samedi 22 décembre 2012

UNE CONSTATATION QUI PROUVE ET REPRÉSENTE LE POUVOIR DES BANQUES SUR LES POLITIQUES !

Le parlement européen à Strasbourg et les drapeaux de ses membres, le 12 octobre 2012

Les États de l'Union européenne ont accordé 1.600 milliards d'euros d'aides aux banques de 2008 à 2011

BANQUE - Cette somme représente 13% du PIB de l'Union Européenne...
Des tombereaux d'argent. Les aides d'Etat accordées au secteur financier dans l'Union européenne se sont élevées au total à 1.600 milliards d'euros entre le début de la crise en octobre 2008 et fin décembre 2011 selon un document publié vendredi par la Commission européenne.

Garanties publiques sur le financement
Cette somme représente 13% du PIB de l'Union Européenne, selon le tableau de bord des aides d'Etat portant sur 2011. La grande majorité, soit 67%, était constituée de garanties publiques sur le financement des banques. L'année 2011 a également été la dernière où la Commission a appliqué des règles temporaires en matière d'aides d'Etat pour aider l'économie réelle en période de crise. Ce type d'aide, accordé à l'ensemble de l'économie, a représenté 48 milliards d'euros en 2011, soit 0,037% du PIB de l'UE et une diminution de plus de 50% par rapport à l'année précédente.
Cela reflète, selon la Commission, à la fois un faible recours à ces aides par les entreprises et les contraintes budgétaires qui pèsent sur la plupart des Etats. Le total des aides non liées à la crise à diminué, atteignant 64,3 milliards d'euros en 2011, soit 0,5% du PIB européen. Il s'agit «d'une tendance à la baisse sur le long terme», a indiqué Antoine Colombani, porte-parole du commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, soulignant que ces aides représentaient encore 2% du PIB de l'UE dans les années 1980.

(Mais ce n’est pas nouveau, cela existe depuis toujours, un de nos rois célèbre Philippe IV le bel, 11/12eme siècle avait eut recours aux banquiers Lombards et  le pape Boniface VIII l’avait aussi traité par exemple de « faux-monnayeur ».)
 
Un bilan qui ne peut que refléter le désamour de l'Europe pour les Français lambda!

Surtout que ces banques ne rendent pas forcement les services que l'on attend d'elles et qu'elles se plaignent en plus!

Parallèlement à cela, les Français et les européens en général ne vivent pas mieux, bien au contraire (le taux de chômage exponentiel en est un exemple, ainsi que  les fermetures d'entreprises dans le même ordre d'idées!)

Selon L. Parisot (MEDEF) qui a dit : «Un climat de guerre civile», en parlant de l’exil fiscal et même si cette expression peut paraitre excessive : « Quand les rats commencent à quitter le navire », c’est un signe qui ne trompe pas!

Le président HOLLANDE n’avait-il pas dit que son principal ennemi était la finance?

Annonce « bidon » de campagne électorale comme d'habitude, que n'a-t-il fait? 

A peu près rien!

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