dimanche 17 juin 2018

Le naturisme gagne du terrain en France avec ces bobos qui se regarde le nombril ?!


Les naturistes à la conquête de Paris

Espace réservé au bois de Vincennes, bowling ou visite de musée en tenue d'Adam... Les naturistes gagnent du terrain dans la capitale. Jusqu'où ?


Sous les regards intrigués des Parisiens depuis leurs balcons, une petite dizaine de personnes s'initient au yoga sur la terrasse du Point Éphémère. Particularité : elles sont entièrement nues. Ce samedi 9 juin, au bord du canal Saint-Martin, dans le très bobo 10e arrondissement parisien, se déroule la deuxième édition de la Fête de l'art de vivre nu, organisée par l'association naturiste Imaginat. Une centaine de participants, entre 18 et 70 ans, étaient invités à se dévêtir s'ils le souhaitaient. Sur place, parmi ceux qui déambulent tranquillement poils au vent, ce sont les « textiles » qui sont mal à l'aise. L'ambiance décontractée est vite contagieuse. Certains s'appliquent à faire le croquis d'un modèle en position d'Hercule, d'autres préfèrent se dorer la pilule en terrasse, un verre de punch à la main. Puis c'est au tour du ténor Vincent Simonet de donner un cours de bel canto. dans le plus simple appareil... « La journée, nous avons souhaité créer un vivre-ensemble entre des personnes qui font le choix d'être nues ou vêtues », explique Julien Pénégry, responsable communication de l'Association des naturistes de Paris (ANP). Mais dès 21 heures, les tenues, correctes ou non, étaient prohibées pour une soirée électro sur le thème « Beautiful Skin ». Les 200 fêtards ont laissé au vestiaire chemises, caleçons et petites culottes.
La Fédération française de naturisme (FFN) recense actuellement 88 000 naturistes à Paris et 425 000 en Île-de-France, c'est assez peu ramené aux quelque 2,6 millions de pratiquants recensés au niveau national. Mais à entendre les adeptes, ce n'est que le début de la conquête de la capitale. Les cours de yoga dans le plus simple appareil, des tournois de bowling nus, des brasses sans maillot à la piscine Roger Le Gall..., les événements se multiplient. On a récemment pu assister au premier spectacle humoristique sans vêtement, et le 5 mai, 161 visiteurs – dont la moitié de néo-naturistes – ont visité en tenue d'Adam et Ève l'exposition « Discorde, fille de la nuit », au Palais de Tokyo. Axel, 31 ans, technicien en maintenance informatique, novice en la matière, a apprécié cette initiation : « Je n'étais pas vraiment rassuré au début, puis en voyant tous ces gens nus à l'aise autour de moi, j'ai pris confiance. On était tous dans le même bateau, donc c'est devenu naturel d'échanger avec les autres et surtout dans un cadre exceptionnel. »

Délit

Pour les naturistes – à ne pas confondre avec les nudistes, qui se contentent de bronzer occasionnellement sur la plage –, la Mecque du naturisme reste Berlin. Dès que le thermomètre dépasse les 25 °C, les habitants sont libres de se balader nus comme des vers, et ce, même en pleine rue. En France, pourtant première destination touristique naturiste au monde, se débarrasser de ses oripeaux en dehors des espaces réservés est un délit défini par l'article 222-32 du code pénal qui assimile nudité publique et exhibition sexuelle. Un délit puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
En Allemagne, le règne de la FKK (« Freikörperkultur ») remonte au début des années 1920, sous la très libérale République de Weimar, puis a perduré dans l'ex-RDA. « Le corps sain et proche de la nature était alors redécouvert après des siècles de pruderie et de répression. En retirant leurs vêtements en plein air et sous les regards d'autrui, les naturistes allemands voulaient se libérer d'un carcan pudibond au sein des villes en pleine expansion, célébrer la liberté des corps sans aucune incitation sexuelle », expliquait Pascale Hugues, correspondante du Point à Berlin. À Berlin, ni charte ni loi. Il n'est donc pas surprenant d'apercevoir des fesses à l'air autour de petits lacs proches du centre-ville (comme l'espace naturiste du lac de Wannsee, surnommé « la baignoire de Berlin »), ou dans le grand parc du Tiergarten. De même qu'à Munich, où la nudité est légale depuis quatre ans dans six espaces bien définis. C'est aussi le cas dans beaucoup de grandes villes scandinaves comme Stockholm qui tolèrent le naturisme dans de nombreux parcs et plages.

7 300 mètres carrés au bois de Vincennes

Les militants naturistes militent pour l'abolition de l'interdiction. Un combat qui passe par la banalisation de leur pratique en ville. « Nous voulons montrer qu'elle ne se limite pas seulement à des moments estivaux dans des centres de vacances », explique Julien Pénégry. Le 24 juin aura lieu la première Journée parisienne du naturisme, ou « JPNat », au bois de Vincennes. Un millier de « tout-nus » sont attendus pour un pique-nique garanti sans taches. Et à l'occasion de la Journée internationale du naturisme le 1er juillet prochain, la Fédération française de naturisme (FFN) va même privatiser le parc d'attractions Aventure Land à Magny-en-Vexin (Val d'Oise) pour une journée de loisirs les fesses à l'air. Au programme : « trampoiline », tyrolienne géante pour les fans de Tarzan, kart à pédales ou encore cirque.
À côté de ce naturisme événementiel, les plus discrets préfèrent se prélasser dans la zone naturiste au bois de Vincennes, 7 300 mètres carrés, ouverte jusqu'au 14 octobre, une initiative expérimentée l'an dernier à l'initiative d'EELV. Le succès – jusqu'à 700 adeptes les week-ends – a conduit à la réouverture du site. Habituée du Bois, Béatrice, 55 ans, apprécie « ce moment de relaxation, de plaisir où l'on se libère dans un cadre non urbain ». Même sentiment pour Christophe, peintre naturiste, épuisé par la routine parisienne : « Je vais une à deux fois par semaine au bois de Vincennes. C'est vraiment un moment de détente entre mes cours pour évacuer le stress. »

Au bois de Vincennes
Ce naturisme loin de ses habituels hauts lieux balnéaires ne fait pas l'unanimité. L'année dernière, Laurent Lafon, ex-maire (UDI) de Vincennes, avait exprimé ses réserves : « Il ne s'agit pas d'une opposition à la pratique du naturisme, mais le bois doit rester un espace naturel accessible à tous. » Dans une lettre ouverte à Anne Hidalgo, l'humoriste Fabrice Éboué s'était moqué des priorités de la maire de Paris : « Serait-il possible de trouver une place de crèche pour mon fils, nous galérons depuis deux ans ? Je sais que vous êtes très occupée avec votre nouveau projet de parcs nudistes à Paris, mais comprenez ô combien je préférerais que mon enfant croise une puéricultrice avant un pénis. »

Un phénomène de mode ?

Selon le sociologue Christophe Colera, auteur de La Nudité, pratiques et significations (éditions du Cygne, 2008), « la tendance peut choquer une bonne partie de la population ; cela pose notamment certains problèmes par rapport au modèle de société que l'on veut proposer aux enfants. Le réflexe de pudeur jusqu'ici était le plus universellement et le plus anciennement ancré dans l'espèce humaine », explique-t-il.
Pour l'écrivain et journaliste Hubert Prolongeau, qui a consacré un livre au sujet (Couvrez ce sein... La Nudité dans tous ses états, Robert Laffont), l'offensive naturiste dans la ville reste un phénomène de mode qui se cantonne à une « mouvance en train de conquérir un certain Paris. Il s'agit de gens qui gravitent dans le milieu naturiste, des militants, des milieux homosexuels et bobos. C'est ce côté insolite et curieux qui attire. » Un simple phénomène de mode donc, aidé par quelque jolis coups de pub comme l'initiative du Palais de Tokyo, « un événement branché lancé sur Facebook et qui s'est soldé par un succès auprès des "textiles", mais qui ne feront pas immédiatement du naturisme leur mode de vie. » Quant à Christophe Colera, il constate qu'« en ce moment, la ville de Paris est volontariste, mais la police nationale y interdit toujours les cyclonudistes à la différence de Londres ou Bruxelles ».

À la conquête des villes... et des femmes

Ces tabous vont-ils sauter ? Le fait est que la pratique attire de nouveaux adeptes. L'ANP constate que ces événements attirent de plus en plus de jeunes. Aurélien Depraz, président de l'Association des jeunes naturistes de France (AJNF), parle même de néonaturisme, constatant que les convertis « n'héritent pas de ce mode de vie via leur famille. Ils sont à la recherche de leur identité, d'une hygiène de vie, d'une envie d'engagement social et environnemental. »
Le naturisme, phénomène surtout masculin, attire aussi, depuis ces trois dernières années, de plus en plus de femmes, longtemps rebutées par la possibilité du voyeurisme de certains hommes « intrus ». Car les dérives sont possibles : Hubert Prolongeau donne l'exemple du centre naturiste du Cap d'Agde, « le plus gros centre de partouze d'Europe. Cette sexualité délirante est à l'opposé de la philosophie de vie des naturistes. » Mais là encore, les choses seraient en train de changer : Laurent Luft, président de l'ANP, souligne la parfaite parité sexuelle de la visite du Palais de Tokyo. Pour encourager cette parfaite mixité, il pense organiser des cours de salsa dès l'automne.
Julien Pénégry veut y croire : « La ville s'approprie le naturisme, le fait évoluer. C'est un art de vivre quotidien avec des valeurs et qui permet d'outrepasser ces diktats de la mode, du consumérisme, du paraître et du regard de l'autre », plaide-t-il. Sans vêtement, foin des hiérarchies sociales : « Liberté, égalité, fraternité, nudité », s'exclame-t-il fièrement. Et poursuite du bonheur, pourrait-on ajouter. Selon une étude* menée par le sociologue Keon West, les naturistes seraient plus épanouis et plus heureux. Ce que confirme Blanche, 48 ans, naturiste depuis un an : « Je cherchais à prendre confiance en moi. J'ai donc commencé le naturisme par thérapie, et cette façon de vivre, que je pratique tout en respectant le choix des autres, a amélioré mon bien-être. Depuis, je suis davantage en accord avec moi-même. »
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C’est peut-être encore pour mettre encore en difficulté la maire A.HIDALGO qui n’a plus la cote ?!

Après les migrants, les naturistes (lol)

Ceci étant chasser le ridicule, il revient au galop, car faire du naturisme à PARIS ville polluée ou le climat n’est pas garanti est une utopie, il vaut mieux se contenter d’en faire dans des lieux mieux adaptés que la capitale dans le sud par exemple à la mer et au soleil !

A moins que ces gugusses veuillent attraper froid ou des bronchites voire crever en respirant à plein poumon la pollution automobiles !

Il y a assez de désordre sans en rajouter, cette liberté débridée montre que notre pays et notre capitale marche sur la tête et glisse vers l’anarchie !

Grandeur et décadence de notre pays !

Jdeclef 17/06/2018 10h01

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