Coignard –
Macron ou la fin des « jours heureux »
CHRONIQUE. Le
président a quitté l'Olympe pour nommer clairement le traitement antivirus
qu'il prescrit cette fois : le couvre-feu, rien de moins.
« Mes chers compatriotes, nous aurons des jours meilleurs et
nous retrouverons les jours heureux. J'en ai la conviction », avait promis
Emmanuel Macron dans son allocution du 13 avril, qui avait ouvert la voie
au déconfinement. « Les jours heureux », une expression choisie,
puisque c'était le titre du programme adopté dans la clandestinité par le
Conseil national de la Résistance, le 15 mars 1944.
Puis, le 14 juin, pour marquer le passage de tout le pays en
« zone verte », le président avait célébré dans un autre discours
solennel le retour à la liberté : « Nous allons donc pouvoir
retrouver le plaisir d'être ensemble, de reprendre pleinement le travail, mais
aussi de nous divertir, de nous cultiver. Nous allons retrouver pour partie
notre art de vivre, notre goût de la liberté. En somme, nous allons retrouver
pleinement la France. » Il avait toutefois poursuivi son adresse par une
mise en garde : « Cela ne signifie pas que le virus a disparu et que
nous pouvons baisser totalement la garde. Il nous faudra pour longtemps encore
vivre avec lui, respecter les règles de distance physique,
l'été 2020 ne sera pas un été comme les autres, et il nous faudra
veiller à l'évolution de l'épidémie pour nous préparer au cas où elle
reviendrait avec plus de force. »
Nous y sommes. Et le chef de l'État a dû, pour la première fois, annoncer
lui-même sans détour la mauvaise nouvelle : un « couvre-feu » à
partir de 21 heures pour quelque vingt millions de Français vivant dans
les grandes agglomérations. Pas question, cette fois, de périphrases comme lors
de l'annonce du confinement, où il avait pris soin de ne pas prononcer le mot
fatidique.
Covid-19 : Et Macron réinventa la France « métro-boulot-dodo »
L'allocution de la dernière chance
Durant la « première vague », en effet, le président
avait laissé à ses ministres, et plus spécialement au premier d'entre eux, Édouard
Philippe, le peu enviable privilège de communiquer les mauvaises nouvelles. Il
était, lui, le porteur d'espoir, le guide qui mène à la fin du tunnel, le
prophète des « jours heureux ». Cette fois, faute de messager à la
hauteur des enjeux, il a dû se plier lui-même à un exercice de pédagogie et de
conviction.
Couvre-feu : Macron tente d'amortir les conséquences économiques
Il fallait bien dissiper le brouillard laissé par les discours
plus ou moins contradictoires sur la conduite à tenir face à une nouvelle
offensive de l'épidémie. Édouard Philippe n'est plus à Matignon, et son
successeur n'a pas réussi à endosser pleinement le costume. Emmanuel Macron
s'est donc fait pédagogue, jusque dans les moindres détails : aérer trois
fois par jour pendant dix minutes, ne pas dépasser le nombre de six personnes
lors de réunions privées, porter le masque autant que possible et ne pas
oublier de se laver les mains… Et aussi, voire surtout, accéder plus facilement
à des tests plus rapides. Pas de culpabilisation des Français dans son propos,
mais pas d'autocritique non plus. C'était clair comme il se doit pour un
discours de la dernière chance.
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Le président préfère parler
et discourir en donnant des leçons, ce qu'il aime tant faire ...
Mais il est au pied du mur
notre apprenti pseudo monarque, on pourrait ne pas lui en tenir compte, tant
d'autres ont été pareils avant lui !
Oui, mais on est au présent,
pas au passé !
Cette crise sanitaire et ce
virus Covid 19 dans la lignée d'autres que l'on a laissé passer, car moins
virulents bien que l'on avait eu une grosse alerte avec de la grippe
saisonnière grippe A (H1N1) de 2009 une pandémie de grippe qui dura de 2009 à
2010, la seconde des deux pandémies historiques causées par le sous-type H1N1
qui avait occasionnée la commande de millions de vaccins par la ministre Mme
BACHELOT vilipendé après avec en plus des milliers de masques détruits jusqu’à
fermeture d’usine les fabricants ...
Aucune leçon n’a été tirée, défaut
bien français de nos dirigeants qui oublient facilement et sont imprévoyants,
car trop occupés à leur politique politicienne médiocre, plutôt qu’au bien de leurs
concitoyens dont ils ont la charge et là de la France dans sa totalité car là
subissant une crise économique greffée à celle sanitaire !?
Mais cette dame un peu hors
norme a été reprise car pas tant illuminée que çà mais comme ministre de la
culture dans le nouveau gouvernement macronien, çà prêterait à sourire si la situation
n’était pas si préoccupante !
On ne peut que citer encore
la fameuse tirade de RUY BLAS de la pièce de théâtre de Victor Hugo (détournée
à notre époque) un grand homme frondeur qui avait été exilé par le pouvoir de
son époque car disant des vérités qui déplaisait !
Bon appétit ! messieurs ! –
O ministres intègres !
Conseillers vertueux ! voilà votre façon
De servir, serviteurs !
Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
L'heure sombre où La FRANCE agonisante pleure !
Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts
Que d'emplir votre poche et vous enfuir après en 2022 !
Jdeclef 15/10/2020 11h53
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