mercredi 7 octobre 2020

De toute façon ce n'est pas en changeant de 1er ministre et de gouvernement que cela changerait quelque chose en matière de lutte contre ce Covid 19 ?!

 

Crise du Covid : le gouvernement Castex est-il à la hauteur ?

L'épidémie flambe mais, au sommet de l'État comme sur le terrain, les ratés se multiplient. Enquête dans les coulisses de l'organisation sanitaire.

«C'était hautement prévisible. » Chef du service de chirurgie cervico-faciale au CHU de Rouen, le Dr Jean-Paul Marie est accablé. Le 29 septembre, son hôpital a pris la décision de déprogrammer des soins « non urgents » à partir du 5 octobre pour être en mesure d'affronter la résurgence de l'épidémie de Covid-19. Obtenue par un canal officieux, une projection confidentielle établie par des chercheurs de l'Institut Pasteur les a mis en alerte : « En Haute-Normandie, nous avons une centaine de lits de réanimation. On pense pouvoir monter à 500 en tirant vraiment sur la corde, mais, selon ce document, il pourrait nous en falloir 2 000 dans les semaines qui viennent ! » Un tsunami pour une région plutôt épargnée au printemps.

Comme partout en France, les nouvelles admissions ont plus que doublé en deux semaines en Seine-Maritime, laissant présager une augmentation rapide du nombre de malades ayant besoin de soins intensifs. « On s'organise en attendant des consignes de l'agence régionale de santé [ARS], qui ne viennent pas, soupire Jean-Paul Marie. Les personnels ont été très éprouvés par la première vague et par le fait qu'on a disposé d'eux comme des pions. L'absentéisme est important. On n'a pas eu les moyens humains, pendant l'été, de former des gens… » Ce genre de témoignages, aujourd'hui, remontent de toute la France, et l'anesthésiste et réanimateur Jean-Michel Constantin, de la Pitié-Salpêtrière, les explique ainsi : « Je ne vois pas ce qu'on aurait pu faire de plus. Même avec un budget pour 10 000 lits de réanimation supplémentaires, on n'aurait eu personne pour les faire tourner. Je suis inquiet. Mon service est plein à 55 % de traumatisés de la route. Et sans reconfinement général, il y en aura toujours ! »

Conséquences sanitaires. Au printemps dernier, pendant les douze semaines les plus critiques de la période épidémique, plus de 700 000 interventions ont été déprogrammées en France, selon les travaux du collectif international CovidSurg, dont 32,4 % des interventions en cancérologie. Avec de lourdes conséquences sanitaires, notamment pour les malades chroniques. « La situation est la même qu'au printemps, confirme un conseiller du ministère de la Santé. Nous avons 5 800 lits de réanimation. Nous pouvons monter jusqu'à 12 000 en transformant des lits de soins intensifs et de soins continus, mais il faudra déprogrammer des opérations. » S'il constate une situation globale nettement plus favorable qu'au printemps, les hôpitaux disposant désormais de masques, de tests et de médicaments en quantité, William Dab, l'ancien directeur général de la Santé, fulmine : « Gonfler le nombre de lits hospitaliers est un aveu d'échec de la prévention. Ce rebond épidémique était prévisible : pendant l'été, il aurait fallu mettre le paquet sur la prévention de terrain, organiser le tracing [suivi, NDLR] des cas positifs, leur isolement. » 

Cet attentisme explique en partie que cette seconde vague, observée partout en Europe, frappe plus violemment la France, où plus de 70 000 nouveaux cas ont été enregistrés la semaine précédant le 1er octobre, contre « seulement » 12 393 chez nos voisins allemands. Ces derniers ont très tôt déterminé une stratégie pour enrayer la progression de l'épidémie quand la France a bricolé la sienne en fonction des pénuries. « Notre gouvernement court derrière le virus, tranche l'épidémiologiste Catherine Hill. Et il continue ! Tester n'importe qui, n'importe comment n'a ni queue ni tête. Faire 1,3 million de tests hebdomadaires ne sert à rien si l'on décèle, comme c'est le cas aujourd'hui, seulement un cas sur cinq ! » 

Tester, tracer, isoler. L'échec de la politique des tests du gouvernement, mise en place dans l'urgence en mars et jamais révisée, mérite d'être disséqué tant il est révélateur des lourdeurs administratives et corporatistes qui entravent les meilleures volontés. La stratégie de déconfinement du gouvernement reposait sur deux piliers : le respect strict des gestes barrières et une démarche d'identification des cas, de dépistage de leurs contacts et d'isolement des malades afin de « casser les chaînes de transmission ». Tester, tracer, isoler, un triptyque de choc qu'il n'a pourtant jamais réussi à rendre opérationnel. Comment est-ce possible ? Tester d'abord. Mais tester pourquoi, et surtout tester qui ? « Cette question n'a jamais été posée », gronde Catherine Hill, et avec elle nombre d'épidémiologistes : « Il fallait dès le départ distinguer les tests de diagnostic, réservés aux personnes malades, et les tests de dépistage destinés massivement à la population, afin de détecter la forte proportion de gens contagieux, mais qui ne présentent aucun symptôme. Entreprises, universités, Ehpad… Il faut que les tests aillent aux gens, pas l'inverse ! »

Conscients que la gestion d'une épidémie de la nature du Sars-CoV-2 impose la mobilisation de machines puissantes, capables d'analyser très vite un grand nombre d'échantillons, les laboratoires privés, les laboratoires de recherche, de même que les 75 laboratoires publics départementaux vétérinaires qui maillent le territoire, proposent immédiatement leurs services… On ne leur répond pas. Face à l'urgence, les laboratoires privés ne seront autorisés que le 7 mars à réaliser des tests PCR. Et il faudra un mois de plus - et une forte pression - pour que les laboratoires vétérinaires et de recherche soient enfin associés à l'effort général. Sur le papier, du moins… « Une trentaine de nos labos sont maintenant mobilisés, mais beaucoup n'ont été sollicités qu'à la fin de l'été, quand la situation est devenue intenable », constate Aurèle Valognes, présidente de l'Association française des directeurs et cadres des laboratoires vétérinaires publics d'analyses. « Nous avons subi la lourdeur de la technostructure sanitaire, regrette Jean-Luc Angot, président de l'Académie vétérinaire de France, qui milite pour que le mur qui sépare la santé humaine de la santé animale soit enfin abattu. L'Allemagne a mobilisé ses vétérinaires dès le début, nous, non, alors que nous sommes des spécialistes des épizooties ! »

Gabegie. Fin avril pourtant, plutôt que de faire appel aux automates des laboratoires départementaux inutilisés, les hôpitaux attendront de recevoir leurs propres machines, commandées dans l'urgence par le ministère de la Santé pour équiper 20 centres hospitaliers, pour un coût que le gouvernement refuse de communiquer. « Même quand les files d'attente se sont allongées devant les laboratoires de ville et qu'il fallait attendre de sept à dix jours pour recevoir les résultats des analyses, certaines ARS ont continué de bloquer notre participation en refusant de valider nos conventions », peste le responsable d'un laboratoire vétérinaire du Centre, qui dénonce « une gabegie. Les labos privés se font rembourser les tests 73,59 euros par l'Assurance-maladie, quand nous les facturons 37,80 euros. Ils ont investi dans de nouvelles machines et ne veulent pas perdre ce marché ».

Les tests réalisés en ville vont coûter 1,6 milliard d'euros cette année, estime l'Assurance-maladie. Pour un résultat, à tout le moins, mitigé. « Aujourd'hui, certains laboratoires de province continuent d'envoyer leurs prélèvements à Paris pour les faire analyser sur de grandes plateformes privées plutôt que de faire appel à nous. Forcément, on attend les résultats plusieurs jours. Mais l'ARS n'a pas le pouvoir de piloter cela : les labos sont indépendants ! En gros, le gouvernement leur a délégué la partie "tester" de sa politique. » 

Brigades. La partie « tracer » fonctionne-t-elle mieux ? Les fameuses « brigades » annoncées à la fin du confinement n'ont jamais vu le jour. « Pour cela, il aurait fallu recruter en masse pendant l'été et former les gens », estime William Dab. La Caisse nationale d'assurance-maladie a préféré détacher une partie de son personnel - 7 000 équivalents temps plein - pour appeler les trois ou quatre personnes contacts déclarées des personnes détectées positives au Covid-19. Soit, pour la seule journée du dimanche 4 octobre, et alors que les équipes sont en week-end, plus de 50 000 personnes (le nombre de nouveaux cas détectés la veille ayant atteint le record de 17 000 personnes).

Pour étoffer ces brigades, 1 500 personnes sont « en cours de recrutement », indique l'Assurance-maladie. Lorsqu'un cluster apparaît, avec plusieurs personnes positives sur un même site, l'Assurance-maladie laisse la main aux agences régionales de santé, qui sont chargées de mener l'enquête. De quel contingent disposent-elles ? Mystère. On ne connaît pas non plus le délai moyen entre le moment où un patient positif a effectué son prélèvement et celui où ses contacts sont alertés. « Nous n'avons pas cette information, admet-on à l'Assurance-maladie, parce qu'il faudrait pour cela chaîner les systèmes informatiques. »

Confidentialité des données. Lorsqu'un patient a été testé positif, les médecins et les laboratoires entrent ses informations dans le logiciel Sidep, piloté par Santé publique France (SPF) et auquel personne n'a accès, pour préserver la confidentialité des données. Les cas contacts sont renseignés dans un autre logiciel, Contact-Covid. « On nous a promis que ces deux tuyaux seraient reliés, mais l'Assurance-maladie a décidé de garder ses fichiers », peste François Blanchecotte, président du Syndicat national des biologistes. Les laboratoires départementaux, eux, ne sont reliés à rien : « On s'envoie des fichiers Excel. »

Si l'efficacité du dispositif est, pour l'instant, impossible à évaluer, les témoignages dénonçant des délais déraisonnables affluent. Vice-président de l'Association nationale des DRH, Benoît Serre aurait de quoi remplir un bottin de situations particulières : « Lorsque nous sommes confrontés à un cas contact dans l'entreprise, nous devons le signaler à l'ARS. Certaines nous disent : "Il faut l'isoler sept jours." D'autres qu'il faut aussi isoler tous ceux qui l'ont côtoyé. Ou qu'il peut revenir si son test est négatif. Dans certains cas, on attend quinze jours le résultat du test. La médecine du travail délivre parfois des arrêts maladie, parfois non… Les grandes entreprises arrivent à gérer ces situations, mais pour les TPE-PME, c'est l'enfer. » 

15

milliards d'euros

de dépenses engagés par l'Assurance- maladie, en 2020, pour répondre à la crise.

34,4 %

des lits de réanimation

sont occupés par des patients Covid, à la date du 2 octobre, à Paris.

1 204

patients

en réanimation en France (le 29 septembre).

2 830

clusters

identifiés dans le pays depuis le début de la crise.

Isolement. Une situation d'autant plus difficile à gérer lorsque les textes envoient des messages contradictoires : l'isolement des malades, s'il est fortement recommandé, n'a rien d'obligatoire ! Un salarié n'est même pas obligé de déclarer sa maladie à son employeur… « Toute la politique des tests est un échec, se lamente Gilbert Deray, chef du service néphrologie de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Pour isoler les personnes, il faudrait des mesures plus drastiques, comme le font l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Australie. » Expatrié depuis douze ans à Taïwan, le Français Pierre-Yves Baudry se dit ébahi de l'incapacité française à bloquer la circulation du virus : « Il n'y a eu que sept décès à Taïwan depuis janvier dernier. La mise à l'isolement des malades et de leurs personnes contacts est très stricte, et nous n'avons pas connu de confinement, la vie a continué ! »

Et en France ? « On laisse des personnes testées positives sortir faire leurs courses, plutôt que de leur proposer systématiquement un soutien », regrette William Dab. Dans les aéroports, cet été, les contrôles ont été plus que symboliques : selon l'AP-HP, seuls 82 149 tests ont été réalisés en juillet et en août dans les aéroports parisiens, qui ont pourtant, sur la même période, accueilli plus de 5 millions de passagers ! Ceux qui revenaient des zones dites « très rouges », pour lesquelles le test était obligatoire (en théorie !), ont pu le refuser sans problème, précise l'AP-HP, car « il n'y a pas de mesures coercitives sur l'arrêté préfectoral. On ne peut pas obliger une personne à se faire tester ». Si d'autres se sont pliés de bonne grâce au prélèvement, ils ont pu ensuite s'engouffrer dans le RER : pas question d'obliger quiconque à s'isoler en attendant un résultat. Les « hôtels Covid », supposés les accueillir, sont restés désespérément vides… « Il y a de quoi se frapper la tête contre les murs », résume Catherine Hill, qui milite depuis des mois pour que le gouvernement change de stratégie et élargisse sa palette d'outils : « En pleine épidémie, il faut déterminer des cibles. On n'a pas besoin d'avoir un test fiable à 90 % s'il ne peut pas être disponible. Pourquoi refuser les prélèvements salivaires et les tests antigéniques ? » 

Blocages. Là encore, le gouvernement, pourtant volontaire, s'est heurté à d'impressionnants blocages administratifs. Sur le fond, d'abord : alors que l'épidémie flambait de nouveau chez les jeunes à la veille de la rentrée scolaire, le ministère de l'Éducation nationale a fait savoir qu'il n'était pas favorable à des campagnes de dépistages massifs. « On ne voulait pas que les étudiants se sentent contraints de le faire », peste un président d'université. Localement, plusieurs universités s'organisent. À Lille, les Gadzarts, association d'étudiants des Arts et Métiers, prennent l'initiative de traverser la rue pour demander de l'aide à l'Institut Pasteur. « Sans campagne de tests organisée dès l'ouverture du campus, on allait tout droit vers la formation de clusters, et vers la fermeture », explique un étudiant.

L'Institut Pasteur accepte d'organiser une campagne. Dès la première semaine, un cas positif est écarté. Puis d'autres les semaines suivantes… « Ils ont pris une bonne initiative, se félicite le directeur des Arts et Métiers, Laurent Champaney. Sur mes campus de Bordeaux et d'Aix-en-Provence, j'ai plus de 3 cas déclarés, mais je n'ai pas eu de nouvelles de l'ARS, qui est débordée. » Sur la forme, des outils permettraient de massifier les opérations, mais ils ne sont pas encore disponibles. En France, du moins…

Car de nombreux pays utilisent depuis longtemps d'autres méthodes. Le pooling, par exemple, qui consiste à mélanger les prélèvements de plusieurs personnes et à tester par lots, seuls les groupes positifs étant ensuite analysés individuellement. « Ce serait un gain de temps et d'argent, mais les laboratoires privés bloquent », confie une chercheuse qui a instauré cette méthode dans son laboratoire. Encore plus frappant : un test salivaire mis au point par des scientifiques du CNRS travaillant pour le laboratoire Sys2Diag, à Montpellier, est disponible depuis des mois, et permet un diagnostic en quarante minutes. « Le gouvernement nous a soutenus dès le départ, confie le biologiste Franck Molina, qui dirige les recherches, mais certains virologues se sont sentis dépossédés de leur sujet et ont bloqué les choses. Quand Olivier Véran a demandé à l'AP-HP d'envoyer des salives de malades au CNRS pour qu'il puisse valider notre test, certains virologues ont refusé. En pleine pandémie, on ne peut pas tolérer de tels corporatismes. » Selon les derniers essais, réalisés sur 220 personnes, ce test affiche un taux de dépistage du Covid-19 de 87,5 %, et la Haute Autorité de santé (HAS) pourrait en recommander l'utilisation.

Corporatismes. Membre de la commission d'enquête sénatoriale sur la gestion de la crise sanitaire, le sénateur (PS) Bernard Jomier, médecin de formation, est allé de désillusions en désillusions. « Les corporatismes existent dans toute société. La question est de savoir comment arbitrer pour que l'intérêt général prévale ! Or, aujourd'hui, si vous me demandez qui pilote la stratégie des tests en France, je vous réponds que je ne sais pas ! » L'empilement des structures, à la fois de conseil, de contrôle ou décisionnaires, rend tout pilotage difficile. « Olivier Véran est un bon ministre. Je pense sincèrement qu'il fait ce qu'il peut, poursuit le sénateur. Mais l'administration ne suit pas. » Comme si elle espérait, au final, venir à bout de ce virus en le noyant sous la paperasse.

L'exécutif lui-même, inondé de conseils et avis émanant d'une foule d'instances (Direction générale de la Santé, SPF, HAS, Haut Conseil pour la santé publique, instituts, académies…) a d'autant plus de mal à garder les idées claires que, pour le « guider » dans ses choix, il a créé d'autres structures ! Le Conseil scientifique, mis en place pour éclairer le président sur l'état de la science, accueille un anthropologue, un sociologue, une représentante d'association… « La même instance ne peut pas en même temps dire ce que dit la science et se demander ce qui est acceptable socialement, comment vendre l'idée, etc. Si on mélange les deux, c'est le bazar intégral et on ne peut plus penser », s'exaspère Catherine Hill.

Incessants revirements. Au ministère de la Santé, plusieurs conseillers en sont conscients et s'efforcent d'avancer en dépit des tensions qui s'expriment, de la base au sommet. « Pendant l'été, nous avons dérapé sur le déconfinement », confie un ancien conseiller rattaché à Matignon qui a passé des mois au cœur de la tempête avant de jeter l'éponge : « Des plans précis existent pour régler la plupart des problèmes actuels, rédigés au printemps, mais personne ne les lit ! Le centre interministériel de crise, installé au ministère de l'Intérieur, a du mal à centraliser les informations. Pendant des mois, son patron n'assistait même pas au Conseil de défense ! En réalité, personne n'est capable de dire qui décide.»

D'où ces incessants revirements de communication. Un jour, il faut « vaincre le virus », le lendemain il faut « vivre avec ». L'application StopCovid doit être relancée, mais le Premier ministre lui-même ne l'a pas téléchargée, et d'une remarque sidérante à la télévision, l'enterre en direct. Les cartes de France virent au vert, au rouge, au rouge vif, au cramoisi, puis au gris, sans que les informations les plus utiles soient jamais disponibles. Les petites mains qui, au gouvernement, s'activent pour gérer la crise, commencent à montrer des signes de lassitude : « Jean Castex dit avoir réactivé le couple maire-préfet, mais rien n'a changé. Vous avez vu un décret passer ? » Et constatent, lucides : « Pour l'instant, notre stratégie repose beaucoup sur le respect par les Français des gestes barrières. » C'est déjà ça

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Mr CASTEX n’est pas un sauveur ce n’est qu’un fonctionnaire qui admet lui-même qu’il ne sait pas comment s’en sortir, il a au moins cette franchise !?

C'était une évidence car la FRANCE se noie dans ses administrations ces corporatismes d'un autre âge et une gestion kafkaïenne piloté par des énarques qui ne sont pas au niveau du peuple et de son quotidien et des fonctionnaires bornés qui ne marche qu'à la baguette et aux règlements dont ils ne dérogent pas, même s'ils sont idiots et mal adaptés à des situations nouvelles, car ils n’osent pas sortir de ce carcan étatique !

Comme par exemple ces ARS déplorables d’inefficacité !

Cette situation de crise sanitaire étant exceptionnelle donc pas prévue, ils sont totalement perdus et dépassés !

E.PHILIPPE est parti au bon moment, car il n’aurait pas fait mieux et comme, il a lâché la bride pour les congés d’été, on est en train de payer l’addition au prix fort !

Le président MACRON se garde bien de faire un commentaire, il continue sa politique habituelle, médiocre, hors Covid 19, car il voit bien que ces élites politiques, ministres divers et ministre de la santé ou scientifiques ne savent rien, surtout en matière de communication ou ils se dispersent le tout attisé par des médias qui en rajoutent !

Il y a le coté économique, non moins florissant qui s’aggrave, on en est à parler de savoir si on fêtera Noel et jour de l’An normalement !

Ils essaient de parler de l’avenir qu’ils ne peuvent prévoir, les français voudraient déjà savoir comment vivre le présent, car les mesures diverses changent sans cesse au fil du temps et selon les villes ou régions sans prouver leur efficacité!?

Notre gouvernement jongle avec des milliards d’euros qui tombent dans un tonneau des danaïdes !

Alors les français apprennent à vivre avec ce Covid 19 en se consolant de voir qu’il n’y a pas qu’eux dans le monde et qu’en CHINE qui nous a envoyé ce virus semble avoir réglé leur situation sanitaire !?

Jdeclef 07/10/2020 17h45

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