lundi 27 août 2018

L'idée de MACRON est bonne et logique, mais de là à arriver à la mettre en place :


Sécurité européenne : Macron veut s'organiser sans les États-Unis

Le président veut une indépendance européenne pour la sécurité et souhaite une réflexion exhaustive avec la Russie. Il s'oppose aussi au maintien d'Assad en Syrie.


Ce lundi 27 août marque le coup d'envoi de la campagne européenne d'Emmanuel Macron. Il s'est adressé aux ambassadeurs européens pour défendre une Europe comme rempart face à la vague de repli nationaliste et plaide, dans son discours, pour une Europe plus intégrée et pour le multilatéralisme.
Le président français Emmanuel Macron a annoncé ce lundi qu'il présenterait « dans les prochains mois » un projet de renforcement de la sécurité en Europe, estimant qu'elle ne peut plus reposer uniquement sur les États-Unis. « L'Europe ne peut plus remettre sa sécurité aux seuls États-Unis. C'est à nous aujourd'hui de prendre nos responsabilités et de garantir la sécurité, et donc la souveraineté européenne », a-t-il déclaré.

« Nous devons tirer toutes les conséquences de la fin de la guerre froide »

« Nous devons tirer toutes les conséquences de la fin de la guerre froide », a-t-il ajouté, précisant qu'il souhaite le lancement d'une « réflexion exhaustive sur ces sujets avec tous les partenaires de l'Europe, et donc avec la Russie ».
Selon lui, des « progrès substantiels vers la résolution de la crise ukrainienne, tout comme le respect du cadre de l'OSCE » (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), « seront, bien entendu, des conditions préalables à des avancées réelles avec Moscou ».

« Revisiter l'architecture européenne »

« Mais cela ne doit pas nous empêcher de travailler dès maintenant entre Européens et je compte sur vous pour cela », a-t-il dit, dans un discours devant 250 ambassadeurs. Pour lui, si « les alliances ont aujourd'hui encore toute leur pertinence [...], les équilibres, parfois les automatismes, sur lesquels elles s'étaient bâties sont à revisiter ».
Pour « revisiter l'architecture européenne de défense et de sécurité », il entend lancer « un dialogue rénové sur la cybersécurité, les armes chimiques, les armements classiques, les conflits territoriaux, la sécurité spatiale ou la protection des zones polaires, tout particulièrement avec la Russie ».

Réformer le G7

Emmanuel Macron souhaite aussi réformer le G7 après le fiasco de juin dernier au Canada. Le président américain Donald Trump ayant rejeté le texte final et s'étant lancé dans une virulente diatribe contre le Premier ministre canadien Justin Trudeau sur fond de désaccords commerciaux. «  Nous ne devons pas reproduire ce théâtre d'ombres et de divisions qui nous a davantage affaiblis qu'il ne nous a fait avancer  ». La France assumera la présidence tournante du G7 en 2019 après le Canada.
 «  Je proposerai d'ici à la fin de l'année aux autres pays membres une réforme en lien avec les États-Unis qui prendront après nous la présidence du G7 en 2020  », a précisé le chef de l'État. «  Nous devons, en restant un groupe cohérent porté par des niveaux de développement et d'exigence démocratiques communs, nouer un dialogue plus fort avec la Chine sur le climat et le commerce, avec l'Inde sur le numérique, avec l'Afrique sur la jeunesse  », a-t-il souligné.

Un sommet de la Méditerranée en 2019

Le président français a aussi annoncé la tenue d'un sommet sur la Méditerranée «  au début de l'été 2019  » à Marseille, dans le sud-est de la France, pour «  retrouver le fil d'une politique méditerranéenne  ». «  Dix ans après l'Union pour la Méditerranée, il nous faut retrouver le fil d'une politique méditerranéenne  ». Cette politique «  indispensable  » sera «  différente  » et devra inclure «  toutes les sociétés civiles  », a-t-il ajouté, en précisant que le sommet sera l'occasion de «  parler de la jeunesse, de la mobilité, de l'énergie des échanges universitaires  » entre les deux rives de la Méditerranée.
Initiée par le président Nicolas Sarkozy, l'Union pour la Méditerranée avait été lancée en 2008 par les pays de l'Union européenne et 15 pays méditerranéens d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient ou d'Europe du Sud non membres de l'UE. Mais cette organisation a rapidement perdu son influence, notamment dans le contexte des révolutions arabes du début de la décennie. Depuis son arrivée à l'Élysée, Emmanuel Macron s'est rendu en Algérie, en Tunisie et au Maroc et a annoncé lundi sa visite «  dans les prochains mois  » en Égypte.

« Une erreur funeste »

Emmanuel Macron a aussi considéré qu'un « retour à la normale » en Syrie avec le maintien de Bachar el-Assad à sa tête serait « une erreur funeste ». « Nous voyons bien ceux qui voudraient, une fois la guerre contre Daech achevée, faciliter un retour à la normale : Bachar el-Assad resterait au pouvoir, les réfugiés [...] retourneraient dans leur pays et l'Europe et quelques autres reconstruiraient », a déclaré le chef de l'État au cours de son discours annuel face aux ambassadeurs de France.
« Si je considère depuis le premier jour que notre premier ennemi est Daech [acronyme arabe du groupe djihadiste État islamique, NDLR] et que je n'ai jamais fait de la destitution de Bachar el-Assad une condition préalable à notre action diplomatique ou humanitaire en Syrie, je pense qu'un tel scénario serait néanmoins une erreur funeste », a-t-il estimé. « Qui a provoqué ces milliers de réfugiés ? Qui a massacré son propre peuple ? Il n'appartient pas à la France de désigner les futurs dirigeants de la Syrie, pas plus qu'à un autre pays, mais c'est notre devoir et notre intérêt de nous assurer que le peuple syrien sera bien en situation de le faire », a-t-il ajouté.
La région d'Idleb pourrait selon lui être « une nouvelle crise humanitaire ». Cette région constitue le dernier refuge des groupes insurgés, chassés de leurs principaux bastions en Syrie. Le régime de Bachar el-Assad se dit déterminé à la reprendre. En Syrie, « nous sommes à l'heure de vérité » alors que « nous abordons, je crois, les derniers mois du conflit » entamé en mars 2011, a ajouté Emmanuel Macron.
Cette nouvelle phase va être pilotée par le nouveau représentant personnel du président pour la Syrie, François Sénémaud, qui vient de quitter son poste d'ambassadeur en Iran.
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Cela ressemble à un vœu pieu !

L’Europe est trop désunie alors qu’elle pourrait être une vraie puissance économique efficace et avoir une vraie défense militaire performante !

(Mais déjà il y en a qui sont toujours pro américain se référant à la dernière guerre mondiale et la guerre froide qui a suivi)

Malgré la chute du mur de BERLIN qui a entraîné la fin de l’URSS soviétique, mais dont le président de la Russie actuelle est toujours nostalgique, on a vu avec l’annexion de la CRIMÉE par exemple et que l’Europe ne l’a pas empêché !

Mais les pays constituant cette union européenne même hors zone euro sont trop attachés à leur états nations qui pourtant ont subi la dernière guerre balayée par un dictateur criminel extrémiste et qui croyaient pouvoir se défendre par un chacun pour soi pernicieux qui leur à faire subir une guerre de 5 ans très meurtrière dont les américains nous ont aidé pour vaincre et pour nous reconstruire !

Les USA sont puissants car composés d’états fédéraux unis et quand il s’agit de se défendre, ils font blocs, l’Europe n’a pas compris que l’union fait la force, c’est d’ailleurs pour cela que TRUMP le protectionniste s’ingénie à la diviser économiquement !

D’ailleurs quand vous interrogez un américain de n’importe quel état, il vous répondra je suis américain, quand on interroge un européen, il vous dira toujours je suis français, belge, allemand, italien ou espagnol etc…

Jdeclef 27/08/2018 16h06

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