jeudi 7 juin 2018

MACRON à CLAIREFONTAINE logique il n’aurait pas loupé cela car les autres présidents avant lui l’ont fait et on lui aurait reproché de ne pas avoir encouragé l’équipe de France ?!


En sport, Emmanuel Macron est plutôt « ancien monde »


Le président s’est rendu au centre d’entraînement de Clairefontaine en compagnie de son épouse pour déjeuner avec l’équipe sélectionnée par Didier Deschamps et partager un moment de convivialité avec les joueurs.
© FRANCOIS MORI / POOL / AFP
Le président qui aime le sport en général et le football en particulier est devenu une figure imposée en politique. Sans aller jusqu'aux excès de Nicolas Sarkozy, qui en cyclisme comme en football se serait volontiers substitué à l'organisateur ou au sélectionneur pour faire valoir ses points de vue personnels, tous les chefs d'État prennent un soin particulier à assister aux grands-messes sportives, celles qui fédèrent au-delà de tous les clivages. Jacques Chirac avait été le plus chanceux, puisque la victoire des Bleus en 1998 avait fait grimper de plusieurs points sa cote de popularité sans qu'il n'y soit pour rien. Ses deux successeurs n'avaient pas eu cette chance.
Emmanuel Macron a préparé en amont la mise en scène d'un éventuel succès. Ce mardi 5 juin, il s'est rendu au centre d'entraînement de Clairefontaine en compagnie de son épouse pour déjeuner avec l'équipe sélectionnée par Didier Deschamps et partager un moment de convivialité avec les joueurs. Une occasion en or pour faire passer quelques messages – à peine – subliminaux sur l'esprit d'équipe à l'échelon d'une nation : « Bien sûr que la Coupe du monde est importante pour notre pays, pour notre jeunesse. Dans les quartiers difficiles notamment, le sport est un élément d'épanouissement personnel. C'est un élément qui parfois permet le retour à l'école ou le retour vers l'emploi. Le sport fournit des modèles, des figures d'exemplarité. Quand les parents ne sont pas au rendez-vous, que les situations sont difficiles, c'est parfois par le sport que l'on tient. Donc, avoir une équipe qui porte nos couleurs, c'est bon pour la cohésion nationale. » Et pour lancer une formule qui résume assez bien la philosophie macronienne : « Une compétition réussie, c'est une compétition gagnée. »

Le changement dans la continuité

Pour les grandes manifestations sportives, donc, le chef de l'État s'accommode fort bien de l'« ancien monde » légué par ses prédécesseurs. Il s'agit, encore et toujours, d'envoyer à l'opinion publique une « carte postale » consensuelle, teintée de connivence et de proximité. Clairefontaine est la première de l'été, et sûrement pas la dernière.
Emmanuel Macron a d'ores et déjà annoncé qu'il se rendrait en Russie pour soutenir l'équipe de France si elle gagne sa place en demi-finale. Et puis, il y aura le Tour de France, une occasion rêvée de montrer son attachement à une discipline populaire autant qu'à la ruralité qui en est le théâtre.
Nicolas Sarkozy, en 2007, avait inauguré une nouvelle formule : embarquer dans la voiture numéro un, celle du directeur du Tour, pour suivre la dernière partie de l'étape. Emmanuel Macron, comme lui, a pris en 2017 un bain de foule à Saint-Michel-de-Maurienne avant de monter dans le même véhicule, pour observer au plus près le franchissement des grands cols des Alpes. Pourquoi se priver d'un tel bénéfice ? En ce domaine, le « nouveau monde » n'a rien inventé !
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(C'est comme pour le salon de l'agriculture...LOL)

Il ne fait que sa PUB en se montrant fan de foot comme ses prédécesseurs, c'est la coupe du monde de foot et si la France l'emportait, cela remonterait les sondages en sa faveur et le moral des gogos français lambda du peuple foot, d'en bas, comme on a vu pour CHIRAC en 1998 et aussi de l'équipe de FRANCE qui en a besoin !

En fait les jeux du cirque modernes !

Jdeclef 06/06/2018 11h25 LP

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