vendredi 9 octobre 2020

C'est souvent ce que les français lambda ne comprennent pas dans notre justice et son code pénal inadapté :

 

Le « violeur de Sénart » condamné à 20 ans de prison

Aïssa Zerouati a été condamné pour 32 faits de viol, tentatives de viol et agressions sexuelles aggravées en forêt de Sénart entre 1995 et 2000.

La sentence est tombée. Aïssa Zerouati a été condamné, jeudi 8 octobre, par la cour d'assises de l'Essonne à 20 années de prison pour 32 faits de viol, tentatives de viol et agressions sexuelles aggravées en forêt de Sénart entre 1995 et 2000.

Au terme de vingt ans d'enquête et de quatre semaines de procès, ce père de famille de 45 ans a été reconnu coupable d'avoir agressé sexuellement près d'une trentaine de femmes dans cette forêt située à 25 kilomètres au sud-est de Paris.

Il commettait ses crimes coiffé d'un casque intégral de moto

Le « violeur de la forêt de Sénart », comme l'a surnommé la presse, a semé l'effroi durant cinq années, assaillant violemment joggeuses et promeneuses. Coiffé d'un casque intégral de moto à visière fumée qu'il n'ôtait jamais durant les agressions, l'homme a finalement été confondu par des traces ADN (sang et sperme) retrouvées sur la moitié de ses victimes. Le mode opératoire récurrent et les témoignages concordants des plaignantes sur l'apparence physique de l'agresseur ont permis aux enquêteurs de conclure au caractère sériel des infractions.

L'ancien chauffeur de bus, résidant à Corbeil-Essonnes, avait été mis en examen en 2015 pour 34 faits de viols, tentatives de viol et agressions sexuelles aggravées – certaines femmes étant enceintes ou âgées.

Durant le procès, des femmes « traumatisées » sont venues décrire les attaques qu'elles ont subies. Simulant une panne de son deux-roues, Aïssa Zerouati se jetait sur elles et leur portait des coups de poing pour les maîtriser. Puis il exigeait une fellation ou une masturbation dans la plupart des cas ou leur faisait subir des pénétrations vaginales.

« Verdict mérité »

Après neuf heures de délibération, la cour d'assises de l'Essonne a finalement suivi jeudi les réquisitions de l'avocat général Marc Mulet, soit vingt ans de réclusion criminelle. Le magistrat avait argué que « face à l'ADN, il y a très peu de chances de s'en sortir ».

La défense, quant à elle, avait plaidé l'acquittement et appelé les jurés à une vigilance accrue face à « cette preuve […] qu'on délègue à un expert ». « Je suis innocent, victime d'une erreur judiciaire », a insisté tout au long du procès Aïssa Zerouati, estimant qu'il y avait « des choses invraisemblables dans ce dossier » et remettant en cause les expertises génétiques. « Je comprends la douleur des victimes, mais je ne suis pas la personne qui a commis ces atrocités », a-t-il une dernière fois jeudi matin. À l'annonce du verdict, il a répété : « Je suis innocent », sans se départir de cette impassibilité qui l'a caractérisé durant le procès.

« On prend acte de la décision et on fera appel dès demain », a déclaré son avocat, maître Gabriel Dumenil, qui a regretté que « la cour et le jury ne soient pas allés au bout de leur questionnement », alors qu'ils ont acquitté Aïssa Zerouati pour deux faits de viol.

Un verdict « mérité et sans surprise », s'est félicité, de son côté, l'avocat d'une partie civile, maître François Friquet. La dizaine de victimes présentes se sont dites « soulagées, presque heureuses », s'étant « préparées à ce qu'il n'avoue pas ». « On va pouvoir vivre mieux », a souri l'une d'elles.

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Au faits graves reprochés aux justiciables qui bien qu'ayant de lourdes peines bénéficient de remises de peines diverses et ne font jamais de la totalité pour lesquels, ils sont effectivement condamnés pour des crimes épouvantables !

C'est d'ailleurs la même chose pour la perpétuité qui en fait n'en n'est pas une et qui justement se pose pour des actes de terrorismes avérés et qui donc oblige à relâcher les auteurs trop tôt sans garantie qu'ils ne recommenceront pas ?!

Notre code pénal et notre justice se dissous petit à petit dans une moralité hypocrite de bien-pensant pour se donner bonne conscience !

En 1953 le bagne de Cayenne fut fermé, commencement d’une justice plus souple qui n’a pas cessé depuis de régresser en termes de sanctions, malgré que les français réclament plus de sévérité pour tout actes criminels au moins, surtout que les accusés bénéficient d’excellents avocats du style de Mr Dupond-Moretti devenu ministre de la justice (ce qui prête à rire) qui se font une spécialité d’obtenir des acquittements par toutes les failles du code pénal ou vice de forme...

Car les criminels de tous poils, eux non pas changé à l’image de ce prévenu accusé de 32 faits de viol, tentatives de viol et agressions sexuelles, d’ailleurs il est étonnant qu’il n’ait pas fini en hôpital psychiatrique, comme d’autres ?!

Jdeclef 09/10/2020 17h33

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