Renoncement
de Baroin : silence dans les rangs de LR !
Le maire
de Troyes ne sera pas candidat en 2022. Députés et sénateurs de droite
cherchent à « jouer collectif ». Un vœu pieux ?
Il devait être question d'écologie, d'environnement et de
fractures territoriales… Mais le renoncement de François Baroin à se présenter
à la présidentielle et les attaques régulières entre les différentes
sensibilités ont quelque peu fait dévier le programme du séminaire qui
réunissait tous les parlementaires LR, jeudi 8 octobre, dans la galerie
des fêtes de l'hôtel de Lassay, à l'Assemblée nationale.
Jean-Louis Borloo, invité en tant qu'ancien ministre de
l'Écologie, a bien plaidé pour un développement économique raisonné et
raisonnable. Frédéric Dabi, DG de l'institut de sondage Ifop, a certes présenté
les résultats d'une enquête exclusive sur les Français, la droite et
l'écologie… Et le politologue Jérôme Fourquet, auteur de L'Archipel français : Naissance d'une nation multiple
et divisée, a bien posé un diagnostic sur les fractures sociales, sécuritaires
et communautaires, et souligné l'importance de mener une politique
d'industrialisation.
Présidentielle : pour Retailleau, Baroin a abandonné l'idée d'être candidat
Mais les conversations de couloir ont surtout roulé sur François
Baroin, qui avait fait savoir avant cette journée à quelques parlementaires
qu'il renonçait à toute ambition présidentielle. Et les chefs de file des trois
groupes parlementaires, le président du Sénat et du parti ont avant tout
préféré mettre l'accent sur la nécessité de jouer collectif… À dix-huit mois de
l'élection présidentielle, le mot d'ordre « unité » a été répété à
foison comme une espèce d'incantation.
Abad : « Gagner
ensemble plutôt que perdre seul »
C'est donc dans une ambiance électrique que Damien Abad a ouvert
le bal. Pour le président du groupe LR au Palais-Bourbon, « l'unité de la
droite parlementaire doit être le moteur du retour de la droite sur le chemin
de l'alternance. » Et le député de l'Ain d'insister : « La force
du collectif, telle doit être, à tous, notre ambition première. Gagner ensemble
plutôt que perdre tout seul, tel est notre objectif. Pour cela, il nous faut
vivre ensemble au-delà de nos différences. Nous devons rester unis et penser
collectivement. » Dans les coulisses, alors que Jean-Louis Borloo appelait
à un nouveau plan de cohésion républicaine et à une réorganisation du pays pour
réparer la France, les parlementaires louaient aussi « le fait d'être
ensemble et le bonheur de se retrouver ».
Présidentielle 2022 : « Xavier Bertrand arrive à
bousculer le jeu »
Mais c'est François-Xavier Bellamy qui a mis les pieds dans le
plat en dénonçant « ceux qui n'ont de cesse de tirer dans le dos et
cherchent à nous diviser ». « Je suis affligé de voir que notre
famille politique se livre, depuis quelques semaines, à une sorte de guerre de
tranchées, qui ressemble plus à une guerre des boutons qu'à un vrai débat de fond,
à travers de petites phrases distillées dans les médias. » Le
président de la délégation LR au Parlement européen en a assez des attaques sur
sa campagne lors des élections européennes. Il a rappelé que cela avait été une
campagne commune. Il a aussi souligné qu'il était temps de se parler
sereinement entre adultes. « Il n'y a pas de fractures entre nous, mais
des nuances », a-t-il plaidé dans les couloirs, après avoir signifié qu'il
avait reçu plusieurs SMS de parlementaires le félicitant d'avoir dénoncé les
agissements de certains LR qui jouaient contre leur camp.
Retailleau :
« Nous ne devons pas céder aux attaques personnelles »
De son côté, Bruno Retailleau, réélu à la tête du groupe LR au
Sénat et qui ne cache pas son ambition présidentielle, a fait un discours de
candidat. Après avoir salué le courage de François-Xavier Bellamy, il a noté
que, depuis toujours, il y avait eu des sensibilités différentes au sein de la
famille politique de droite. « C'est le rôle d'un parti de
débattre », a-t-il lancé. Avant d'ajouter : « Nous ne devons pas
céder aux attaques personnelles. »
C'est aussi ce qu'a défendu Gérard Larcher, qui a fermé le bal.
Pour le président du Sénat, « on peut se confronter, mais on doit se
respecter. » Surtout, il a exhorté au rassemblement et a enjoint d'éviter
« les formules, les mots inutiles, les mots blessants. » « J'ai
envie que nous offrions une alternative, que nous ayons un projet. »
Xavier Bertrand, champion de la droite ? Le Nord y croit
Voilà pourquoi Gérard Larcher a aussi annoncé qu'il allait
préparer, avec Christian Jacob, « un système de départage qui doit assurer
la présence d'un seul candidat de la droite et du centre » à la
présidentielle de 2022. Le président de LR a insisté sur les échéances
électorales à venir, soulignant l'importance de gagner les départementales et
les régionales, avant de désigner un champion. Il a ainsi tenu à préciser –
espérant sans doute calmer les esprits et stopper les petites phrases – que ce
dispositif serait présenté après les élections régionales et qu'il serait
« soumis à l'approbation des militants ». À moins qu'un candidat ne
réussisse d'ici là à incarner l'unité. Rien n'est moins sûr…
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Car il les connait et comme
les français qui ne veulent plus de cette ancienne classe politique sclérosée
qu'ils ont rejeté massivement !
Surtout que ces élus
(cadres) du parti LR ont prouvés maintes fois leurs désaccords depuis ces
primaires débiles et ne se sont pas améliorés depuis l’élection d’E.MACRON, car
leur parti est devenu ringard comme les autres partis politique français qui n’ont
plus de programmes structurés avec à leur tête pour celui-ci, un chef
charismatique ridicule, comme ce pauvre C.JACOB élu par défaut aboyeur de foire,
comme d’autres dans certains partis d’opposition !
Car seul un leader comme
SARKOZY qui n’en n’a pas fini avec ses casseroles pas encore jugé, avait su
ressouder ce parti UMP en le transformant en LR qui retombe au niveau des vieux
partis comme le PS ou le RN voir LFI qui ont changé de noms, mais à part ça, rien
de nouveau tout comme EELV les verts écolos élus lors des municipales qui se
croient plus important, mais qui ont déjà montré leurs limites et défauts à la
limite d’un extrémisme sectaire borné !
Et E.MACRON que l’on
continue stupidement à opposer à M.LE PEN à de bonne chance de fait d’être
réélu, en 2022, malgré la déception de son quinquennat ressenti par beaucoup de
Français !
A moins que les français
trouvent un nouveau politicien sorti de l’ordinaire, mais là, cela semble
hypothétique et ne donne pas de solution nouvelle dans les mois qui reste pour
l’avenir de la France et des français qui deviennent de plus en plus
ingouvernables et versatiles et dont beaucoup ne votent plus !?
Jdeclef 10/10/2020 13h25
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