Pour
casser l'explosion de l'épidémie, l'exécutif envisage d'imposer des mesures
drastiques. L'option d'un confinement général est à nouveau sur la table.
« La réouverture des cafés, hôtels et restaurants signe le
retour des jours heureux ! » Faut-il se souvenir des mots d'Emmanuel
Macron au sortir du confinement ? Ce n'était pas le retour du monde
d'avant, mais ça y ressemblait (un peu). Ce 2 juin, la phase II du
déconfinement débutait et, avec elle, espérait-on, un quasi-retour à la normale
en France. Et puis, cinq mois plus tard, la douche. Froide. Glaciale.
« Depuis quelques jours, on voit bien que tout le monde s'agite. Chez
Véran, chez Le Maire, à l'Élysée et à Matignon, les yeux sont
inquiets, il y a des mots qu'il vaut mieux ne pas dire, selon les
interlocuteurs, comme “reconfinement”. La situation s'aggrave », observe
une ministre d'ores et déjà fataliste sur les décisions à venir.
Les chiffres sont tombés lundi, en fin de journée : comme
plusieurs épidémiologistes le redoutaient, le couvre-feu, imposé alors que le
virus circulait déjà largement dans le pays, n'aura eu qu'un impact limité.
Largement insuffisant, en tout cas, pour casser « l'explosion XXL »
observée ces derniers jours en France, et partout en Europe, selon l'expression
d'un proche du président. Emmanuel Macron, jusqu'au bout réticent à l'idée
d'imposer des contraintes trop lourdes aux Français, se serait donc converti
depuis 24 heures, après avoir consulté plusieurs médecins, virologues,
dirigeants étrangers… « Il n'y a pas un département qui ne soit pas
au-dessus du seuil d'alerte européen », confie la même source. Plus
question, dès lors, d'envisager une étape intermédiaire, qui aurait consisté à
imposer des mesures différenciées de restriction selon les territoires.
« Autant en mars dernier on pouvait se poser la question de confiner
la Bretagne et la Normandie, autant, là, ça n'aurait pas de sens », abonde
un conseiller.
Covid : le reconfinement n'est plus tabou
Écoles et collèges ouverts
Après s'être entretenu de façon informelle avec le conseil
scientifique mardi matin, Emmanuel Macron a donc rejoint le conseil de défense,
où plusieurs scénarios ont été pesés, avec un objectif : casser
l'explosion de l'épidémie, tout en faisant peser sur l'activité économique le
moins de contraintes possible. « Nous ferons tout pour préserver les
emplois, mais pas au prix de la vie », résume un interlocuteur du premier
cercle du gouvernement.
Parmi les options (dont aucune n'est encore arbitrée) sérieusement
étudiées : un confinement imposé uniquement le week-end, associé à un
couvre-feu la semaine avancé à 19 heures. Mais l'option inquiète nombre de
ministres. « Le « métro boulot dodo » la semaine en mettant tout
le monde sous cloche le week-end, ça va créer de la frustration, voire de la
colère », s'affole l'un d'eux.
Coronavirus : l'Italie serre la vis
Les universités pourraient rester fermées à la rentrée des
vacances de la Toussaint. Et si les écoles primaires et les collèges pourraient
rester ouverts, rien n'est sûr concernant les lycées. L'idée de
l'obligation au télétravail a de nouveau été écartée au gouvernement, une
telle disposition étant légalement impossible à mettre en place (et peu appréciée
d'Élisabeth Borne, qui redoute un « désastre » psychosocial pour
de nombreux salariés concernés). Au ministère de l'Économie
comme à celui du Travail, l'horizon d'un « reconfinement »
similaire à celui de mars dernier fait grincer des dents. Il en va de la survie
du plan de relance et de l'avenir du modèle social, comme le justifie un
ministre soucieux de l'avenir économique : « On ne peut pas dire
qu'il n'y aura que les éboueurs, les hôtesses de caisse et le personnel de
santé à travailler. Sinon, on ne sait plus comment on va financer le
système. » Autant d'hypothèses que le Premier ministre a exposées
mardi devant les chefs de parti, les présidents des groupes parlementaires
et les présidents des principales associations d'élus. « Tous les
scénarios se ressemblent beaucoup », commente l'un des chefs de la
majorité. « C'est un reconfinement soft. » Pour l'instant, en tout
cas… Car le scénario noir d'un reconfinement total, qui serait imposé pendant
maximum quatre semaines, n'est pas totalement écarté. « On aurait
peut-être dû agir plus tôt, imposer le couvre-feu dès le 15 septembre.
Mais quand on se rappelle comment ont été accueillies les mesures ciblées à Lyon
ou Marseille, on voit bien qu'on a un problème d'acceptabilité sociale. »
Consensus
Justement : reste la question de la méthode. « Il ne
faut pas générer de la colère chez nos concitoyens », s'est inquiété le
député LREM Roland Lescure mardi matin, lors de la réunion de la majorité. Un
constat partagé au sommet de l'État. Mercredi soir, le président de la
République Emmanuel Macron prendra ainsi la parole pour annoncer ce qu'il aura
décidé le matin même en conseil de défense. Le lendemain, jeudi, le Premier
ministre Jean Castex activera l'article 50-1 de la Constitution,
ouvrant ainsi un débat et un vote – non contraignant – sur ce reconfinement à
9 heures à l'Assemblée nationale puis à 14 h 30 au Sénat. Car,
comme le résume un chantre du gouvernement, « la décision est lourde, il
faut aller chercher le consensus et la solidarité nationale ».
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Par l'inconstance ou plutôt
l'inconscience de nos autorités comme on les appellent, mais qui ont eu peur
des réactions de la rue et du peuple !
Qui donc a lâché trop de
lest, après le 1er confinement et même en se voulant rassurant envers les
français lambda ce qui a fait encore baisser le peu de précaution prise par
certaines catégories de la population jeune notamment, une erreur de plus après
d'autres qui souligne la mauvaise gestion désordonnée de cette crise sanitaire
!
Et qu’a fait le président
Macron : changer de gouvernement et de 1er ministre en
habituelle mauvaise politique politicienne, comme si cela pouvait avoir un
impact sur la crise sanitaire !?
Depuis mars en matière de lutte
contre ce Covid 19 et le défilé sur les médias et plateau télé, jusqu’à l’indigestion,
des kyrielles de scientifiques dit émérites ou ministres des gouvernement
anciens et nouveaux, rien n’a évolué, si ce n’est qu’une augmentation
exponentielle de contaminations, peut-être dû au fait que l’on compte mieux
celles-ci sans rien cacher de la vérité, car le virus n’a jamais cessé d’être
présent !
Il faut toujours trouver un
bouc émissaire pour justifier ces décès importants : les personnes âgées
ou faibles de par leurs pathologies et comme les EPADH en France sont des
mouroirs car un (faux refuge) ou elles se trouvent, ou comme moi qui est
âgé et depuis mars qui vont devoir à nouveau rester enfermées chez elles, ce qu’elles
font déjà et qui pourtant se protègent mieux que le reste de la population en espérant
que l’on ne les discrimine pas, comme voulait le faire le président !?
Alors ce monsieur pseudo
monarque va décider un confinement « soft » faut-il savoir, ce que cela
veut dire et en matière d’économie plus important que la pandémie, si les
entreprises ferment, car le télé travail n’est pas une panacée les plus faibles
finiront dans la misère !
Là, on voit que l’on est mal
gouverné, hélas !?
Jdeclef 28/10/2020 09h48
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