vendredi 23 octobre 2020

Ce n'est qu'une faille de plus dans notre état régalien qui n’en manque pas !?

 

Le compte Twitter du meurtrier de Samuel Paty signalé à plusieurs reprises

Le compte d'Abdoullakh Anzorov avait notamment été signalé aux services antiterroristes six jours avant l'assassinat du professeur, rapporte France Info.

Une faille inédite du renseignement ? Selon les informations de France Info, le compte Twitter du meurtrier de Samuel Paty avait été signalé aux services antiterroristes le 10 octobre, soit six jours avant l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. Abdoullakh Anzorov avait alors partagé sur Twitter un message identifié comme étant litigieux et transmis par la suite à Pharos, la plateforme du ministère de l'Intérieur qui permet aux internautes de signaler des contenus haineux publiés sur les réseaux sociaux.

Les enquêteurs cherchent actuellement à identifier ce mystérieux message, rendu inaccessible après la désactivation de l'un des comptes utilisés par le terroriste. Une demande a été adressée à Twitter pour que le réseau social déterre ce fameux message. Comme le souligne France Info, les enquêteurs ont découvert qu'Abdoullakh Anzorov possédait plusieurs comptes sur différentes plateformes en ligne, se cachant notamment sous le pseudo Tchétchène_270.

« Des comptes comme cela, il y en a des milliers, pour ne pas dire plus »

Des messages radicaux partagés par le Tchétchène ont été plusieurs fois signalés par des internautes. France Info a appris de sources concordantes qu'un premier signalement avait été opéré le 12 juillet dernier via la plateforme Pharos. Ces propos extrémistes ciblaient alors le régime chinois et les polémiques sur la situation en Afghanistan. L'Unité de coordination de la lutte antiterroriste avait été saisie, avant que le dossier n'arrive dans les mains de la DGSI, le service de renseignement intérieur. D'après une source proche du dossier contactée par France Info, « les propos litigieux portaient sur la situation internationale et ne visaient nullement la France ». « Le titulaire du compte ne figurait pas dans le fichier des personnes radicalisées. Il n'était pas connu pour fréquenter des cercles islamistes radicaux. Raison pour laquelle ses tweets n'ont pas été jugés prioritaires », défend cette source.

Samuel Paty : itinéraire d'un professeur mort pour la liberté

Comme le soulignent nos confrères de Checknews, une procédure Pharos n'entraîne pas immédiatement une enquête judiciaire. En 2019, la plateforme a reçu en moyenne 4 395 signalements par semaine, dont plus de la moitié étaient liés à des escroqueries. Auditionné jeudi 22 octobre au Sénat, Gérald Darmanin a indiqué qu'il y a eu 175 000 signalements depuis janvier sur Pharos. Le ministre de l'Intérieur a défendu ses services : « Il y a eu des signalements à Pharos faits de manière anonyme sur le compte du terroriste, mais il n'y a pas eu sur ces comptes, à ce moment-là, de choses contraires à la loi. » « Des comptes comme cela, il y en a des milliers, pour ne pas dire plus », soutient-il.

Des propos parfois uniquement signalés sur Twitter

Plusieurs zones d'ombre demeurent tout de même sur le traitement et l'analyse des comptes du jeune Tchétchène. France Info fait notamment état d'un deuxième signalement à Pharos fin juillet, avec la même gestion que celui du 12 juillet. La Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) a, par ailleurs, indiqué avoir signalé le 27 juillet un message antisémite du compte Tchétchène_270, mais seulement à Twitter, qui l'a supprimé dans la foulée. Le 17 octobre, le site d'information Mediapart avait enfin relaté le partage sur le même compte du photomontage d'une tête coupée. Une publication rapidement retirée, qui n'aurait pas non plus été transmise à Pharos.

La radicalisation d'Abdoullakh Anzorov se serait opérée rapidement à partir de septembre. Selon les derniers éléments de l'enquête, d'après des sources de l'Agence France-Presse et du Parisien, le jeune Tchétchène était en contact avec un djihadiste russophone en Syrie. Ce dernier, dont l'identité n'a pas encore été établie, serait basé à Idleb, considérée comme le dernier grand bastion djihadiste et rebelle dans le nord-ouest du pays du Moyen-Orient.

Et alors en plus défaut d’internet et des réseaux sociaux poubelles que l’on ne peut plus éradiquer, car passé dans la vie courante donc trop tard !

Avec ses strates multiples qui s'empilent et ses fonctionnaires qui pilotent nos administrations ou services de l'état qui ne dérogent pas de leurs taches ne dépassant pas les limites qui leur sont assignées encadrées par des circulaires diverses, voire aussi des lois qui les empêchent de simplement réfléchir et avoir du bon sens,(« car le règlement, c'est le règlement » et rien d'autre borné!)

Notre pays est noyauté dans cette V eme république par un système kafkaïen qui enfle avec toutes nos les lois et règlements de plus en plus nombreux et compliqués !

Dans nos ministères notre justice et sa pénitentiaire en est un exemple d’erreurs diverses de cet ordre pour des vices de formes ou retard de procédures qui profitent à de prévenus pour échapper à des jugements et être libérés sans procès !

Mr le ministre de la justice actuel connait bien cela ex avocat et s’en est servi souvent pour faire acquitter des justiciables !

Sauf que là ces organisations de terrorismes islamiques qui sont très intelligentes ce sert de nos failles juridiques diverses contre l’état français aidé par des kyrielles d’avocats spécialisés pour faire en sorte de ne pas condamner ou arrêter ces instigateurs criminels sous couvert de nos lois dont ils se servent !

C’est pourquoi pour ces fléaux de crimes de terrorisme islamique lâches barbares, il faut une justice rigide d’exception et les enquêtes sans entraves qui vont avec !

Jdeclef 23/10/2020 10h25

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