'homme de 36 ans retranché dans le pavillon familial, criant de l'intérieur : « Allah Akbar, si vous rentrez, je vous fume ! » Ressortant de la maison, il avait ensuite « refusé d'obtempérer » aux sommations des policiers qui ont fait feu.
Fiché pour radicalisation
islamiste
Chauffeur de bus, Kamel S. avait
été licencié en octobre 2016 pour avoir violé l'obligation de
neutralité liée à sa fonction. Fiché pour radicalisation islamiste, une
procédure pour apologie du terrorisme avait été engagée, mais finalement
classée sans suite. Kamel S. avait une seule condamnation à son casier pour une
désertion dans l'armée en 2003.Séparé de sa compagne et de ses trois enfants, il vivait chez sa mère à Trappes. Mais la famille connaissait des tensions autour de l'héritage paternel: Kamel S. avait déposé une plainte pour abus de confiance contre ses deux sœurs, classée sans suite en 2017, selon une source proche de l'enquête.
Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, qui s'était rendu jeudi sur place, avait déjà parlé d'un profil de « déséquilibré » davantage que d'un « engagé » pouvant répondre aux « ordres et consignes » d'une organisation jihadiste telle que l'État islamique.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Lui que se satisfait des déséquilibrés qui crient « Allah Akbar » en passant à l’acte, mais qui tuent comme ceux qualifiés de terroristes islamistes avérés !?
Là, on voit la logique des bien-pensants donneurs de leçons hypocrites car ce personnage a quand même tué une innocente qui passait par là !
Il avait surement une arrière-pensée religieuse extrémiste pas nette qui a d'ailleurs été soulignée par la propagande de DAESH qui fait « feu de tout bois » !
Désolant ministre de l’intérieur partisan du politiquement correct...
Jdeclef 25/08/2018 11h14
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire