vendredi 29 juin 2018

La maladie de ces possesseurs d'armes aux USA est loin d'être endiguée avec ce lobby si puissant qu'est la NRA !


États-Unis : une fusillade dans un journal fait cinq morts

Selon des médias américains, le principal suspect serait Jarrod Ramos, un « homme blanc » de 38 ans, qui nourrissait un contentieux avec le « Capital Gazette ».


Les États-Unis sont à nouveau endeuillés par une fusillade. Un homme a ouvert le feu jeudi 28 juin dans la salle de rédaction d'un journal à Annapolis, capitale de l'État du Maryland. Cinq personnes ont été tuées dans ce drame qui a jeté l'effroi dans cette petite ville sans histoire située à quelques encablures de Washington. La fusillade est une « attaque ciblée contre le Capital Gazette », a déclaré Bill Krampf, un responsable de la police locale, ajoutant que le quotidien avait reçu des menaces sur les réseaux sociaux. Le policier n'a pas été en mesure de confirmer si l'auteur de l'attaque visait le journal ou des employés en particulier. Les enquêteurs s'intéressent à d'éventuels contentieux qui auraient opposé l'auteur présumé et le quotidien.
Le suspect est un « adulte blanc » qui approche la quarantaine, selon la police. « Il n'est pas particulièrement coopératif » face aux enquêteurs, avait commenté Steve Schuh, responsable local du comté Anne Arundel où est situé Annapolis. Selon plusieurs médias américains, il s'agit de Jarrod Ramos, un habitant du Maryland âgé de 38 ans. Certains ont indiqué qu'il avait poursuivi en justice le journal. Un article du Capital Gazette, posté sur son site internet le 22 septembre 2015 et consulté jeudi par l'Agence France-Presse (AFP), mentionne une décision favorable au quotidien dans le cas de poursuites en diffamation lancées en 2011 par Jarrod Ramos, résidant à Laurel (Maryland) « à la suite d'un article sur un plaider-coupable [de Ramos] pour harcèlement ». Elle a été confirmée en appel.
Quatre des victimes de la fusillade de jeudi sont mortes sur le coup, la cinquième est décédée à l'hôpital. L'attaque a également fait deux blessés légers. Dans la soirée, la police a identifié les cinq victimes tuées – trois hommes et deux femmes – qui travaillaient toutes pour le journal. Les hommages se multipliaient sur les réseaux sociaux au sujet de Robert Hiaasen, rédacteur en chef adjoint du journal âgé de 59 ans. D'après le Baltimore Sun – pour lequel il a travaillé à partir de 1993 –, il avait intégré le Capital en 2010. La porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, avait dénoncé plus tôt sur Twitter une « violente attaque contre des journalistes innocents faisant leur travail [qui] est une attaque contre tous les Américains ». Le président Donald Trump, qui critique régulièrement et violemment les médias, a adressé ses « pensées et [ses] prières » aux victimes et à leurs familles dans un message sur Twitter.

« Rien de plus terrifiant »

L'individu armé d'un fusil a ouvert le feu dans la salle de rédaction du Capital, quotidien d'Annapolis, à 14 h 40, heure locale (18 h 40 GMT), selon le Baltimore Sun, propriétaire du journal depuis 2014. Les forces de police sont rapidement arrivées sur place et le tireur s'est rendu sans opposer de résistance. « Il n'y a rien de plus terrifiant que d'entendre plusieurs personnes se faire tirer dessus alors que vous êtes caché sous votre bureau et que vous entendez le tireur recharger son arme », a tweeté Phil Davis, journaliste qui a raconté la fusillade dans une série de messages sur le réseau social.

« Mentalement, c'est le foutoir »

Annapolis, à une heure de route de la capitale fédérale Washington, est une ville de 38 000 habitants sur la côte est américaine. Elle est connue pour ses bâtiments historiques et pour abriter l'Académie de la marine. Le journal partage cet immeuble avec d'autres entreprises. Il a rapidement été évacué et les locaux ont été entièrement fouillés par la police. « Nous avons vu les équipes du SWAT [unités spéciales de la police, NDLR] et on a vraiment commencé à paniquer », a expliqué à l'AFP Sean Robinson, salarié d'une compagnie d'assurances au troisième et dernier étage. « J'ai envoyé un SMS à ma femme qui disait “prions” », a-t-il dit.
Le Capital, qui fait partie du groupe Capital Gazette, est un petit journal fondé en 1727. Il emploie six reporters, deux photographes et cinq secrétaires de rédaction. Ses locaux sont protégés par une porte fermée en permanence, a confié à l'AFP un de ses journalistes. « Je suis OK physiquement, mais mentalement, c'est le foutoir », a écrit sur Twitter le photographe Paul W. Gillespie. « Nous avons perdu des gens vraiment bien aujourd'hui. Je suis sous le choc en essayant de surmonter cet horrible drame », a-t-il ajouté. Malgré la tragédie, les journalistes ont assuré que le quotidien paraîtrait vendredi. « Nous sortirons un journal demain », a promis à l'AFP l'un d'eux, Chase Cook. Installé sur un parking, il travaillait depuis son smartphone, sur lequel le système rédactionnel du journal est accessible. « Nous sommes tous très choqués parce que nous connaissions ces journalistes », a pour sa part déploré le maire d'Annapolis, Gavin Buckley.

Un débat récurrent

Les fusillades endeuillent régulièrement les États-Unis. Ces derniers mois, ce sont surtout dans des établissements scolaires, en Floride ou plus récemment au Texas, que des tireurs ont fait parler les armes. La multiplication de ces tueries suscite un débat récurrent sur la dissémination des armes à feu dans le pays. Le port d'arme est un droit garanti par la Constitution. Il est extrêmement rare que des rédactions de journaux soient visées aux États-Unis. À New York, un porte-parole de la police a annoncé que des agents avaient été déployés par précaution dans les principaux médias de la ville.
 Contrôle des armes aux États-Unis : le verrou de la NRA
En 2015 cependant, un homme avait tué Alison Parker, journaliste d'une chaîne locale de l'État de Virginie de 24 ans, et son cameraman Adam Ward, lors d'une émission en direct. « Toute attaque armée comme celle-là est atroce, mais quand elle se déroule dans un lieu de journalisme, c'est particulièrement révoltant et cela me renvoie aux souvenirs de ce jour tragique », a déclaré à l'AFP son père Andy Parker. L'Organisation de défense des journalistes Reporters sans frontières (RSF) s'est dite « profondément choquée » par cette « nouvelle tragédie pour le journalisme ».
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Quand un pays démocratique et libre grand donneurs de leçon n’est pas capable d’arrêter cette folie meurtrière ou tout le monde peut posséder des armes pour soi-disant se défendre (justification stupide) ?!

Mais en réalité par trop de liberté mal encadrée ou tout le monde regle ses comptes à coup de feu extrêmement meurtrier pour tout et n’importe quoi que ce soit des litiges ou conflits divers avec en plus des illuminés ou fanatiques déjantés le résultat est le même des innocents qui y perdent la vie !

La responsabilité en revient aux américains eux-mêmes, mais aussi à leurs dirigeants dont certains continuent à plébisciter la possession d’armes très dangereuses dont tout le monde peut à peu près se servir dans certains états de ce grand pays !

Et cela ne doit pas tant gêner le peuple lambda car malgré ces drames rien ne semble changer vraiment aux USA !

(Cela ressemble un peu à nos règlements de compte à MARSEILLE sauf à moins grande échelle car les armes sont interdites donc illicites mais utilisées par des malfrats pour régler leurs comptes pour des trafics divers !)

Chaque pays démocratique à ses tares, mais les USA est plus grand avec 50 états et 325 millions d’habitants çà augmente d’autant la violence !

Jdeclef 29/06/2018 10h13

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