Anne Hidalgo : le fiascolib'
Après le Vélib', Autolib' ! La maire de Paris doit
arrêter de se retrancher derrière le syndicat intercommunal pour se défausser
et masquer ses échecs.
Plus personne n'ignore désormais le désastre que représente le changement de concessionnaire pour les vélos en libre-service dans la capitale. Près de six mois après le début du fonctionnement supposé des nouvelles installations, rien ne marche ou presque. La seule réponse apportée jusqu'alors par le Syndicat mixte Autolib' Vélib' Métropole (SAVM) consiste à appliquer au nouvel opérateur, Smovengo, des pénalités de retard de plusieurs millions d'euros. Mais il semble que ces sommes n'aient pas été mises en recouvrement pour ne pas étrangler financièrement Smovengo, de peur que ce consortium doive mettre la clé sous la porte et que les Vélib' disparaissent pour de bon.
Mais à ce dossier très embarrassant pour la maire de Paris, qui est la vraie décisionnaire derrière le syndicat mixte qui regroupe une centaine de collectivités franciliennes, s'ajoute celui d'Autolib'. Selon les informations publiées par Le Monde , ce service, qui ne devait pas coûter un centime aux contribuables, pourrait leur revenir à 40 millions d'euros par an d'ici à 2023. C'est ce que réclame Vincent Bolloré, dont le groupe fournit et gère les véhicules. Pas question, pour lui qui raisonne en industriel, d'éponger seul le déficit persistant du dispositif.
La
fin d'un mirage
Tout
avait pourtant si bien commencé ! Bertrand Delanoë, le
prédécesseur et ex-mentor – ils sont désormais en froid – d'Anne Hidalgo, était fier de
ce partenariat qu'il présentait volontiers comme innovant et révolutionnaire.
Mais le nombre de trajets n'a jamais été suffisant et les dégradations ont été
trop importantes pour parvenir à l'équilibre financier. Et le contrat signé
prévoit que Bolloré est tenu d'absorber 60 millions de pertes, pas
plus. Il
reste, selon lui, une « facture virtuelle » de 240 millions
d'euros à la charge des collectivités. La majorité municipale, Anne Hidalgo
en tête, conteste ce chiffrage et a commandé un rapport qui n'a malheureusement
pas été rendu public.L'opacité, il est vrai, règne en maître à l'Hôtel de Ville. Pour plus de sûreté, les deux représentants de la capitale au bureau du SAVM appartiennent à la majorité municipale. L'opposition, donc, est priée de croire sur parole ce qui lui est révélé, avec une grande parcimonie, à chaque conseil de Paris. C'est beau, la démocratie locale !
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Et justement dans le cas de A.HIDALGO, la politique politicienne a pris trop le pas sur la gestion de PARIS !
Il semble que la maire de PARIS n’est pas prise les bonnes décisions et accumule les échecs le Velib et Autolib ne sont qu’un épiphénomène de plus parmi d’autres sur les mauvais choix et mauvaise gestion de la ville ?
Elle n’a pas beaucoup d’excuse ayant été l’adjointe à DELANOË donc en principe rodé à l’administration de cette grande ville ?!
D’ailleurs ses anciens amis commencent à lui tourner le dos !
Elle attire contre elle avec son arrogance intransigeante bien des critiques qui malheureusement se ressente dans les faits que l’on peut lister car la liste s’allonge:
l’abandon de la grande roue, du marché de noël, la gestion déplorable des camps de migrants, les dégradations du aux manifestants à la république des mouvements contestataires de nuits debout, la délinquance et trafics divers dans certains arrondissements, les voies sur berge, la circulation difficile, le stationnement qui a augmenté mais sans solution, les transports en commun insuffisants, la pollution etc etc …
Donc c’est trop pour elle « bobo qui se regarde le nombril et qui fait du vent », il faut un redressement avec un nouveau maire volontariste qui veut s’occuper de sa ville et rien d’autre, mais pour cela, il faut attendre 2 ans et c’est bien long !
Jdeclef 01/06/2018 13h42LP
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