Ouverture du
sommet sur le climat des Nations unies, le 26 novembre 2012 à Doha, au Qatar.
Sommet sur le climat: Un accord à l'arrachée à Doha (si peu…!)
CLIMAT - Un accord à minima sur la lutte contre le changement climatique
marque la fin d'un sommet dont personne n'espérait une issue positive...
Un accord faible, mais un accord quand même
Alors que les négociations traînaient en longueur et avaient déjà plus d’une journée de retard sur le calendrier prévu, Abdallah al-Attiya est monté à la tribune et a adopté, en rafales, la série de textes en discussion depuis le 26 novembre. L’acte II de Kyoto engage l’Union européenne, l’Australie et une dizaine d’autres pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2020. Ce chapitre, dont la portée sera essentiellement symbolique car les pays engagés ne représentent que 15 % des émissions de GES dans le monde, est la pièce maîtresse de l’accord négocié par plus de 190 pays dans la capitale qatarie.L'autre gros dossier de l'accord était l'aide financière aux pays du Sud pour faire face au changement climatique. L'accord n'est «pas à la hauteur», a regretté le ministre des Affaires étrangères de Nauru, Kieren Keke, au nom de l'Alliance des petits Etats insulaires (Aosis), sans pour autant dénoncer l'adoption du texte. «Ce processus ne produit que des mots et pas d'action», a-t-il dit, regrettant amèrement que les pays du Nord ne se soient pas engagés sur de nouveaux montants d'aide. Les pays du Sud attendaient des pays développés qu'ils s'engagent à verser 60 milliards de dollars d'ici 2015, pour assurer une transition entre l'aide d'urgence de 30 mds USD pour 2010-2012, et la promesse des 100 mds par an d'ici 2020.
Connie Hedegaard, commissaire européenne pour le climat, s’est félicitée de l’entrée dans une nouvelle ère du protocole de Kyoto, mais regrette la lenteur des négociations internationales.
Les progrès techniques et autres, depuis
le 19eme siècle industriel ont engendré une pollution toujours plus
grandissante et nous ne reviendrons pas en arrière, car ce serait une
régression que les hommes ne supporteraient pas!
Dans un monde ou le profit et l'argent
est la priorité ou l'être humain est égoïste et qui en fait ne partage pas
grand chose avec les autres, notamment entre riches et pauvres sans compter le
fait qu'ils s’entretuent pour plus de pouvoir ou pour garder celui qu'ils ont,
ces sommets climatiques on très peu d'effet sur leurs habitudes!
Parallèlement, le raisonnement de
beaucoup, est que ces mesures ou contraintes utiles ne peuvent être faites
maintenant et sont toujours remises à plus tard du style "après moi le déluge"
car celles-ci sont décidées (quand elles
le sont) à échéances trop lointaines, car tout le monde ce dit que de toute
façon (qu’ils seront tous morts d'ici là alors...)
Les raisons évoquées ont les connait
depuis que ce genre de sommet existe et n’aboutit à presque rien, les gros
pollueurs qui sont aussi les plus riches et plus puissants ne changeront pas
leur politique et les pays émergents non plus, car ils veulent rattraper leur
retard économique et industriel sur les plus riches!
On parle de mondialisation?
Mais
celle-ci va toujours dans le même sens, toujours plus, sans vraiment se soucier
des autres!
Et bien sur aussi en rejetant la faute
sur les autres!
jdeclef09.12.2012 -
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