DIRECT. Enseignant
décapité à Conflans : cinq nouvelles gardes à vue
Le
professeur avait montré des caricatures de Mahomet en classe. L'assaillant
était un homme de 18 ans d'origine tchétchène né à Moscou.
L'essentiel :
- Le
corps d'un professeur d'histoire a été découvert décapité vendredi en fin
d'après-midi à Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines. Selon une
source policière, il avait montré des éléments de caricatures de Mahomet
en classe.
- Le
principal suspect a été abattu par la BAC Conflans-Sainte-Honorine.
Après avoir découvert la victime, les forces de l'ordre ont tenté
d'interpeller l'individu qui les menaçait d'une arme blanche. Avant d'être
abattu, il a crié « Allah akbar », selon une source proche de
l'enquête.
- Emmanuel
Macron s'est rendu peu après 21 heures au collège Bois
d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), où enseignait le
professeur. Décrivant un « attentat islamiste caractérisé », il
a appelé la nation à « faire bloc ». « Ils ne
passeront pas. L'obscurantisme ne gagnera pas », a insisté le chef de
l'État.
- Le
parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de
l'enquête. L'enquête a été ouverte pour « assassinat en relation
avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs
terroriste criminelle ».
- Laïcité : ce que l'école ne veut pas savoir
L'assassinat du professeur des
Yvelines est la tragique illustration du livre de Jean-Pierre Obin sur le
communautarisme et l'aveuglement de l'Éducation nationale.
Laïcité :
ce que l'école ne veut pas savoir
- L'enseignant menacé "depuis plusieurs jours"
Interrogé sur Europe 1, Bruno
Retailleau, le sénateur LR a souligné que le professeur avait fait l'objet de
menaces "depuis plusieurs jours". Selon l'homme politique,
l'enseignant en aurait fait part "à sa hiérarchie", mais aucune
mesure spécifique de protection n'a été mise en place. L'élu avait déjà tenu
des propos similaires sur son compte Twitter dès vendredi soir.
- "Un acte barbare islamiste"
"Bouleversée par
l'attentat effroyable dont a été victime un enseignant, la Ligue de
l'enseignement dénonce un acte barbare islamiste qui nous touche toutes et
tous", a réagi la ligue de l'enseignement. "Cet enseignant faisait son
métier en transmettant à ses élèves les valeurs de la République, à travers la
formation d'un esprit critique et la compréhension de ce qu'est la liberté
d'expression. Personne ne peut contester et encore moins refuser un
enseignement partie intégrante des programmes de l'école publique."
"C'est la nation tout entière qui doit apporter sa solidarité à l'ensemble
de la communauté enseignante, pour que de tels actes ne puissent pas se
reproduire", conclut cette fédération d'associations.
- Cinq autres personnes placées en garde à vue
Alors que quatre membres de
l'entourage de l'assaillant présumé ont été placés en garde à vue dans la nuit
de vendredi à samedi, une source judiciaire révèle que cinq autres personnes
ont également été placées en garde à vue. Parmi les cinq nouvelles personnes
figurent deux parents d'élève du collège où travaillait la victime, ainsi que
des personnes de l'entourage non familial de l'assaillant. Ce dernier a par
ailleurs bien été identifié comme un jeune homme de 18 ans d'origine
tchétchène né à Moscou, selon la source judiciaire.
- Le Sénat prépare une proposition de loi constitutionnelle
contre l'islamisme radical
Le Sénat va examiner lundi une
proposition de loi de la droite sur la laïcité, afin d'inscrire dans la
Constitution la prééminence des règles de la République. Un texte qui avait été
préparé avant la décapitation de l'enseignant à
Conflans-Sainte-Honorine. Deux semaines après le discours du président de
la République sur les séparatismes, dans l'attente d'un projet de loi, trois
ténors de la majorité sénatoriale se partagent la paternité de cette
proposition de loi constitutionnelle.
Le premier article du texte consacre, à l'article 1er de la Constitution, le
principe selon lequel "nul individu ou nul groupe ne peut se prévaloir de
son origine ou de sa religion pour s'exonérer de la règle commune". Le
deuxième article du texte fait obligation aux partis politiques de respecter
les principes de la laïcité, avec l'objectif d'exclure les partis
communautaristes des financements publics prévus pour les candidats aux
élections.
- Quatre personnes en garde à vue
Quatre personnes, dont un
mineur, membres de l'entourage de l'assaillant tué par les policiers, ont été placées
en garde à vue dans la soirée de vendredi à samedi, a appris l'Agence
France-Presse de source judiciaire.
- "Ils ne passeront pas. L'obscurantisme ne gagnera
pas"
La décapitation à
Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) d'un professeur d'histoire-géographie, qui
avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, a frappé d'effroi la
France, de nouveau touchée par un "attentat terroriste islamiste
caractérisé", selon les mots d'Emmanuel Macron, trois semaines après
l'attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo. "Ils ne passeront
pas. L'obscurantisme ne gagnera pas". C'est un chef de l'État très ému,
entouré du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et du ministère de
l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, qui a appelé la nation à "faire
bloc", quelques heures après l'assassinat de l'enseignant, à la sortie du
collège du Bois d'Aulne où travaillait la victime.
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Avec la barbarie qui va avec
quand on voit la sauvagerie de ce crime épouvantable !
Depuis 2001 on est assailli
de différentes façons par ces fanatiques qui se servent d’une religion comme
justificatif pour essayer de détruire les pays libres démocratiques et y prendre
le pouvoir pour y instituer leurs dogmes moyenâgeux digne d’un âge des ténèbres !
Malgré ce groupe E.I.DAESH et son califat qui commettait des actes d’une barbarie
épouvantable que l’on croyait avoir battu, le terrorisme islamique est bien
présent chez nous et en Europe et dans le monde libre démocratique et civilisé !
Car depuis 2013 et 2015 qui
ont suivi et malgré ses attentats de masse meurtriers nos autorités bien
pensantes donneuses de leçons ont quelquefois minimisé ceux-ci en pratiquant le
politiquement hypocrite !
Maintenant Mr MACRON dit que
le terrorisme et l’islamisme extrémiste ne passera pas, car sidéré par l’émotion,
qu’il ne s’étonne pas, si l’extrême droite tire à boulet rouge sur sa politique,
car en effet il est parmi nous dans des zones connues et parmi certains
citoyens non moins connus !
Quant à liberté d’expression
bien qu’inscrite dans notre constitution et bien le plus précieux qui reste aux
français lambda pour s’exprimer et désigner ce mal souterrain qui se cache
parmi nous, que des médias bienpensants s’ingénie à censurer, ils feraient bien
de se mettre à la page !
En espérant que le décès
dramatique de ce pauvre professeur qui voulait l’apprendre à ces élèves ne sera
pas oublié et servira de leçon à nos autorités de tous bords !
Et que cette loi sécuritaire
soit plus rigoriste et notamment notre justice dure et sans état d’âmes pour de
tels crimes ou criminels et ce rapidement !
Jdeclef 17/10/2020 09h57LP
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