mercredi 28 octobre 2020

Logique en fait nous revoilà à la case départ avec ces dirigeants et ministres qui courent après leurs queues comme des chiens perdus !



Pour casser l'explosion de l'épidémie, l'exécutif envisage d'imposer des mesures drastiques. L'option d'un confinement général est à nouveau sur la table.

« La réouverture des cafés, hôtels et restaurants signe le retour des jours heureux ! » Faut-il se souvenir des mots d'Emmanuel Macron au sortir du confinement ? Ce n'était pas le retour du monde d'avant, mais ça y ressemblait (un peu). Ce 2 juin, la phase II du déconfinement débutait et, avec elle, espérait-on, un quasi-retour à la normale en France. Et puis, cinq mois plus tard, la douche. Froide. Glaciale. « Depuis quelques jours, on voit bien que tout le monde s'agite. Chez Véran, chez Le Maire, à l'Élysée et à Matignon, les yeux sont inquiets, il y a des mots qu'il vaut mieux ne pas dire, selon les interlocuteurs, comme “reconfinement”. La situation s'aggrave », observe une ministre d'ores et déjà fataliste sur les décisions à venir.

Les chiffres sont tombés lundi, en fin de journée : comme plusieurs épidémiologistes le redoutaient, le couvre-feu, imposé alors que le virus circulait déjà largement dans le pays, n'aura eu qu'un impact limité. Largement insuffisant, en tout cas, pour casser « l'explosion XXL » observée ces derniers jours en France, et partout en Europe, selon l'expression d'un proche du président. Emmanuel Macron, jusqu'au bout réticent à l'idée d'imposer des contraintes trop lourdes aux Français, se serait donc converti depuis 24 heures, après avoir consulté plusieurs médecins, virologues, dirigeants étrangers… « Il n'y a pas un département qui ne soit pas au-dessus du seuil d'alerte européen », confie la même source. Plus question, dès lors, d'envisager une étape intermédiaire, qui aurait consisté à imposer des mesures différenciées de restriction selon les territoires. « Autant en mars dernier on pouvait se poser la question de confiner la Bretagne et la Normandie, autant, là, ça n'aurait pas de sens », abonde un conseiller.

Covid : le reconfinement n'est plus tabou

Écoles et collèges ouverts

Après s'être entretenu de façon informelle avec le conseil scientifique mardi matin, Emmanuel Macron a donc rejoint le conseil de défense, où plusieurs scénarios ont été pesés, avec un objectif : casser l'explosion de l'épidémie, tout en faisant peser sur l'activité économique le moins de contraintes possible. « Nous ferons tout pour préserver les emplois, mais pas au prix de la vie », résume un interlocuteur du premier cercle du gouvernement.

Parmi les options (dont aucune n'est encore arbitrée) sérieusement étudiées : un confinement imposé uniquement le week-end, associé à un couvre-feu la semaine avancé à 19 heures. Mais l'option inquiète nombre de ministres. « Le « métro boulot dodo » la semaine en mettant tout le monde sous cloche le week-end, ça va créer de la frustration, voire de la colère », s'affole l'un d'eux.

Coronavirus : l'Italie serre la vis

Les universités pourraient rester fermées à la rentrée des vacances de la Toussaint. Et si les écoles primaires et les collèges pourraient rester ouverts, rien n'est sûr concernant les lycées. L'idée de l'obligation au télétravail a de nouveau été écartée au gouvernement, une telle disposition étant légalement impossible à mettre en place (et peu appréciée d'Élisabeth Borne, qui redoute un « désastre » psychosocial pour de nombreux salariés concernés). Au ministère de l'Économie comme à celui du Travail, l'horizon d'un « reconfinement » similaire à celui de mars dernier fait grincer des dents. Il en va de la survie du plan de relance et de l'avenir du modèle social, comme le justifie un ministre soucieux de l'avenir économique : « On ne peut pas dire qu'il n'y aura que les éboueurs, les hôtesses de caisse et le personnel de santé à travailler. Sinon, on ne sait plus comment on va financer le système. » Autant d'hypothèses que le Premier ministre a exposées mardi devant les chefs de parti, les présidents des groupes parlementaires et les présidents des principales associations d'élus. « Tous les scénarios se ressemblent beaucoup », commente l'un des chefs de la majorité. « C'est un reconfinement soft. » Pour l'instant, en tout cas… Car le scénario noir d'un reconfinement total, qui serait imposé pendant maximum quatre semaines, n'est pas totalement écarté. « On aurait peut-être dû agir plus tôt, imposer le couvre-feu dès le 15 septembre. Mais quand on se rappelle comment ont été accueillies les mesures ciblées à Lyon ou Marseille, on voit bien qu'on a un problème d'acceptabilité sociale. »

Consensus

Justement : reste la question de la méthode. « Il ne faut pas générer de la colère chez nos concitoyens », s'est inquiété le député LREM Roland Lescure mardi matin, lors de la réunion de la majorité. Un constat partagé au sommet de l'État. Mercredi soir, le président de la République Emmanuel Macron prendra ainsi la parole pour annoncer ce qu'il aura décidé le matin même en conseil de défense. Le lendemain, jeudi, le Premier ministre Jean Castex activera l'article 50-1 de la Constitution, ouvrant ainsi un débat et un vote – non contraignant – sur ce reconfinement à 9 heures à l'Assemblée nationale puis à 14 h 30 au Sénat. Car, comme le résume un chantre du gouvernement, « la décision est lourde, il faut aller chercher le consensus et la solidarité nationale ».

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Par l'inconstance ou plutôt l'inconscience de nos autorités comme on les appellent, mais qui ont eu peur des réactions de la rue et du peuple !

Qui donc a lâché trop de lest, après le 1er confinement et même en se voulant rassurant envers les français lambda ce qui a fait encore baisser le peu de précaution prise par certaines catégories de la population jeune notamment, une erreur de plus après d'autres qui souligne la mauvaise gestion désordonnée de cette crise sanitaire !

Et qu’a fait le président Macron : changer de gouvernement et de 1er ministre en habituelle mauvaise politique politicienne, comme si cela pouvait avoir un impact sur la crise sanitaire !?

Depuis mars en matière de lutte contre ce Covid 19 et le défilé sur les médias et plateau télé, jusqu’à l’indigestion, des kyrielles de scientifiques dit émérites ou ministres des gouvernement anciens et nouveaux, rien n’a évolué, si ce n’est qu’une augmentation exponentielle de contaminations, peut-être dû au fait que l’on compte mieux celles-ci sans rien cacher de la vérité, car le virus n’a jamais cessé d’être présent !

Il faut toujours trouver un bouc émissaire pour justifier ces décès importants : les personnes âgées ou faibles de par leurs pathologies et comme les EPADH en France sont des mouroirs car un (faux refuge) ou elles se trouvent, ou comme moi qui est âgé et depuis mars qui vont devoir à nouveau rester enfermées chez elles, ce qu’elles font déjà et qui pourtant se protègent mieux que le reste de la population en espérant que l’on ne les discrimine pas, comme voulait le faire le président !?

Alors ce monsieur pseudo monarque va décider un confinement « soft » faut-il savoir, ce que cela veut dire et en matière d’économie plus important que la pandémie, si les entreprises ferment, car le télé travail n’est pas une panacée les plus faibles finiront dans la misère !

Là, on voit que l’on est mal gouverné, hélas !?

Jdeclef 28/10/2020 09h48

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