samedi 11 août 2018

Curieusement dans nos pays démocratiques et civilisés on n'hésite toujours à nommer ces meurtres par leur cause du semble-t-il à un terrorisme islamique ?!


Canada : quatre morts dans une fusillade, un suspect arrêté

La fusillade a éclaté tôt vendredi matin à Fredericton, dans le Nouveau-Brunswick. Un suspect a été arrêté par la police, dont deux membres ont été tués.

Une fusillade a fait quatre morts, dont deux policiers, ce vendredi 10 août au matin dans la ville canadienne de Fredericton, située dans la province du Nouveau-Brunswick (Est). Un suspect a été arrêté. Cette attaque intervient au moment où le pays s'inquiète d'un regain des violences par arme à feu.
Le suspect est un homme de 48 ans résidant à Fredericton, a indiqué un porte-parole de la police lors d'un point presse en début d'après-midi. Il s'est refusé à livrer tout autre détail sur les motivations de l'auteur présumé des coups de feu en raison de l'enquête en cours.

Deux personnes décédées

L'homme a été arrêté dans son appartement peu après la fusillade, a ajouté le porte-parole de la police, Martin Gaudet. Les policiers avaient été dépêchés sur les lieux, un petit immeuble d'un quartier résidentiel du nord de la ville, à la suite d'un appel vers 7 h 10 locales (10 h 10 GMT).
Arrivés sur place, ils ont trouvé deux personnes mortes gisant sur le sol. « C'est à ce moment qu'on leur a tiré dessus », a expliqué le porte-parole, sans autre détail. Un témoin, réveillé par des coups de feu, avait indiqué aux télévisions locales qu'il avait vu de sa fenêtre un homme tirant depuis son appartement.

Le suspect est père de famille

« Je n'ai pas vu le tireur mais simplement le canon de son arme », a-t-il raconté. Il dit avoir voulu aider les policiers gisant au sol, avant d'être mis à l'abri par d'autres policiers arrivés en renfort. Les deux policiers tués sont un homme de 45 ans, marié et père de quatre enfants, et une femme de 43 ans, mère de trois enfants. Les deux autres victimes sont un homme et une femme adultes, s'est contenté de dire Martin Gaudet. Il n'a pas précisé si la fusillade avait également fait des blessés, en dehors du tireur.
Le quartier de Brookside, proche du centre de cette ville de 60 000 habitants, capitale du Nouveau-Brunswick, avait été bouclé pendant plusieurs heures après la fusillade. Le périmètre de sécurité a été levé en milieu de matinée. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a immédiatement réagi à cette « terrible » fusillade, présentant ses condoléances aux familles des victimes et saluant le courage des deux policiers. « Nous n'oublierons jamais les deux policiers décédés, dont le sacrifice a sans aucun doute sauvé des vies et empêché une tragédie encore plus grave », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Deuxième fusillade en trois semaines

La petite province du Nouveau-Brunswick, dans le sud-est du pays, avait déjà connu une fusillade meurtrière en juin 2014. Trois policiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale) avaient été abattus en pleine rue à Moncton, principale ville du Nouveau-Brunswick.
L'assassin a été condamné à 75 ans de prison, la plus dure sentence imposée à une personne reconnue coupable dans les annales récentes au Canada. Plus récemment, dans la soirée du 22 juillet, un homme avait ouvert le feu dans une artère animée de Toronto, tuant une jeune fille de 18 ans et une fillette de 10 ans, et blessant 13 autres personnes.

Question du port d'armes

La fusillade avait été revendiquée par le groupe État islamique (EI) mais la police a affirmé n'avoir aucune preuve permettant d'étayer cette revendication. Cette succession de fusillades risque de relancer le débat sur le contrôle des armes à feu au Canada.
En mars, le gouvernement libéral de Justin Trudeau a durci les conditions pour posséder des armes à feu avec l'augmentation des crimes violents, mais sans s'engager à recréer un système national rendant obligatoire l'enregistrement de toutes les armes.

Des violences en hausse

Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Ralph Goodale, interrogé par les médias, a reconnu que « les violences par armes à feu ont augmenté depuis cinq ans ». Le renforcement de la législation « vise spécifiquement cet objectif, améliorer notre loi sur les armes et débloquer de nouveaux investissements pour aider les provinces et les municipalités à y faire face », a-t-il ajouté.
L'institut officiel de la statistique a récemment conforté les défenseurs du contrôle des armes en publiant des chiffres qui montrent une hausse de la criminalité pour une troisième année consécutive dans le pays en 2017, avec une augmentation de 7 % du taux d'homicides, pour un total de 660. En outre, selon Statistique Canada, 7 700 Canadiens ont été victimes d'un crime violent en 2017 impliquant une arme à feu, poursuivant la tendance à la hausse amorcée en 2013.
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Comme si c'était moins grave, ces tueries multiples que l'on peut attribuer à de soi-disant déséquilibrés (sauf pour les victimes innocentes ?!)

Peut-être est-ce dû à nos bien-pensants qui pratiquent ce politiquement correct hypocrite en se donnant bonne conscience sur des faits dont ils ne se sentent pas responsable, car trop laxiste sur le traitement de ses problèmes qui touche le monde entier ?

Tout comme en France qui après 2015 n'avait pas pris de la mesure de ce fléau et des ces drames qui ont eu lieu après !

Le CANADA peut être moins touché, car peut être plus multiculturaliste, un peu comme l'ANGLETERRE avant de revoir sa politique en la rendant plus stricte en matière de sécurité et violence qui a tendance semble-t-il pour nos cousins d'outre atlantique a augmentée ainsi que revoir leur législation sur les armes trop souple ?!

Jdeclef 11/08/2018 16h45

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