samedi 9 juin 2018

Cet ex président médiocre élu par défaut s’accroche à des chimères et ne veut pas s’en rendre compte après sa défection honteuse sans lutter pour être réélu à la présidentielle de 2017 que c’était fini ?!


François Hollande n'a (presque) rien à se reprocher

Invité par la Fondation Jean-Jaurès à faire l'inventaire de son quinquennat, l'ex-président a défendu son bilan avec ardeur. Et n'a admis que deux erreurs...

Voilà une nouvelle sortie qui ne manquera sûrement pas d'irriter encore un peu plus les socialistes déjà agacés par la notoriété de l'ex-président de la République, inversement proportionnelle à celle du nouveau patron du PS Olivier Faure. Après le succès de son livre publié le 11 avril dernier et les nombreux plateaux télévisés qui en découlèrent, François Hollande attire de nouveau la lumière sur lui, à seulement quelques heures du conseil national du parti à la rose, qui aura lieu samedi. Il répond ainsi à l'invitation de la Fondation Jean-Jaurès à faire le bilan de son propre quinquennat. Un exercice inédit pour un ancien chef d'État, un peu plus d'un an après son départ de l'Élysée.
À l'extérieur de la grande salle de la Maison de la chimie (7e arrondissement), Les Leçons du pouvoir – le titre de son ouvrage – s'empile et attend d'être dédicacé. Mais avant les cajoleries, François Hollande a deux heures devant lui pour faire son introspection en public. Sa « thérapie de groupe », s'amusera le directeur général de la Fondation Jean-Jaurès Gilles Finchelstein au terme de la conférence, tant le public lui était acquis : applaudissements nourris, ponctués parfois par quelques « bravo », gloussements à chaque trait d'un humour toujours aussi efficace… Mieux qu'un inventaire, une réhabilitation ! Elle se déroule devant quelques amis comme ses anciens ministres Michel Sapin et George Pau-Langevin, ou l'actuel secrétaire national Rachid Temal, seul membre de la direction du Parti socialiste à avoir fait acte de présence.

Aux origines de l'échec

Ce « retour sur un quinquennat anormal », dixit Finchelstein, débute par l'épilogue. Pourquoi, pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, le président de la République ne s'est-il pas présenté à sa propre réélection ? Et de ce fait a favorisé la victoire d'un « candidat venu de nulle part », selon les propres mots de François Hollande. Il répond en deux mots : « les divisions ». L'auditoire, lui, entend davantage « les trahisons » : celle des frondeurs de l'aile gauche, ainsi que celle d'Emmanuel Macron.
« Ce qui a été le plus insupportable pour le président que j'ai été [...], ce sont les comportements humains, le manque d'esprit de solidarité, l'individualisme des comportements » devant la crise économique ou les actes terroristes, affirme-t-il. Avant d'ajouter plus tard, au sujet des frondeurs, sous quelques huées et grognements : « On pouvait les mettre dehors, ils auraient néanmoins été présents à l'Assemblée. Je pensais qu'il y aurait un principe de responsabilité qui viendrait les saisir… Mais c'est un principe d'irresponsabilité qui n'a jamais fini de les tourmenter. »

Une erreur sur l'économie…

Au-delà des facteurs exogènes, François Hollande reconnaît avoir « forcément » sa part de responsabilité. Mais, à l'entendre exposer les uns après les autres ses arguments de défense, celle-ci semble être tout à fait minime. Longuement questionné sur sa politique économique par le spécialiste – et son ancien conseiller – Daniel Cohen, il revendique « la continuité et la cohérence tout au long du quinquennat », du discours du Bourget jusqu'au pacte de responsabilité et le CICE. Et réaffirme le bien-fondé de la politique de l'offre qu'il a menée et qui porte aujourd'hui ses fruits : « On me dit souvent que sur un septennat j'aurais été réélu, pas de chance, c'est un quinquennat », s'est-il gaussé. Et de poursuivre plus sérieusement : « Les 700 000 emplois ne sont pas venus de l'Europe, ni de l'alignement des planètes, mais de la politique que nous avons menée. »
Réduction du déficit budgétaire, réduction des inégalités, « modernisation du marché du travail »… François Hollande enfile les satisfecit comme des perles. Mais il reconnaît néanmoins une erreur, non pas d'orientation politique mais de méthodologie, sur la loi El Khomri. Vantant sa capacité à dialoguer avec la CFDT avant chaque réforme, l'ex-président a admis s'être, cette fois-ci, précipité : « Je reconnais ma faute. [...] Je ne cite pas les ministres, qui se faisaient d'ailleurs compétition, qui me disaient d'aller le plus vite possible, a-t-il expliqué dans un sourire. La première mouture du texte a été compliquée par l'annonce précipitée du 49.3, alors que le débat n'avait pas eu lieu. »

… un regret sur le sociétal

Comme il l'explique dans son livre, François Hollande nourrit également des regrets sur une séquence qui a ébranlé la gauche, jusqu'à ses plus proches soutiens : la déchéance de la nationalité, annoncée devant le Parlement réuni en congrès à Versailles après les attentats du 13 novembre 2015. À la différence des jours qui ont suivi les attaques terroristes précédentes, l'ancien chef de l'État percevait « qu'il n'y avait pas de consensus politique, car nous étions à quelques mois d'une élection présidentielle (sic) ».
Pour retrouver un sentiment d'unité nationale, il a donc mis en avant « cette mesure qui ne paraissait pas inadaptée » : « À la fin de mon discours, tous se lèvent ! Même les frondeurs ! » Entre la droite qui ne souhaitait pas de réforme constitutionnelle et les citoyens français qui se sentaient visés, le président a finalement renoncé quatre mois plus tard, « trop tard ». Bilan des courses pour François Hollande : « Ne touchons jamais les lois sur la nationalité. »

Fossoyeur de la social-démocratie

D'aucuns, chez ses adversaires politiques à gauche, diront qu'il est osé pour le fossoyeur de la social-démocratie en France de donner des conseils – voire des leçons – pour la faire renaître de ses cendres. Passera-t-elle par une alliance des gauches, dans un programme commun 2.0 ? Si, pour François Hollande, les deux électorats « ne sont pas sans lien », dans leur envie de justice, de protection, de réduction des inégalités, les conditions politiques ne sont en revanche pas réunies. « Aujourd'hui, Mélenchon ne veut pas l'union, il veut notre disparition. J'ai un conseil pour les générations futures : il est rare que la poule aille vers un destin qui lui promet d'avoir la tête coupée. »
Dans un moment politique où les « mouvements » ont la cote, François Hollande n'estime pas souhaitable une telle réorientation pour les « partis traditionnels », et ne manque pas d'égratigner La République en marche : « Ils ne doivent pas seulement être des partis internet. Il faut être avec les autres. On est mieux avec les autres, ensemble ! On coopère ! » Reste à savoir si les dirigeants socialistes actuels, toujours muets sur l'épineuse question de « l'inventaire », accepteront de coopérer avec celui qui, plus que jamais, semble vouloir revenir dans l'arène.
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Ce clown triste a quitté la scène des politiciens médiocres et est même une nuisance pour ses anciens collègues de gauche et du PS !

N’-a-t-il pas compris que les français de ce fait et en plus après son quinquennat raté l’avait rejeté à une grande majorité tout en entrainant le PS son parti dans sa chute ?!

Cela confirme qu’il n’a aucun amour propre ce personnage, il voulait marquer peut-être l’histoire de cette V eme république comme d’autres qui ont la tête qui enfle par un égo dû à la fonction de président de la république, mais là, il a réussi à faire plus mal que tous les présidents passés !

Il faut que les médias arrêtent d’en parler comme d’une vedette people de show byz et que pour les français, ils cessent de nous faire subir sa nouvelle vie dorée ou il semble s’ennuyer en faisant tout pour se faire remarquer !

De plus ces informations sont sans intérêt !

Jdeclef 09/06/2018 09h17

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