mardi 27 octobre 2020

La peur n'évite pas le danger, même si on peut regretter l'irresponsabilité de certains !

 

Covid : le reconfinement n'est plus tabou

VIDÉO. « Inimaginable » pour l'exécutif il y a seulement deux semaines, le spectre d'un reconfinement ressurgit face à la pression de l'épidémie.

C'était devenu un tabou, il est en passe de se fracasser contre le mur du réel. Depuis ce dimanche, alors qu'un nouveau record d'infections au Covid-19 a été franchi, on ne discute plus, dans les allées du pouvoir, du principe même d'un reconfinement (jusqu'alors fermement exclu par l'exécutif), mais de ses modalités… Qui serait concerné, où, pendant combien de temps ? Officiellement, le gouvernement cherche toujours à empêcher coûte que coûte un scénario susceptible de provoquer, selon les mots du président du Medef, un « écroulement de l'économie française » et évite soigneusement de prononcer le mot honni.

Mais la progression exponentielle de l'épidémie lui donne des sueurs froides : attendu ce mardi au Creusot, le président Macron a annulé son déplacement alors qu'un conseil de défense devrait à nouveau se tenir mercredi. Un « durcissement des mesures » semble acquis, mais de quelle ampleur ? « Il faut appeler un chat un chat », s'agace le président LR de la région Grand Est Jean Rottner, qui a mis ce week-end les pieds dans le plat dans un tweet lapidaire. « J'ai la certitude que nous allons vers un reconfinement, explique-t-il. Pour qu'il soit différent du premier, il faut anticiper sans attendre, mettre les options sur la table, et en discuter ! »

Si un « reconfinement » lui semble inévitable, c'est que les chiffres sont effectivement affolants : alors qu'en Allemagne, un arrondissement entier vient d'être reconfiné en Bavière, car le taux d'incidence y atteint 228 pour 100 000 habitants, la France maintient un simple couvre-feu dans des villes où il dépasse 900 pour 100 000 habitants. De nombreux épidémiologistes, qui s'inquiétaient au début de l'été d'une possible deuxième vague attendue à la fin d'octobre, lancent aujourd'hui des appels alarmés. « Il ne faudrait pas que les écoles secondaires et les universités rouvrent à la rentrée des vacances de la Toussaint. Les écoles primaires devraient imposer le port du masque aux enfants de plus de six ans », prône l'épidémiologiste Antoine Flahault. Décidé sur le tard, alors que le virus circulait déjà activement parmi toutes les tranches d'âges, le couvre-feu pourrait n'avoir qu'un effet limité… « On devrait avoir ce mardi les premières tendances », confie le ministère de la Santé.

« Il faut tenir un discours de vérité et débattre sereinement des options »

Mais Jean Rottner, précisément, en a assez d'attendre. « L'épidémie devient incontrôlable et les gens sont à fleur de peau. Ils menacent de ne pas respecter un reconfinement, en même temps ils attendent qu'on les protège, et la crise économique menace », s'inquiète-t-il. « Nous devons tenir un discours de vérité, et débattre tranquillement, sereinement, des options sur la table. N'attendons pas le résultat d'un couvre-feu qui n'arrangera pas les choses. » Selon lui, un panel de solutions pourrait être décidé : « On peut imaginer des mesures drastiques sur certains territoires. La fermeture de toutes les universités en présentiel ; des transports en commun réservés à ceux qui travaillent ; des horaires de travail décalés pour ne pas encombrer les bus ; la suppression de tout rassemblement public de manière durable ; des reconfinements le temps d'un week-end… Et surtout, il faut s'adapter aux contextes locaux : on ne peut pas faire la même chose à Lille qu'à Marseille, où les ressources hospitalières, le profil de l'épidémie et le tissu économique ne sont pas les mêmes. On ne peut plus avoir un coup de fil du préfet trois heures avant les annonces ! »

Covid-19 : l'Europe serre la vis en imposant de nouvelles restrictions

Des critiques que l'exécutif entend avec difficulté. « L'organisation de la sécurité sanitaire est une fonction régalienne. On ne va pas régler maintenant le débat sur la déconcentration de l'État, ce n'est pas le moment », répond sèchement un conseiller du gouvernement. Il n'empêche : au plus haut niveau de l'État, on concède des difficultés à trouver le ton juste, alors que le gouvernement se débat sur deux fronts, sanitaire et économique. « On a au même moment la ministre de la Culture qui enjoint aux Français de sortir pour aller au restaurant ou au spectacle avant 21 heures, et celui de la Santé qui conseille de s'autoconfiner. Ce n'est pas possible », grince un conseiller. Un défaut « propre aux demi-mesures », pense Jean Rottner, qui réclame « des décisions courtes, radicales, expliquées ». Mais dont le téléphone, lundi soir, n'avait toujours pas sonné.

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Mais tout cela n’est que la cause d’une gestion désordonnée de cette crise sanitaire par nos autorités diverses gouvernementales, nos dirigeants et scientifiques à égos démesurés !

Mais, comme d’habitude en France on a confondu politique politicienne et gestions scientifiques désordonnées avec cacophonies induites habituelles et ce n’est pas en plus en changeant de gouvernement que cela a amélioré les choses, ce qui est du simple bon sens que l’on a perdu depuis longtemps !

Comme ce confinement et surtout ce déconfinement précipité qui a fait croire à certains que l’orage épidémique était passé, erreur de plus à ajouter aux autres pour permettre à nos dirigeants pleutres de conserver une paix sociale !

Comme d’habitude les français voient qu’on s’est fichés d’eux, et maintenant ce que l’on a gagné ou perdu plutôt, c’est d’être retourné à la case départ !

Car E.MACRON et son collaborateur CASTEX vont encore nous faire leurs discours de donneurs de leçons après ces couvre-feux pis-aller qui se retransformerons en confinements, pour soi-disant épargner les vies des français en stigmatisant les français âgés, c’est si facile, qui eux comme moi-même se protègent depuis le début déjà, et n’ont pas attendus les conseils mielleux de nos dirigeants (car s’il en meurt plus cela fera moins de retraites à payer excuser moi d’être cynique, mais je fais partie de ceux-ci : j’ai 73 ans !)

Alors ne rêvons pas, ces Messieurs que l’on appelle élites n’ont aucune solution depuis le début mars, c’est ça la réalité !

Jdeclef 27/10/2020 11h32


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