vendredi 22 juin 2018

Ces syndicats pas assez encadrés et notamment leurs cadres dirigeants nantis qui vivent comme des nababs sur le dos de leurs adhérents et salariés qu'ils sont sensés défendre !


Comment une militante CGT a vidé les caisses du CE de Veolia

Une plainte pour abus de confiance a été déposée contre l'ex-secrétaire du comité d'établissement. Les impayés s'élèvent… à 1,5 million d'euros.


Le mail, légèrement déprimant, est tombé à la fin de l'hiver. Le comité d'établissement (CE) de Veolia Eau Île-de-France, qui gère les activités culturelles et sociales de la boîte avec un budget de 2 millions d'euros par an, informait les « collègues » de la situation : fermeture jusqu'à nouvel ordre des selfs de Neuilly et de Choisy, « arrêt immédiat de l'ensemble des activités [...] non payées intégralement ou en partie », annulation des séjours au ski et à New York et, pour couronner le tout, hausse possible du prix des repas…
En cause : la gestion hasardeuse de la CGT qui, en un an, a laissé un découvert de 200 000 euros et des impayés pour un total de 1,5 million d'euros. Le pot aux roses a été découvert le 28 décembre dernier, après de nombreuses alertes lancées par le trésorier qui, soupçonnant des malversations et ne voulant pas y être associé, a déserté. Un groupe d'élus de l'entreprise a alors décidé de révoquer le bureau en place et, surtout, de mettre un terme aux fonctions de la secrétaire, CGT elle aussi. Contactée par Le Point, cette dernière, Marie B., n'a pas répondu, tout comme son avocat. Elle serait actuellement en arrêt maladie.

450 000 euros de dépenses non justifiées ?

Fin janvier 2018, Lucie Blanc, ancienne militante CGT basculée chez FO, reprend donc les rênes du CE, après les avoir tenues de 2013 à 2016. Et découvre des centaines de milliers d'euros de dépenses non justifiées. Le CE est placé en redressement judiciaire. Des audits sont lancés, lesquels révèlent l'ampleur de la catastrophe : même la subvention de 525 000 euros versée par la direction en février 2018 ne saurait lui éviter la cessation de paiement, décrivent les experts.
Parmi les anomalies relevées par le cabinet d'expertises Technologia : le montant des honoraires juridiques. Alors qu'un budget de 25 424 euros avait été voté en mai 2017, ce sont 92 056 euros qui ont été versés à deux avocats. « À ce jour, un montant de 56 360 euros n'est pas justifié », assure le cabinet. Un conflit a éclaté à ce sujet devant le bâtonnier du barreau du Val-de-Marne, le bureau actuel reprochant à l'ancienne équipe d'avoir fait payer par le CE des procédures qui ne le concernaient pas.
« On a arrêté les activités quand on s'est mis en cessation de paiement pour pouvoir repartir de plus belle. Là, on a repris les prestations sociales. Mais tout ce qui est voyages, billetterie, spectacles, ça s'arrête pour l'instant », confie Lucie Blanc. Des problèmes ont également été identifiés sur le budget entraide. Il s'agit de dons qui peuvent être faits aux salariés, après étude de leur cas. Or, de nombreux chèques ont été faits sans le moindre justificatif, parfois même sans que le nom ou le montant accordé au salarié apparaisse. « Dans ce qu'on a pu identifier, il y a également 8 000 euros de carte bleue pour lesquels on n'a aucun ticket », déplore la secrétaire FO. Certains camarades, salariés du CE, auraient aussi financé leur permis de conduire grâce à l'argent du CE, sans que l'on comprenne bien pourquoi.

Une enquête pénale pour abus de confiance

Début février, une plainte pénale a été déposée par Me Emmanuel Gayat pour abus de confiance, visant directement Marie B. L'ex-secrétaire est soupçonnée d'avoir viré directement sur son compte en banque plusieurs sommes, pour un montant total de 76 769 euros, et d'avoir « dissimulé ses agissements en mentionnant des bénéficiaires fictifs sur les ordres de virement ». L'enquête, diligentée par le parquet de Nanterre, a déjà commencé. Les premières auditions ont eu lieu début juin. Selon une source proche du dossier, 30 000 euros de plus pourraient avoir transité sur différents comptes bancaires, ce qui porterait la douloureuse à plus de 100 000 euros, au préjudice du CE.
Un référé a également été déposé à Nanterre pour obtenir en urgence le remboursement de ces sommes. La justice doit rendre sa décision le 5 juillet prochain. Lors de l'audience qui s'est tenue le 19 juin, l'avocat de Marie B. a évoqué des « chiffres imaginaires » et des documents « non authentiques », se contentant d'affirmer que Lucie Blanc cherchait, par ces procédures, « à régler ses problèmes personnels avec ses anciens camarades du syndicat CGT » (sic). L'argument n'a pas convaincu les juges, qui ont demandé à l'ex-secrétaire de verser ses relevés de compte personnel aux débats.
Si elle décidait de s'exécuter, Marie B. pourra toujours utiliser le photocopieur Canon qu'elle a acheté pour 4 783 euros avec l'argent du CE, et qu'elle a fait installer dans les locaux… de l'union territoriale CGT de Choisy-le-Roi. Des faits qui font l'objet d'une petite guerre entre syndicats et qui pourraient trouver prochainement une qualification pénale…
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Qui privilégie la culture de la grève à outrance sans s’occuper si leurs actions notamment dans les services publics ne gênent pas les travailleurs comme disait une ancienne politicienne connue de l’extrême gauche !

Qui ne devrait pas en principe faire de politique mais qui en fait ont une étiquette politicienne colée sur leur dos comme une pancarte qu’il trimbale lors de leurs manifestations !

La CGT de la SNCF est le meilleur exemple de personnages planqués qui ne pensent qu’a eux bornés rétrogrades et anachroniques, il faut dire que la place est bonne avec un outil comme cette Cie ferroviaire ou l’on peut bloquer le pays ou désorganiser un service public utile à une majorité de français !


La place est bonne on se rappelle de la polémique sur le logement de fonction de Thierry Lepaon ex patron de la CGT !Alors pourquoi s’étonner qu’une ex secrétaire de ce syndicat soi-disant exemplaire est supposée avoir mis ses mains dans le pot de confiture ?!

Pendant ce temps-là, les usagers clients de la SNCF qui eux paient leurs billet s de trains continue à galérer et que Mr MARTINEZ menace de ne pas arrêter ces grèves et même de les prolonger pendant les congés d’été !

Alors honte à ce syndicats corporatistes d’une autre époque ainsi qu’à notre gouvernement et dirigeants qui n’arrive pas à faire un gros ménage pour nettoyer les écuries d’Augias, de ses syndicalistes, comme fait notre président pourtant chantre des réformes à tout va !

Là, ces syndicats intouchables, c’est presque un état dans l’état, car ils font leurs lois anarchiques et ne respectent plus les lois votées et entérinées par le parlement représentant le peuple !

Jdeclef 22/06/2018 09h54 LP

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