Et nos voisins, comment vont-ils ?
Au Royaume-Uni comme en Allemagne, c'est le plein emploi. En
France, la croissance est de nouveau en berne et on attend toujours les
réformes.
Pendant que les mauvaises nouvelles en France tombent régulièrement du
ciel comme des averses de grêle dévastatrices – recul de la croissance et du
niveau de vie, chômage très élevé, dépenses publiques et dette toujours en
hausse, pression fiscale en augmentation… –, nos chers voisins battent record
sur record.Ainsi du chômage. De l'autre côté de la Manche, au Royaume-Uni, le chômage n'a jamais été aussi bas depuis 43 ans, selon l'Office national des statistiques (ONS) : il est tombé à 4 % au second trimestre, contre 4,2 % le trimestre précédent. Autre bonne nouvelle : le chômage des jeunes de 16 à 24 ans est tombé, lui, à 492 000 demandeurs d'emploi, « le chiffre le plus bas » depuis que l'ONS dispose de séries statistiques, c'est-à-dire depuis 1992. Résultat général : 800 000 postes vacants, un autre record !
Plein emploi en Allemagne
Quant à l'Allemagne qui est déjà sous
les 4 % depuis quelque temps, c'est bien simple, elle est au plein
emploi avec 3,4 % de chômage en juin 2018, selon Eurostat, et vient de
battre également son précédent record du taux d'emploi avec 44,8 millions de
personnes au travail au 30 juin de cette année. Sur ce critère du
taux d'emploi chez les trois poids lourds européens, un taux basé sur la
population au travail, hommes et femmes âgés de 15 à 64 ans,
l'Allemagne est à 73,8 %, le Royaume-Uni à 71,9 % et la France loin
derrière, à 64 %.Quant à la croissance de l'autre côté du Rhin, elle vient d'être annoncée en hausse par l'Office fédéral allemand de statistiques, Destatis : une progression de 0,5 % au second trimestre après 0,4 % au premier, portant ainsi à 2,3 % la croissance du pays sur un an. En France, selon l'Insee, la hausse du PIB n'aura été que de 0,2 % au second trimestre comme au premier, ce qui nous situe à 1,7 % de croissance sur un an. Conséquence : le gouvernement va devoir réajuster toutes ses prévisions budgétaires pour l'année 2019.
Une économie libérale, ouverte sur le monde
En Allemagne, en matière d'embellie, ce n'est
pas tout. Grâce à la progression de son PIB de 0,5 % au deuxième
trimestre, on y affiche aujourd'hui un excédent budgétaire record de 48,1
milliards d'euros pendant les six premiers mois de l'année, ce qui représente
2,9 % de son PIB. Autrement dit, lorsque les Français doivent se battre
comme des forcenés pour ne pas dépasser les 3 % de déficit, leurs
voisins d'outre-Rhin arrivent à produire un excédent du même ordre. La
conséquence en est que plus aucune comparaison économique n'est possible avec
notre puissante voisine qui touche, année après année, les dividendes de ses
grandes réformes de structure et de son intelligence économique.Son PIB est maintenant supérieur de 1 000 milliards d'euros à celui de la France : 3 260 milliards en 2017 contre 2 290 ! C'est l'écrasante victoire d'une économie libérale, ouverte sur le monde, face à une économie repliée sur elle-même, suradministrée par un État hypertrophié et surchargée d'impôts, de taxes et de charges sociales. Le ratio français des dépenses publiques avec un pourcentage de 56,5 % du PIB en 2017 nous a permis de conserver haut la main non seulement notre record mondial des dépenses publiques mais également celui des prélèvements obligatoires. Tels sont les records de la France !
Un rapport de plus enterré
Pas une seule vraie réforme structurelle n'a
été engagée à ce jour dans notre pays, et l'annonce
par Édouard Philippe
dans le dernier JDD de seulement 4 500 suppressions de
postes de fonctionnaires en 2019, contrebalancées d'ailleurs
par 3 300 nouveaux postes, a créé la stupeur chez certains
observateurs : le Premier ministre est-il conscient de l'état de son
pays ? Devant le mur du chômage, de la dette et des dépenses publiques,
n'a-t-il rien d'autre à nous dire ?Pire encore, le rapport sur les 22 mesures vitales proposées par le Comité Action publique 2022, mis en place par l'Élysée et Matignon, est pour l'instant enterré par le gouvernement au grand dam des 42 prestigieux sages et experts qui ont planché pendant de nombreux mois sur les moyens de redresser enfin notre pays. Exactement comme l'avait fait Nicolas Sarkozy il y a dix ans, en 2008, quand il a oublié en route les principales recommandations de la Commission pour la libération de la croissance française, dite « Commission Attali », dont le rapporteur général adjoint, un jeune et brillant inspecteur des finances, s'appelait alors Emmanuel Macron… Triste rentrée !
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Ne sont pas meilleurs que leurs prédécesseurs quel que soit leur bords politiques !
Car ils ne font que de la politique politicienne à outrance stérile et ne travaillent que pour eux, mais pas pour le peuple qui les a élus !
Ils ont beau pour certains sortir de l’ENA cette boite à politiciens bornés à des années-lumière de ce qu’il faudrait faire pour le peuple qui travaille aux bénéfices du pays, mais surtout pour ceux sortant de prestigieuses écoles !
Mais pas au fait des préoccupations de la vie courante de nos concitoyens « au ras des pâquerettes » en bobo bien-pensants donneurs de leçons hypocrites !
Ils n’ont pas à être fier, car cela dure depuis que cette V eme république existe avec ses relents monarchiques d’un autre âge !
Mais surtout, cela s’est amplifié depuis les trente dernières années et nous a mis à la dernière place des pays de l’Union européenne, malgré l’arrogance de nos dirigeants que nous avons élus en leur faisant hélas confiance !
Alors maintenant notre pays est surendetté par cette mauvaise gestion qui perdure et dont ces élus politiciens de tous bords et bien sur nos dirigeants sont dans l’incapacité d’éponger cette dette et déficit chronique, car pharaonique qui empêche d’avancer !
Il faudrait vraiment changer cette V eme république et remettre tout à plat dans nos institutions, car cela ne marche plus dans notre monde moderne en pleine évolution !
C’est aux français à se remuer et ne plus se laisser influencer par ces politiciens médiocres et leurs partis ringards en continuant plus fermement cette ébauche de changement issu de la dernière présidentielle de 2017, car cela ne suffit plus !
Jdeclef 29/08/2018 09h58
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