Covid :
le reconfinement n'est plus tabou
VIDÉO.
« Inimaginable » pour l'exécutif il y a seulement deux semaines, le
spectre d'un reconfinement ressurgit face à la pression de
l'épidémie.
C'était devenu un tabou, il est en passe de se fracasser contre le
mur du réel. Depuis ce dimanche, alors qu'un nouveau record d'infections au
Covid-19 a été franchi, on ne discute plus, dans les allées du pouvoir, du
principe même d'un reconfinement (jusqu'alors fermement exclu par l'exécutif),
mais de ses modalités… Qui serait concerné, où, pendant combien de temps ?
Officiellement, le gouvernement cherche toujours à empêcher coûte que coûte un
scénario susceptible de provoquer, selon les mots du président du Medef, un
« écroulement de l'économie française » et évite soigneusement
de prononcer le mot honni.
Mais la progression exponentielle de l'épidémie lui donne des
sueurs froides : attendu ce mardi au Creusot, le président Macron a annulé
son déplacement alors qu'un conseil de défense devrait à nouveau se tenir
mercredi. Un « durcissement des mesures » semble acquis, mais de
quelle ampleur ? « Il faut appeler un chat un chat », s'agace le
président LR de la région Grand Est Jean Rottner, qui a mis ce week-end les
pieds dans le plat dans un tweet lapidaire. « J'ai la certitude que nous
allons vers un reconfinement, explique-t-il. Pour qu'il soit différent du
premier, il faut anticiper sans attendre, mettre les options sur la table, et
en discuter ! »
« Il faut tenir un discours de vérité et débattre sereinement
des options »
Mais Jean Rottner, précisément, en a assez d'attendre.
« L'épidémie devient incontrôlable et les gens sont à fleur de peau. Ils
menacent de ne pas respecter un reconfinement, en même temps ils attendent
qu'on les protège, et la crise économique menace », s'inquiète-t-il.
« Nous devons tenir un discours de vérité, et débattre tranquillement,
sereinement, des options sur la table. N'attendons pas le résultat d'un
couvre-feu qui n'arrangera pas les choses. » Selon lui, un panel de
solutions pourrait être décidé : « On peut imaginer des mesures
drastiques sur certains territoires. La fermeture de toutes les universités en
présentiel ; des transports en commun réservés à ceux qui
travaillent ; des horaires de travail décalés pour ne pas encombrer les
bus ; la suppression de tout rassemblement public de manière
durable ; des reconfinements le temps d'un week-end… Et surtout, il faut
s'adapter aux contextes locaux : on ne peut pas faire la même chose à Lille
qu'à Marseille, où les ressources hospitalières, le profil de l'épidémie et le
tissu économique ne sont pas les mêmes. On ne peut plus avoir un coup de fil du
préfet trois heures avant les annonces ! »
Covid-19 : l'Europe serre la vis en imposant de nouvelles
restrictions
Des critiques que l'exécutif entend avec difficulté.
« L'organisation de la sécurité sanitaire est une fonction régalienne. On
ne va pas régler maintenant le débat sur la déconcentration de l'État, ce n'est
pas le moment », répond sèchement un conseiller du gouvernement. Il
n'empêche : au plus haut niveau de l'État, on concède des difficultés à
trouver le ton juste, alors que le gouvernement se débat sur deux fronts,
sanitaire et économique. « On a au même moment la ministre de la Culture
qui enjoint aux Français de sortir pour aller au restaurant ou au spectacle
avant 21 heures, et celui de la Santé qui conseille de s'autoconfiner. Ce
n'est pas possible », grince un conseiller. Un défaut « propre aux
demi-mesures », pense Jean Rottner, qui réclame « des décisions
courtes, radicales, expliquées ». Mais dont le téléphone, lundi soir, n'avait
toujours pas sonné.
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Mais tout cela n’est que la
cause d’une gestion désordonnée de cette crise sanitaire par nos autorités
diverses gouvernementales, nos dirigeants et scientifiques à égos démesurés !
Mais, comme d’habitude en France
on a confondu politique politicienne et gestions scientifiques désordonnées
avec cacophonies induites habituelles et ce n’est pas en plus en changeant de
gouvernement que cela a amélioré les choses, ce qui est du simple bon sens que
l’on a perdu depuis longtemps !
Comme ce confinement et
surtout ce déconfinement précipité qui a fait croire à certains que l’orage épidémique
était passé, erreur de plus à ajouter aux autres pour permettre à nos dirigeants
pleutres de conserver une paix sociale !
Comme d’habitude les français
voient qu’on s’est fichés d’eux, et maintenant ce que l’on a gagné ou perdu plutôt,
c’est d’être retourné à la case départ !
Car E.MACRON et son
collaborateur CASTEX vont encore nous faire leurs discours de donneurs de
leçons après ces couvre-feux pis-aller qui se retransformerons en confinements,
pour soi-disant épargner les vies des français en stigmatisant les français âgés,
c’est si facile, qui eux comme moi-même se protègent depuis le début déjà, et n’ont
pas attendus les conseils mielleux de nos dirigeants (car s’il en meurt plus
cela fera moins de retraites à payer excuser moi d’être cynique, mais je fais
partie de ceux-ci : j’ai 73 ans !)
Alors ne rêvons pas, ces
Messieurs que l’on appelle élites n’ont aucune solution depuis le début mars,
c’est ça la réalité !
Jdeclef 27/10/2020 11h32
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