mercredi 14 octobre 2020

Un peu vieux cet étudiant ? De toute façon peu importe pour une fois la peine requise est à la hauteur des faits !

 

Attaque devant Notre-Dame : l'assaillant condamné à 28 ans de prison

Mercredi 14 octobre, la cour d'assises spéciale de Paris a condamné Farid Ikken pour avoir attaqué au marteau des policiers devant la cathédrale.

La cour d'assises spéciale de Paris a condamné mercredi à vingt-huit ans de réclusion criminelle Farid Ikken pour avoir attaqué des policiers au marteau et blessé l'un d'eux devant la cathédrale Notre-Dame en juin 2017, après avoir fait allégeance au groupe État islamique (EI).

L'ancien étudiant algérien de 43 ans, dont la peine est assortie d'une période de sûreté des deux tiers, a également été condamné à une interdiction définitive du territoire français.

Lourde peine de prison pour Farid Ikken. L'homme qui était accusé d'avoir attaqué, au marteau, des policiers devant la cathédrale Notre-Dame de Paris en 2017, après avoir prêté allégeance à l'État islamique, a été condamné, le 14 octobre, à 28 ans de prison. Il était jugé par la cour d'assises spéciale de Paris qui a finalement décidé de suivre les réquisitions présentées par l'avocate générale dans cette affaire. Celle-ci avait recommandé d'appliquer une sanction sévère contre cet homme, devenu un « extrémiste total », un « fanatique de l'État islamique ».

Farid Ikken, qui dit avoir « le sentiment du devoir accompli » pour ses « frères musulmans », a été reconnu coupable de « tentative d'homicides volontaires avec préméditation sur des personnes dépositaires de l'autorité publique » et « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Sa peine de prison est assortie d'une période de sûreté des deux tiers, et il a également écopé d'une interdiction définitive du territoire français.

Un accusé à la personnalité singulière

Ouvert lundi, le procès s'annonçait singulier au regard de la personnalité de l'accusé : un étudiant doctorant algérien de 43 ans et multidiplômé qui a basculé dans la violence djihadiste le 6 juin 2017, stupéfiant tous ces proches qui le décrivaient comme un homme doux, avenant, ouvert et démocrate. Il l'est devenu encore plus mardi, lorsque l'accusé, interrogé par la cour, n'a exprimé ni excuses, ni regrets, ajoutant avoir toujours la « satisfaction du devoir accompli » trois ans après l'attaque, sous le regard médusé des deux policiers attaqués présents à l'audience.

Il a également réaffirmé son adhésion entière au groupe État islamique (EI) et à son ancien chef Abou Bakr al-Baghdadi, un « homme intègre » et « un modèle ». Et refusé de condamner les attentats de Mohammed Merah, Amedy Coulibaly et des frères Kouachi, estimant que ces « moudjahidines (combattants, NDLR) martyrs » avaient agi, comme lui, « en représailles » des attaques occidentales « contre les musulmans » en Irak et en Syrie.

Les séquelles des policiers attaqués

Ces propos ont visiblement interpellé la cour et pesé dans le verdict, d'autant que le policier blessé et ses deux collègues présents à ses côtés ce jour-là ont décrit devant la cour leurs séquelles (dépression, hypervigilance) durables depuis l'attaque. « C'est rare, y compris dans des procès terroristes, d'avoir quelqu'un à ce point satisfait de son action », a souligné l'avocate générale.

Lire aussi Algérie : mais qui est donc vraiment Farid Ikken ?

Le 6 juin 2017 à 16 h 19, Farid Ikken avait bondi sur un groupe de trois policiers, frappant l'un d'eux avec un marteau en criant « C'est pour la Syrie ! ». Le policier, légèrement blessé à la tête, et un de ses collègues avaient ouvert le feu et l'avaient blessé au thorax, avant de l'arrêter. Dans ses affaires et à son domicile, les enquêteurs ont retrouvé du matériel de propagande djihadiste en nombre et une vidéo enregistrée juste avant l'attaque où il prêtait allégeance à l'EI. Farid Ikken nie toute volonté de tuer, affirmant avoir voulu blesser dans un « acte de résistance politique » destiné à « attirer l'attention de l'opinion publique française » sur les « milliers de musulmans tués à l'époque en Irak et Syrie par l'armée française » dans ses bombardements contre l'EI au sein de la coalition occidentale.

Un homme de plus en plus solitaire

Sur la vidéo de l'attaque, filmée par une caméra de télésurveillance, on le voit prendre son élan et bondir pour porter un violent coup de marteau à deux mains sur la tête d'un des policiers. Pour ces derniers comme pour l'avocate générale, la tentative d'homicide ne faisait aucun doute. Si le policier visé n'a été que légèrement blessé, « c'est uniquement parce que sa collègue a crié et qu'il a replié la tête par réflexe » alors que le coup se dirigeait vers le milieu du crâne, a estimé la magistrate. Celle-ci a également demandé qu'il soit condamné pour participation à une entreprise terroriste au regard du « parfait attirail du radicalisé » retrouvé chez lui.

Côté personnalité, elle a souligné que l'accusé n'avait jamais réussi à se fixer professionnellement ni personnellement, restant un éternel étudiant précaire et de plus en plus solitaire. Des « échecs » qui l'ont conduit à « s'enfermer dans l'idéologie djihadiste », jusqu'à cette année 2017 où, étudiant à Paris, il s'est abreuvé de propagande et de sanglantes vidéos de victimes civiles des bombardements occidentaux en Syrie et Irak. Mardi, Farid Ikken avait expliqué qu'au moment de passer à l'attaque, il était enfermé dans « un huis clos psychologique », « bouleversé » par ces vidéos. « Pour moi, cela dépassait tout ».

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Donc encore un illuminé, comme il y en a encore trop, sans intérêt, irrécupérable !

Qui ne mérite pas un commentaire de plus, on perd déjà trop de temps avec de tels individus !

Jdeclef 14/10/2020 17h02

1 commentaire:

  1. Mon commentaire a été censuré par les modérateurs du point complètement à coté de la plaque qui se regardent le nombril quand on désigne de tels criminels il faut que ces messieurs ce recyclent pour le bien de l'hebdomadaire pour lequel ils écrivent ou travaillent car pourtant la liberté d'expression inscrite dans notre constitution est recommandé est recommandée pour de tels faits de terrorisme

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