samedi 23 juin 2018

Toute vérité n'est pas bonne à dire dans ce monde hypocrite qui ne veut pas la regarder en face !


Migrants : Macron contre la « lèpre qui monte » et les « donneurs de leçons »

VIDÉO. Le président a fustigé ceux qui veulent verrouiller les frontières comme ceux qui veulent « accueillir tout le monde ». La droite a dénoncé ses propos.


E.MACRON a pratiqué l'art du « en même temps » sur le délicat dossier de l'accueil des migrants. Il a dénoncé, jeudi à Quimper, la « lèpre qui monte » en Europe, « le nationalisme qui renaît, la frontière fermée que certains proposent » et ceux qui « trahissent même l'asile », tout en revendiquant de ne pouvoir « accueillir tout le monde ». Dans un discours enflammé, à quelques jours d'un sommet européen crucial sur la gestion des migrants, le chef de l'État s'est aussi emporté contre « les donneurs de leçons » qui lui « expliquent qu'il faut accueillir tout le monde » sans voir « les fractures de la société française ».
La réaction italienne ne s'est pas fait attendre : « Si Macron cessait d'insulter et pratiquait concrètement la générosité qui emplit sa bouche en accueillant les milliers d'immigrants que l'Italie a accueillis ces dernières années, ce serait mieux pour tout le monde », a déclaré jeudi, lors d'une visite à Terni (centre), le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini, qui était interrogé sur les tensions avec la France, selon l'agence de presse italienne AGI. « Nous sommes peut-être des lépreux populistes, a-t-il ajouté, mais je tire les leçons de ceux qui ouvrent leurs propres ports. Accueillez des milliers de migrants et ensuite on pourra parler. »
Emmanuel Macron a défendu en Bretagne sa politique migratoire, « dont nous n'avons pas à rougir ». Elle consiste, à l'entendre, à mieux intégrer ceux qui obtiennent l'asile mais expulser systématiquement les autres, « un chemin qui est toujours plus difficultueux, car personne n'est jamais content, mais plus responsable que celui qui joue avec les peurs », selon le chef de l'État. En 2016, le pays a accueilli 256 000 migrants, essentiellement par la voie du regroupement familial. La part des demandeurs d'asile s'élève, elle, à 78 000 personnes. Cette même année 2016, l'Italie a dû accueillir 176 000 demandeurs d'asile.

« Ne rien céder »

« Je vous demande de ne rien céder, dans ces temps troublés que nous vivons, de votre amour pour l'Europe », a lancé Emmanuel Macron en Bretagne, territoire très attaché à l'Europe, dans une envolée qui sonnait comme une profession de foi à un an des élections européennes de 2019. « Je vous le dis avec beaucoup de gravité. Beaucoup la détestent, mais ils la détestent depuis longtemps, et vous les voyez monter, comme une lèpre, un peu partout en Europe, dans des pays où nous pensions que c'était impossible de la voir réapparaître. Et des amis voisins, ils disent le pire et nous nous y habituons », s'est-il indigné.
« Je le dis à tous les donneurs de leçons. Allez m'expliquer qu'il faut accueillir tout le monde. Mais regardez la société française et ses fractures ! Regardez ce que nous faisons aussi, et nous n'avons pas en rougir. Je veux que la France et la cohésion nationale se tiennent, que nos classes moyennes trouvent leur place ! Et en même temps être à la hauteur de notre tradition d'accueil, et en particulier de l'asile, ce qui ne veut pas dire tout et n'importe quoi », a-t-il poursuivi.
 FOG - Le migrant, Madame Bobo et Monsieur Barbelé
« J'ai besoin de ces terres qui croient dans l'Europe, des Françaises et Français qui croient dans ce projet parce qu'il savent le prix du nationalisme, le coût de la bêtise », a-t-il conclu, répétant son credo dans une « Europe qui protège ».
L'envolée d'Emmanuel Macron a suscité l'indignation aussi en France, à droite et à l'extrême droite, peu convaincues par le « en même temps » présidentiel. La porte-parole des Républicains, Laurence Sailliet, s'est dite « très choquée par les propos du président de la République parce qu'au lieu de parler comme cela il ferait mieux de se poser la question de la cause de la montée du populisme », a-t-elle déclaré dans un entretien vidéo à L'Opinion, jugeant « irresponsable » de tenir de tels propos en pleine crise migratoire, et à l'adresse des « partenaires européens » de la France.
La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a réagi en demandant dans un tweet : « Comment le président de la République française peut-il traiter des gouvernements de nations européennes de lèpre ? ! USA, Russie, Grande-Bretagne, Italie, groupe de Visegrad... Va-t-il nous fâcher avec le monde entier ? »

Bien-pensance

« Après les fainéants, les illettrés, ceux qui ne sont rien : bienvenue chez les lépreux  ! » a tweeté Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France. « Quiconque s'oppose à la subversion migratoire se voit diagnostiquer malade par la bien-pensance », a-t-il ajouté.
Interrogée sur LCP pour savoir si elle incarnait elle-même cette lèpre, la députée de l'Hérault Emmanuelle Ménard (apparentée au FN) a répondu en riant : « Je ne crois pas. » Parler de « lèpre » revient à « agite(r) encore des espèces d'épouvantails pour faire peur à tout le monde ». « Ce n'est pas la lèpre qui monte en Europe, c'est simplement les peuples qui disent on ne veut plus un certain nombre de choses », a estimé la députée d'extrême droite.

Le président à raison, il essaie de parler vrai en appelant « un chat un chat » car le problème de l’immigration en France et en Europe n’est pas traité depuis plus de trente ans et même a été aggravé par cette Union Européenne déjà par ce système d’abandon des frontières style SCHENGEN par exemple et autres mesures inadaptées !

Et oui cela peut être comparé à une maladie endémique ou à un virus que l’on ne peut éradiquer comme la lèpre sauf que cette maladie invalidante on a su la soigner alors qu’avant on enfermait les malades dans de mauvaises conditions jusqu’à leur mort !

Mais le pire justement est peut-être ces bobos bien-pensants hypocrites donneurs de leçons qui ne font rien, car si on leur imposait d’héberger chez eux ses migrants et familles nombreuses, ils refuseraient bien sûr !

Ou pire même, si l’on créait un ministère de l’immigration avec un vrai ministre et une administration dédiée associant tous les acteurs de ce problème qui devient plus que préoccupant !

Mais, çà été déjà essayé dans le passé, ou alors en créant par un exemple un impôt « solidarité » pour nourrir loger et trouver du travail à ces pauvres gens qui ont quitté leurs pays pour diverses raisons (car que ce soit demandeur d’asile ou autres on n’arrive pas à les refouler ou rejeter pour ceux qui n’y ont pas droit...!)

Naturellement mais dans ce cas ou en serait l’égalité, car il y a des milliers de français né en France pauvres qui attendent logement, travail et font la queue aux associations caritatives ou pire qui dorment dans la rue !

Donc le président a employé des mots qui peuvent choquer, mais qui ont le mérite d’essayer de ne pas pousser la poussière sous le tapis comme on l’a fait depuis des décennies !

Mais lui qui n’a pas de solution miracle à moins de fermer la porte comme fait l’Italie pour essayer d’éviter une crise intérieure qui grandit dangereusement ?!

Mais ce sont toujours des discours rien d'autre pour l'instant...

Jdeclef 23/06/2018 09h54

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