dimanche 10 juin 2018

Les 4 Leaders de cette soi-disant opposition sont loin d'être performants, car ils ne servent pas à grand-chose ...


Dessine-moi une opposition…

Un an après l'élection présidentielle, l'opposition, dont Emmanuel Macron prend bien soin de ne jamais parler, peine à se mettre en ordre de bataille.

Contrairement à ses prédécesseurs, Emmanuel Macron prend un soin méticuleux à ne jamais parler de l'opposition. Non pas par mépris, mais par volonté de ne pas l'alimenter. Ses ministres eux-mêmes, ses conseillers, ses porte-parole n'évoquent que très rarement leurs adversaires. Ils ne nient pas la contestation, les grèves à la SNCF, les manifestations à répétition, mais consigne a visiblement été donnée de ne pas en rajouter. Après tout, disent-ils, le taux de grévistes ne dépasse guère les 14 % chez les cheminots, les manifs sont à marée basse et il n'y a pas plus de convergence des luttes que de beurre en broche.
D'ailleurs, sondeurs et médias, sans doute désorientés par ce climat inhabituel, interrogent régulièrement l'opinion pour savoir qui est le meilleur opposant au chef de l'État et, invariablement, les Français répondent : Jean-Luc Mélenchon. Logique : avec ses députés Insoumis, il occupe le terrain, dans l'hémicycle, dans la rue et dans les médias, à Paris aussi bien qu'à Marseille.
Pourtant, lorsqu'on examine les sondages de plus près, c'est bien Marine Le Pen qui continue à rassembler sur son nom les 21 % d'électeurs qui l'ont choisie au premier tour de la présidentielle. Dépourvue d'un groupe parlementaire, elle est inaudible à l'Assemblée, elle ne défile pas, ne fait quasiment aucune proposition nouvelle, sinon sur l'immigration et la sécurité, et pourtant son potentiel électoral reste au plus haut. Elle enchaîne même les déconvenues politiques, le changement de nom de son parti est un non-événement, Nicolas Dupont-Aignan refuse sa proposition d'alliance et sa nièce prend un malin plaisir à brouiller tous ses messages, mais son attractivité électorale, elle, ne se dément pas. Premier paradoxe.
L'attractivité électorale de Marine Le Pen ne se dément pas
Second paradoxe : plus d'un an après leur bérézina à la présidentielle et aux législatives, les partis traditionnels de gouvernement n'ont pas su faire émerger de nouveaux visages, voire de potentiels candidats à la prochaine élection présidentielle. D'où le cavalier seul de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen. Pire encore : l'on pouvait imaginer qu'après un tel désastre électoral et dans la perspective des futures échéances, PS et LR se mettraient aussitôt au travail pour inventer autre chose, sinon un programme ou moins une alternative au macronisme. Or, rien. Des critiques, oui. Des polémiques et des effets de manche, certes. Mais pas la moindre idée nouvelle en douze mois. À droite, Laurent Wauquiez est aux abonnés absents. À gauche, Olivier Faure tente de sauver les meubles en déménageant le siège du PS. Quant à Benoît Hamon, il déploie toute son énergie à… ne pas être tête de liste aux européennes. Bref, encéphalogramme plat.
On répète à l'envi qu'à Emmanuel Macron, les Français réclament des résultats. Mais de l'opposition, ils attendent aussi qu'elle se mette au travail. Sauf à admettre que l'alternative ne se résumera qu'à Mélenchon ou à Le Pen – ce qui arrange, on s'en doute, le président de la République. Un an de perdu. Il en reste quatre !

D’ailleurs le président les ignore et n’en parle pas !

Donc E. MACRON en profite indirectement avec sa marche en avant de ses réformes (jusqu’à fatiguer ses pauvres députés de la REM son parti qui ont soi-disant trop de travail… )

Pour l’instant il a encore le soutien des français, mais cela ne durera pas, car en toute logique, ils voulaient le changement qu’ils réclamaient depuis des décennies, mais, s’il n’arrive pas à mettre au pas ces syndicats médiocres anachroniques trublions comme ceux de la SNCF par exemple avec d’autres qu’ils entraînent dans leur sillage des fauteurs de troubles cagoulés violents que l’on arrive pas à éradiquer !?

Car dans le volet des réformes, il y a l’insécurité et le désordre par le non-respect des autorités de la république qui ne s’améliore pas !

Donc nous arrivons au début de l’été et ses congés pour les français, mais si ceux-ci sont troublés par les mêmes que l’on retrouvera à la rentrée, se sera encore plus dur et le président sera stoppé dans la suite de son élan dans son quinquennat, car occupé à éteindre un mécontentement qui grandira... !

Le pain blanc pour E.MACRON il l’a peut être mangé trop vite ?...

Jdeclef 10/06/2018 09h40 LP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire