Coignard –
Séparatisme : la course contre la montre
CHRONIQUE.
À peine le président de la République avait-il prononcé son discours contre le
séparatisme que les bourreaux de Samuel Paty s'activaient…
Même Jean-Luc Mélenchon a retrouvé des accents républicains, ce
dimanche 18 octobre, pour s'insurger contre l'assassinat par un
terroriste islamiste de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie qui
entendait enseigner la liberté d'expression à ses élèves. C'est dire si le
ministère de la parole est aisé en ces circonstances tragiques !
C'est dire aussi combien il serait indigne d'accabler le président
et le gouvernement pour n'avoir pas su prévenir ce meurtre barbare, puisque
même le guérillero habituel de la prétendue « lutte contre
l'islamophobie » ne s'y risque pas. Pour prendre un seul exemple :
qui pourrait honnêtement accuser le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel
Blanquer, de la moindre faiblesse quant au respect de la laïcité dans
l'enceinte scolaire ?
Sébastien Le Fol – Islamisme : attention les enfants,
danger !
Mais c'est de tout autre chose qu'il s'agit. Il est question
de « maîtrise des horloges » et d'« intendance qui ne suit
pas »… ou qui suit tant bien que mal. Les horloges ? Le président a
découvert, avec la pandémie, qu'un virus pouvait avoir raison des stratégies de
lutte contre le chômage les plus réfléchies. Il ne peut manquer de constater
que l'islamisme radical se joue, lui aussi, de son calendrier. La chronologie
récente, de ce point de vue, ne manque pas d'une certaine cruauté.
L'intendance ne suit pas
Le 2 octobre, le chef de l'État prononce, aux Mureaux, un
discours maintes fois reporté sur le séparatisme. Il y annonce les grandes
lignes du projet de loi, empreint d'une lucidité et d'une fermeté bienvenues.
Trois jours plus tard, Samuel Paty montre à sa classe de quatrième des
caricatures de Mahomet, dans le cadre d'une séance d'éducation morale et
civique consacrée à la liberté d'expression. Des paroles, de la part du
président, et des actes, de la part de l'enseignant. Rien que de très normal,
de très démocratique, de très harmonieux…
Séparatisme : un discours qui fera date
Mais, tandis que dans les ministères, on planche et on arbitre –
on n'ose dire on ergote – sur les termes du futur texte de loi, une mécanique
infernale, et ô combien plus rapide, s'enclenche sur les réseaux sociaux. Un
parent d'élève coutumier des provocations contre l'école laïque et un activiste
islamiste ciblent le professeur en des termes injurieux. Un jeune Tchétchène
autoradicalisé y trouve le point d'application d'un passage à l'acte qu'il
mijotait depuis longtemps et qu'il fantasmait sur Twitter.
C'est là que, pour reprendre une expression chère à Jean Castex,
« l'intendance ne suit pas ». Même si des dizaines d'attentats sont
déjoués chaque année, un seul demandeur d'asile radicalisé ne peut échapper à
la surveillance des services de police et de renseignements. Et, pour plus de
sûreté, un professeur nommément ciblé ne peut être laissé sans protection.
Faute de quoi la République aura toujours un temps de retard. Et elle ne
peut se le permettre, « quoi qu'il en coûte ». En effet, en ce
domaine assurément, « nous sommes en guerre ».
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Alors que çà fait au moins
trente ans que ce fléau augmente et s'infiltre dans notre pays avec en plus
depuis 2001 des attentats barbares et lâches et des guerres moyen orientales ou
la France était impliquée et en 2013 l’avènement de l'E.I. DAESH avec
l'escalade dans l'horreur et avec les attentats de PARIS de 2015 et Charlie
hebdo, Bataclan, hyper kacher et NICE et cela n'a pas cessé en fait, sauf sur la
forme par des individus fanatisés illuminés isolés qui frappent à l'aveugle et
s’attaquent au symbole de notre république par ce professeur qui voulait enseigner
la liberté d’expression (que même certains médias censurent !)
Et depuis 20 ans nos
dirigeants ne réagissent pas avec fermeté contre ces fous de dieu qui fomentent
des dogmes moyenâgeux et agissent avec une barbarie sans nom, car ne respectant
même pas la vie humaine !?
Donc maintenant on demande à
E.MACRON qui a beaucoup hésité à prendre en main un héritage de ses prédécesseurs
qui n’ont pas fait assez ou pas grand-chose pour éradiquer ce mal pernicieux
qui est comme le ver dans le fruit de cette France partout dans notre société
et qu’il faut extirpé partout ou il se cache ou se trouve avec détermination,
sans faille ni états d’âmes, pour que le décès de ce professeur serve, ce sera
la meilleure façon de lui rendre hommage !
On n’est pas dans un monde
bisounours ou la violence est partout donc nos élus doivent le comprendre et
cessent de donner des leçons et agissent car c’est leurs devoirs, car que
faut-il de plus ?!
Jdeclef 19/10/2020 11h01
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire