Le
« violeur de Sénart » condamné à 20 ans de prison
Aïssa
Zerouati a été condamné pour 32 faits de viol, tentatives de viol et
agressions sexuelles aggravées en forêt de Sénart entre 1995 et 2000.
La sentence est tombée. Aïssa Zerouati a été condamné, jeudi
8 octobre, par la cour d'assises de l'Essonne à 20 années de
prison pour 32 faits de viol, tentatives de viol et agressions sexuelles
aggravées en forêt de Sénart entre 1995 et 2000.
Au terme de vingt ans d'enquête et de quatre semaines de procès,
ce père de famille de 45 ans a été reconnu coupable d'avoir agressé
sexuellement près d'une trentaine de femmes dans cette forêt située à
25 kilomètres au sud-est de Paris.
Il commettait ses crimes
coiffé d'un casque intégral de moto
Le « violeur de la forêt de Sénart », comme l'a surnommé
la presse, a semé l'effroi durant cinq années, assaillant violemment joggeuses
et promeneuses. Coiffé d'un casque intégral de moto à visière fumée qu'il
n'ôtait jamais durant les agressions, l'homme a finalement été confondu par des
traces ADN (sang et sperme) retrouvées sur la moitié de ses victimes. Le mode
opératoire récurrent et les témoignages concordants des plaignantes sur
l'apparence physique de l'agresseur ont permis aux enquêteurs de conclure au
caractère sériel des infractions.
L'ancien chauffeur de bus, résidant à Corbeil-Essonnes, avait été
mis en examen en 2015 pour 34 faits de viols, tentatives de
viol et agressions sexuelles aggravées – certaines femmes étant enceintes ou
âgées.
Durant le procès, des femmes « traumatisées » sont venues décrire les attaques qu'elles ont subies. Simulant une panne de son deux-roues, Aïssa Zerouati se jetait sur elles et leur portait des coups de poing pour les maîtriser. Puis il exigeait une fellation ou une masturbation dans la plupart des cas ou leur faisait subir des pénétrations vaginales.
« Verdict mérité »
Après neuf heures de délibération, la cour d'assises de l'Essonne
a finalement suivi jeudi les réquisitions de l'avocat général Marc Mulet, soit
vingt ans de réclusion criminelle. Le magistrat avait argué que « face à
l'ADN, il y a très peu de chances de s'en sortir ».
La défense, quant à elle, avait plaidé l'acquittement et appelé
les jurés à une vigilance accrue face à « cette preuve […] qu'on délègue
à un expert ». « Je suis innocent, victime d'une erreur
judiciaire », a insisté tout au long du procès Aïssa Zerouati, estimant
qu'il y avait « des choses invraisemblables dans ce dossier » et
remettant en cause les expertises génétiques. « Je comprends la douleur
des victimes, mais je ne suis pas la personne qui a commis ces
atrocités », a-t-il une dernière fois jeudi matin. À l'annonce du verdict,
il a répété : « Je suis innocent », sans se départir de cette
impassibilité qui l'a caractérisé durant le procès.
« On prend acte de la décision et on fera appel dès demain », a déclaré son avocat, maître Gabriel Dumenil, qui a regretté que « la cour et le jury ne soient pas allés au bout de leur questionnement », alors qu'ils ont acquitté Aïssa Zerouati pour deux faits de viol.
Un verdict « mérité et sans surprise », s'est félicité,
de son côté, l'avocat d'une partie civile, maître François Friquet. La
dizaine de victimes présentes se sont dites « soulagées, presque
heureuses », s'étant « préparées à ce qu'il n'avoue pas ».
« On va pouvoir vivre mieux », a souri l'une d'elles.
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Au faits graves reprochés
aux justiciables qui bien qu'ayant de lourdes peines bénéficient de remises de
peines diverses et ne font jamais de la totalité pour lesquels, ils sont
effectivement condamnés pour des crimes épouvantables !
C'est d'ailleurs la même
chose pour la perpétuité qui en fait n'en n'est pas une et qui justement se
pose pour des actes de terrorismes avérés et qui donc oblige à relâcher les
auteurs trop tôt sans garantie qu'ils ne recommenceront pas ?!
Notre code pénal et notre
justice se dissous petit à petit dans une moralité hypocrite de bien-pensant
pour se donner bonne conscience !
En 1953 le bagne de Cayenne
fut fermé, commencement d’une justice plus souple qui n’a pas cessé depuis de régresser
en termes de sanctions, malgré que les français réclament plus de sévérité pour
tout actes criminels au moins, surtout que les accusés bénéficient d’excellents
avocats du style de Mr Dupond-Moretti devenu ministre de la justice (ce qui prête
à rire) qui se font une spécialité d’obtenir des acquittements par toutes les
failles du code pénal ou vice de forme...
Car les criminels de tous poils,
eux non pas changé à l’image de ce prévenu accusé de 32 faits de viol,
tentatives de viol et agressions sexuelles, d’ailleurs il est étonnant qu’il n’ait
pas fini en hôpital psychiatrique, comme d’autres ?!
Jdeclef 09/10/2020 17h33
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