Coupe du monde 2018 - Groupe C : poule
piège pour les Bleus ?
Les Bleus partent avec une longueur d'avance, mais Danois et
Péruviens possèdent des arguments à faire valoir et joueront leur carte à fond.
Avec leur réservoir de joueurs impressionnant, difficile d'imaginer les Français ne pas franchir ce tour. Mais les Bleus ont, par le passé, connu des trous d'air à ce stade de la compétition, y compris dans des poules au niveau peu relevé comme en 2010.
La
France vise le dernier carré
Régulièrement
citée parmi les prétendants à la victoire finale, la France a hérité d'un
groupe à sa portée. C'est d'autant plus le cas qu'elle dispose d'un effectif
que jalouseraient la plupart des nations engagées dans ce tournoi. Néanmoins,
elle devra se montrer concernée dès le départ si elle souhaite éviter le type
de déconvenues qu'elle a pu connaître en 2002 ou 2010. Sa force de
frappe offensive, symbolisée par Griezmann et Mbappé, sera un argument de
poids. Et ce, même si son identité de jeu n'est pas clairement établie et que
des problèmes défensifs existent. Deux ans après une finale de l'Euro perdue à
domicile face au Portugal, la
France a l'occasion de passer définitivement à autre chose, après avoir soufflé
le chaud et le froid durant sa campagne de qualifications.
Le
Pérou veut surprendre
Les
Péruviens attendaient depuis 1982 de connaître de nouveau les joies
d'une qualification pour la phase finale. Ce fut chose faite après un barrage
remporté face à la Nouvelle-Zélande
qui lui a permis d'obtenir le dernier des 32 tickets disponibles pour
ce Mondial. Une demi-surprise. En effet, s'il est difficile de se frayer un
chemin parmi les gros de la zone sud-américaine que sont le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et
autres Colombie, les Péruviens ont montré une certaine régularité durant les
dernières joutes continentales. La « Blanquirroja » reste sur un
quart de finale et deux 3e places lors des trois dernières éditions de la Copa
America. Une progression impulsée par son sélectionneur, l'Argentin Ricardo
Gareca, en poste depuis 2015. Privée de sa star Paolo Guerrero, suspendue après
un contrôle positif à la cocaïne, la sélection péruvienne peut espérer, en cas
de bon départ face au Danemark, créer la surprise et se hisser en 8e de finale.
Le
Danemark, à quitte ou double
Absent
lors du Mondial brésilien en 2014, le Danemark fait son retour après avoir dû
lutter jusqu'en barrage (0-0, 5-1 face à l'Irlande). En Coupe du monde, les
Nordiques n'ont jamais fait mieux qu'un quart de finale (1998), mais ils ont
montré, depuis le début des années 1990, qu'ils étaient capables de
réaliser des coups, à l'image de leur succès en 1992 à l'Euro.
L'hypothèse est crédible pour cette édition, car la sélection possède plusieurs
éléments susceptibles de la porter en 8e de finale. Schmeichel dans les buts,
Simon Kjær derrière, Christian Eriksen et Lasse Schöne au milieu… En
n'affrontant la France qu'au dernier match (comme en 1998 et 2002),
le Danemark peut avancer ses pions et ambitionner de se mêler à la lutte
finale, lui qui n'a plus disputé de grand tournoi depuis six ans.
L'Australie
part de loin
Les
Socceroos tardent à confirmer leur éveil au football, malgré une présence
constante en Coupe du monde depuis 2006. C'est d'ailleurs cette année-là qu'ils
avaient réalisé leur meilleure performance historique, en atteignant les 8es de
finale (éliminés par l'Italie, futur vainqueur). Depuis, la sélection
australienne n'a pas vraiment capitalisé sur ce sursaut pour progresser. Un
championnat faible et un style de jeu assez rudimentaire, le tout conjugué à
l'absence d'un grand talent, ne lui permettent pas de taper à la porte de
l'élite mondiale. Une stagnation illustrée par la présence du vétéran Tim
Cahill, 38 ans, qui pourrait disputer un 4e Mondial d'affilée. La
préparation chaotique, avec la nécessité d'un recours aux barrages (0-0, 3-1
face au Honduras), et la nomination tardive d'un sélectionneur, le Néerlandais
Bert van Marwijk, en janvier 2018, laissent penser qu'il sera compliqué pour
l'Australie de jouer un autre rôle que celui de poil à gratter.
Les 23 Bleus
Gardiens : Alphonse
Areola (Paris SG), Hugo Lloris (Tottenham/Angleterre), Steve Mandanda
(Marseille) Défenseurs : Benjamin Pavard (VFB Stuttgart/Allemagne), Djibril Sidibé (AS Monaco), Presnel Kimpembe (Paris SG), Adil Rami (Marseille), Raphaël Varane (Real Madrid/Espagne), Samuel Umtiti (FC Barcelone/Espagne), Lucas Hernandez (Atlético de Madrid/Espagne), Benjamin Mendy (Manchester City/Angleterre)
Milieux : Ngolo Kanté (Chelsea/Angleterre), Blaise Matuidi (Juventus Turin/Italie), Steven Nzonzi (FC Séville/Espagne), Paul Pogba (Manchester United/Angleterre), Corentin Tolisso (Bayern Munich/Allemagne), Thomas Lemar (AS Monaco)
Attaquants : Ousmane Dembélé (FC Barcelone/Espagne), Nabil Fekir (Lyon), Olivier Giroud (Chelsea/Angleterre), Antoine Griezmann (Atlético de Madrid/Espagne), Kylian Mbappé (Paris SG), Florian Thauvin (Marseille)
Les 23 de
l'Australie
Gardiens : Mathew Ryan
(Brighton/Angleterre), Daniel Vukovic (Racing Club Genk/Belgique), Brad Jones
(Feyenoord Rotterdam/Pays-Bas) Défenseurs : Aziz Behich (Bursaspor/Turquie), Milos Degenek (Yokohama Marinos/Japon), Matthew Jurman (Suwon Bluewings/Corée du Sud), James Meredith (Millwall/Angleterre), Josh Risdon (Western Sydney Wanderers), Trent Sainsbury (Grasshopper Zurich/Suisse)
Milieux : Mile Jedinak (Aston Villa/Angleterre), Jackson Irvine (Hull City/Angleterre), Robbie Kruse (VfL Bochum/Allemagne), Massimo Luongo (Queens Park Rangers/Angleterre), Mark Milligan (Al Ahli/Arabie Saoudite), Aaron Mooy (Huddersfield Town/Angleterre), Tom Rogic (Celtic Glasgow/Écosse)
Attaquants : Tim Cahill (Millwall/Angleterre), Tomi Juric (FC Lucerne/Suisse), Mathew Leckie (Hertha Berlin/Allemagne), Daniel Arzani (Melbourne City/Australie), Andrew Nabbout (Urawa Red Diamonds/Japon), Dimitri Petratos (Newcastle Jets), Jamie MacLaren (Hibernians/Écosse)
Les 23 du
Pérou
Gardiens : Pedro Gallese (Veracruz/Mexique),
José Carvallo (Sporting Cristal), Carlos Cáceda (Tiburones Rojos ) Défenseurs : Luis Advíncula (Lobos/ Mexique), Miguel Araujo (Alianza Lima), Aldo Corzo (Universitario), Nilson Loyola (Melgar), Christian Ramos (Veracruz/Mexique), Alberto Rodríguez (Junior/Colombie), Anderson Santamaría (Puebla/Mexique), Miguel Trauco (Flamengo/Brésil)
Milieux : Pedro Aquino (Lobos/Mexique), Wilmer Cartagena (Veracruz/Mexique), Christian Cueva (Sao Paulo/Brésil), Edison Flores (Aalborg BK/Danemark), Paolo Hurtado (Vitória Guimaraes/Portugal), Andy Polo (Portland Timbers/Etats-Unis), Renato Tapia (Feyenoord Rotterdam/Pays-Bas), Yoshimar Yotún (Orlando City/Etats-Unis)
Attaquants : André Carrillo (Watford/Angleterre), Raúl Ruidíaz (Morelia/Mexique), Jefferson Farfán (Lokomotiv/Russie), Paolo Guerrero (Flamengo/Brésil)
Les 23 du Danemark
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Car cela a été laborieux pour les bleus, c'est le moins que l'on puisse dire !
A les voir jouer il y avait de quoi être inquiet !
Sans compter des erreurs grossières pour des joueurs que l'on dit les meilleurs ?!
Il va falloir qu'ils se remuent beaucoup plus et apprennent à jouer en équipe en laissant leurs individualités de côté ?!
Car le football, c'est un sport d'équipe semble-t-il ?!
Enfin, il fallait regarder ce 1er match des français, heureusement qu'ils ont eu de la chance, car il n'est pas certain qu'ils en aient une autre, s'ils ne font pas mieux, alors espérons... ?!
Jdeclef 06/06/2018 15h20
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