Pas d'idées, des sifflets et un nul : le débrief de
France-Danemark !
À l'issue d'une rencontre bien terne (0-0), Kanté a été élu
homme du match, Griezmann a déçu et Varane prévient qu'il « faudra hausser
le niveau de jeu ».
Certes,
il est difficile de progresser et de gagner en cohésion quand six nouveaux
titulaires entament une rencontre. Il n'empêche, les fameux « coiffeurs »
n'ont pas brillé ce mardi – à de très rares exceptions près (Sidibé, Nzonzi) –,
rendant, face
au Danemark, une copie bien pâle – le premier 0-0 du Mondial. L'essentiel
est ailleurs : les Bleus sont qualifiés et évitent l'impressionnante Croatie. Et après ? À
l'issue du troisième match de la compétition, Didier Deschamps et ses
joueurs donnent l'étrange impression de ne pas avancer. Mais ce n'est pas
vraiment lors d'un premier tour de Mondial qu'il faut briller. En 2006, la France n'avait gagné qu'un match
(contre le Togo, 2-0) avant de se
hisser en finale. Pourtant, pour atteindre les sommets, il convient d'abord de
jouer ou d'avoir – au moins – de la suite dans les idées. Il reste quatre jours
pour y remédier.
LES
RÉACTIONS. « Il aurait fallu mettre plus de folie »
Didier
Deschamps se voulait rassurant à l'issue de la rencontre : « On a
assuré l'objectif de la première place », a expliqué le sélectionneur,
tenant à préciser que « cette phase de groupe a été compliquée ». Il
reconnaît que « les changements ont un peu nui à la cohésion
d'équipe », même s'il se félicite que « tous les joueurs se sentent
concernés ». « On a ce qu'on voulait », préfère retenir N'Golo
Kanté. Capitaine des Bleus, Raphaël Varane a également souligné qu'ils ont
« assuré l'essentiel » tout en admettant qu'il « aurait fallu
mettre plus de folie pour gagner le match ». « Il va falloir hausser
notre niveau de jeu », ajoute le défenseur du Real Madrid, qui
prévient : « On va pouvoir voir notre vrai potentiel à partir de
maintenant. »
CE
QUE DISENT LES STATS. Une domination bien vaine
Monopoliser
le ballon, c'est bien, être dangereux, c'est mieux. L'équipe de France a
disposé de 67,8 % de possession et jusqu'à 71,6 % en première
mi-temps. À quoi bon : dans le même temps, ils ne sont parvenus à cadrer
que trois tirs en onze tentatives. La relation entre les attaquants, déjà
décriée lors du premier match, n'a pas non plus été flamboyante. Ainsi, Olivier
Giroud est le seul joueur de champ à n'avoir reçu aucune passe d'Antoine
Griezmann. Le joueur de l'Atlético, qui a notamment tiré deux de ses
tentatives, est également le Français à avoir perdu le plus de ballons dans la
rencontre (18).
L'HOMME
DU MATCH. Kanté, au-dessus de la mêlée ?
Les
internautes de la Fifa ont l'habitude depuis le début du Mondial de désigner un
buteur comme joueur du match. Antoine Griezmann en avait été le bon exemple
lors du premier match contre l'Australie (2-1). Mais l'absence de buteur cet
après-midi et les prestations très moyennes des joueurs ont obligé les
internautes à se montrer un peu plus inventifs. Ils ont choisi N'Golo Kanté, le
milieu de terrain de Chelsea.
LA
BLESSURE. Hernandez touché, sans gravité
Il
a cédé sa place, grimaçant, à Benjamin Mendy à la 50e minute de jeu.
Lucas Hernandez – plutôt en vue en première mi-temps – a bien été touché
pendant la rencontre, au fessier. Une blessure sans gravité, même si Didier
Deschamps a assuré « ne pas [avoir] voulu prendre de risque ».
L'AMBIANCE.
Plus nombreux, pas plus audibles
Côté
tribunes, les matches se suivent et se ressemblent pour les Bleus. Comme à
Kazan face au Pérou, le public tricolore – entre 5 000 et 8 000
personnes (le plus grand contingent français depuis le début du Mondial) –
s'est retrouvé disséminé parmi les 78 011 spectateurs présents dans les
travées du stade Loujniki. Résultat : difficile de se faire entendre face
à des fans danois regroupés derrière les cages tenues par Mandanda en 2e
mi-temps.En revanche, la ola déclenchée en fin de première mi-temps a été l'une des rares attractions de la première période. Comme à chaque match depuis le début du Mondial, les fans russes ont repris à l'unisson « Ro-si-ya » à trois reprises dans la rencontre, supplantant les supporteurs des deux camps.
Le manque d'occasions dans la rencontre et la difficulté pour les deux équipes à emballer le match ont longtemps eu un impact certain sur l'ambiance. Mais la patience des supporteurs, même tricolores, a des limites : de nombreux sifflets se sont fait entendre dans le dernier quart d'heure. Une grogne qui s'est également fait entendre quand les Bleus sont venus saluer leurs fans. Les Danois, eux, profitaient : une poignée d'entre eux est longuement restée dans les gradins pour chanter à n'en plus finir.
LE
CHIFFRE : 1
Pour
la première fois dans cette Coupe du monde, une rencontre s'achève sans le
moindre but marqué. Il s'agit en revanche du septième match nul depuis le
deuxième de la compétition et déjà le second pour le Danemark, déjà tenu en échec
face à l'Australie (1-1) lors de la 2e journée.
L'HISTOIRE.
Mandanda, fidélité récompensée
Pour
la première fois depuis 1986, un gardien n° 2 de l'équipe de France a joué
en Coupe du monde. Steve Mandanda (33 ans) honorait sa 28e sélection avec les
Bleus, sa première dans un Mondial. Une façon pour Didier Deschamps de
remercier le portier marseillais pour sa fidélité, lui qui a été appelé pour la
première fois avec les Bleus en 2010. À l'issue de cette rencontre bien terne,
le portier de l'OM s'est montré solide, même si le ballon relâché à la suite
d'un coup franc d'Eriksen (53e) aurait pu coûter cher. « C'est un grand
moment que j'ai savouré jusqu'à la fin du match », a-t-il expliqué à
l'issue de la rencontre. Hugo Lloris, qui avait approuvé le choix d'être
remplacé ce mardi par Mandanda, retrouvera le terrain pour les 8es de finale.
LE
COIN DES VIP. Un match en famille !
Jennifer
Giroud, Camille Varane, Marine Lloris ou encore Erika Griezmann : les
femmes et l'entourage des joueurs des Bleus étaient dans les tribunes cet
après-midi. Une centaine de personnes ont en effet rejoint la capitale russe en
avion la veille. Dans cette délégation, qui comprenait également des salariés
de la Fédération française, on pouvait aussi apercevoir les parents et le frère
de Mbappé, la mère et la sœur d'Adil Rami. Ils rejoignent les familles de
Tolisso, Matuidi, Lemar, Nzonzi, qui étaient déjà présentes en Russie.
LE
COIN DES VIP. Un match en famille !
Jennifer
Giroud, Camille Varane, Marine Lloris ou encore Erika Griezmann : les
femmes et l'entourage des joueurs des Bleus étaient dans les tribunes cet
après-midi. Une centaine de personnes ont en effet rejoint la capitale russe en
avion la veille. Dans cette délégation, qui comprenait également des salariés
de la Fédération française, on pouvait aussi apercevoir les parents et le frère
de Mbappé, la mère et la sœur d'Adil Rami. Ils rejoignent les familles de
Tolisso, Matuidi, Lemar, Nzonzi, qui étaient déjà présentes en Russie.-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mais en ce qui concerne le match contre le DANEMARK on s'est ennuyé ferme!
Je plains les supporters français qui se sont déplacés en RUSSIE pour voir le jeu de l'équipe de FRANCE sur place...
En fait trois matchs médiocres, heureusement que le facteur chance a joué !
Ils auraient peut-être mieux fait de rester devant leur télévision, c'était suffisant!
Alors comme d'habitude, espérons pour la suite...
Car insuffisant dans une coupe du monde on attend du spectacle et des buts de joueurs professionnels rappelons-le tout de même !
D’ailleurs les supporters français ont sifflé l’équipe de France !
L'espoir fait vivre !
Jdeclef 27/06/2018 09H00 LP
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